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Haï Kaï: l’assiette poète

07/02/2014

Happy Friday mes chatons!

Pour fêter ça dignement je vous fais découvrir aujourd’hui, mon coup de coeur de ce début d’année; Haï Kaï. La plus jolie table, en bordure du Canal Saint-Martin. La cuisine y est raffinée, la devanture très Arty, et la décoration épurée…

On passe devant cette façade faussement négligée. Elle attire l’attention avec sa couleur « rouge cramoisi », son tigre, sa girafe, ses tags… Sur les vitres, on aperçoit le nom du restaurant apposé à coups de masking tape* à pois; Haï Kaï*, cette forme poétique d’origine japonaise, à la fois brève et légère. Un nom en totale adéquation avec la cuisine: poétique avec ses associations audacieuses, et épurée avec ses saveurs délicates.

À l’intérieur, on découvre un loft immaculé baigné de lumière. Des tables en bois clair, un fauteuil au design scandinave, des banquettes moelleuses, quelques touches de couleur ça et là, des branches d’eucalyptus en déco, et cette cuisine ouverte… La jeune chef Amélie Darvas (ex Bristol, Meurice, Ami Jean, The Broken Arm*) y déploie tout son talent, avec une carte renouvelée chaque jour. Au menu, produits frais de saison, et sourires en cascades. Les filles sont un peu débordées, et cela rajoute au charme du l’endroit.

Aujourd’hui on commence par un subtil Potimarron en risotto avec son émulsion de « kiri ». C’est bon, et ça se déguste volontiers avec le pain légèrement brioché d’Aux Péchés Normands. On continue avec un filet de Maquereau au rhum et sa crème de céleri, ou la tendre Volaille recouverte de cheddar fondu et sa mousse d’endive. On accompagne le tout avec une onctueuse purée maison… En dessert, on se laisse tenter par la Brioche Perdue et ses « trois crèmes » (pâtissière, fouettée et en émulsion), saupoudrée de zeste de citron vert, et de fragments de raisins rouges. Divin!
Le café est signé Coutume, le chocolat chaud corsé comme on l’aime…

On reste à table en papotant, en épiant son voisin de table « connu », en profitant de ce moment. On prend le temps de de savourer ce petit havre de paix! On A-D-O-R-E!

Des baisers et bon week-end! xx. Ceedjay.

* Ruban adhésif japonais.
* En français « amusement ».
* The Broken Arm avait été pour moi, une révélation! Je vous laisse découvrir mon article ici.

Haï Kaï
Ouvert du Mardi au Samedi de 12h à 15h,
Puis de 19h à 23h,
Et  le Dimanche de 12h à 16h.
Fermé le lundi.
Tel: 06 16 61 66 44 ou 09 81 99 98 88
Mail: contact@haikai.fr

Le site est encore en construction, mais vous pouvez retrouver toute l’actualité d’Haï Kaï sur la Page Facebook dédiée.
Et pour ceux qui voudraient s’y rendre le weekend; Un conseil, réservez! Un mois après son ouverture, le petit restaurant est déjà victime de son succès -et c’est amplement mérité-!

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Les chocolats BARÚ

22/11/2013

Il y a quelques semaines, je me suis une nouvelle fois insurgée en voyant le rayon « chocolats de Noël ». Dans mon Monoprix, il est mis bien en évidence dès le mois d’octobre. On y trouve les traditionnels Escargots pralinés, la gigantesque collection Kinder, des calendriers de l’Avent chocolatés, et toute une collection de chocolats à la liqueur… Bref, ils savent y faire chez Monoprix!

En l’apercevant, je me suis dit qu’il était temps d’y jeter un oeil. Je déteste m’y prendre complètement au dernier moment… Et puis, une boîte de chocolats fait toujours plaisir! Et je suis tombée sur les Chocolats BARÚ. Quel drôle de nom! C’est le packaging qui m’a d’abord attirée. Plein de couleurs douces et gourmandes à la fois, un petit hippy rigolo, et des boîtes de toutes tailles. J’ai commencé par remplir mon panier d’une sucette marshmallow recouverte de chocolat et d’éclats de noix de pécan au miel. Puis, j’ai ajouté une boîte d’hippos pralinés. Oh, ils font aussi du chocolat en poudre! Aller hop, dans le panier…

En rentrant à la maison, je me sentais un peu honteuse d’avoir craqué sur presque-toute-la-gamme de chocolats, tout droit sortis de l’imagination de notre bon vieux Roald Dahl*.

Je suis passée ensuite, à l’étape cruciale de la dégustation… Et comment vous dire… Miam! Toute la gamme est excellente. Le chocolat est doux, pas trop écoeurant. C’est créatif, 100% naturel, et tellement bon. Du coup, je me suis dit que j’allais partager ce petit coup de coeur avec vous… En tous cas, ils auront une place de choix sous mon sapin cette année!

*Je fais référence ici, au roman pour enfant Charlie et la Chocolaterie.

↓ La suite plus bas

Je vous fais un petit Top 3 des produits BARÚ que je préfère…

1/ Forest Berry Caramel Hippos
Des hippos au chocolat noir, garnis d’un caramel tendre à la framboise. Un tuerie! J’en quis dingue. C’est la parfaite gourmandise de fin de repas.

2/ Fluffy Marshmallow Chocolate Powder
Il s’agit d’une poudre de cacao maison -qui me rappelle beaucoup celle de Starbucks- très aromatique, accompagnée d’un assortiment de marshmallows. Ça me rappelle un peu la Nouvelle-Zélande. C’est comme cela que l’on déguste le chocolat chaud là-bas!

3/ Guimauves au Caramel avec Fleur de Sel
Aussi légère qu’un nuage, la guimauve fond en bouche. Elle est recouverte d’un chocolat craquant et d’un nappage caramel… Miam!

Les chocolats belges BARÚ sont disponibles chez Monoprix pendant les Fêtes de Noël, et sur le site de la marque, qui fait aussi office d’e-shop. Je vous conseille d’aller y faire un tour!

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Le bloc-notes Non classé Ration déco

Souriez, c’est la rentrée!

02/09/2013

À chaque fois que je pose les yeux sur le titre de ce billet, je ne peux m’empêcher de rire! Si la Rentrée s’apparente plus à une épreuve pour certains, moi, je l’ai toujours attendue avec impatience. La Rentrée apporte toujours un lot de nouveautés qu’il me tarde de découvrir. Je dresse souvent une liste de choses à faire, ou d’objectifs à atteindre. Bref, je m’organise. Alors, comme c’est aussi la rentrée du blog (je mets entre parenthèses la catégorie « Paname estival »), je me suis fixée quelques bonnes résolutions… Et j’en profite pour vous montrer « un bout » de mon nid parisien…

Et vous, comment la vivez la Rentrée?

1. Trouver le secret du bonheur!
Pas facile, vous allez me dire. Mais je pense que le bonheur se rencontre dans « l’accomplissement », tant professionnel que personnel. J’ai beaucoup de projets, et j’espère qu’ils verront le jour. En tous cas, je ferai tout pour!

2. Développer mon blog.
Depuis que j’ai commencé l’aventure Le canard ivre, je me sens plus accomplie, justement. J’y vais doucement, vue que je ne suis ni « Web Designer » ni « Community Manager »… J’essaie simplement de proposer des billets de qualité et qui me ressemblent. Je veux continuer à peaufiner tout ça, me fixer des règles, ne pas baisser les bras lorsque tout devient compliqué…

3. Voyager plus.
Voyager ouvre et apaise l’esprit. Je veux continuer à découvrir le monde!

4. Développer la rubrique « sportive » du blog.
Comme je l’ai déjà dit ici, je suis passionnée de sport depuis bien longtemps. Pas un jour -ou presque-, où je ne m’entraîne pas. Le sport est une drogue, un style de vie. Je recherche toujours le « format » de mes billets, mais je compte bien partager cette passion avec vous.

5. Trouver le temps pour lire un peu plus.
C’est la rentrée littéraire, et j’ai décidé de me donner le temps de parcourir le rayon « nouveautés » de la Fnac, afin de me laisser surprendre par le talent d’une belle plume. Trouver le temps ou se donner le temps? Plutôt la deuxième option.

1. Set de tampons alphabet: Muji
2. Petite enveloppe "Le secret du bonheur est ici": My Little Box
3. Vase soliflore en porcelaine Emotion: Aldo Bakker pour Designer Box
4. Tapis à imprimé mexicain: acheté au Mexique
5. Barre de céréales: N.A (Nature Addicts)
6. Tarte aux pommes et fin du monde: Guillaume Siaudeau (léger et drôle)
7. Set Bol 4 en 1 en bambou Beatrix: Habitat

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La course des nuages

25/08/2013

Bonjour mes beautés! Un dimanche matin pluvieux et un été qui s’achève. Aujourd’hui, le ciel semble tout triste, comme si, lui aussi appréhendait la fin des beaux jours. Un été très agréable pour ma part, et que j’ai passé pour la première fois à Paris.

Tout les matins, j’avais un petit rituel: faire ronronner la cafetière, tout en dressant une table improvisée sur mon balcon. Et chaque matin, les premiers rayons de soleil venaient caresser ma peau à l’heure du petit-déjeuner. Cela n’a l’air de rien, mais ces petits moments que je me suis accordés pendant les vacances étaient d’un dépaysement total. D’ailleurs, j’observais le ciel -à défaut de pourvoir apercevoir l’horizon-, et je m’imaginais ailleurs, sur une plage au sable immaculé… Les nuages étaient des petits îlots parsemés dans l’immense océan bleu ciel…

Je vous passe les détails de mes rêveries, mais à ce moment-là, j’ai observé de plus près le comportement des nuages, ou plutôt la course à laquelle ils s’adonnent. Il y en avait des gros et puissants qui poussaient les plus faibles. D’autres, minuscules, préféraient s’isoler dans une parcelle de ciel bleu. Ils avançaient vite, changeait de forme et de couleur en un instant, et partaient au loin courir toujours plus. Quelle beauté! Quelle poésie! Il fallait que je saisisse cet instant, car il ne serait plus. J’ai donc pris mon appareil et je les ai photographiés. Puis, tous les jours, j’ai pris d’autres photos. Dès qu’un ciel me parlait, dès qu’un nuage se distinguait, je capturais ce merveilleux tableau de mon balcon.

Il y a quelques jours, j’ai remarqué en parcourant mes photos que j’avais une très belle collection de nuages. Tous des nuages d’été, des nuages parisiens, des nuages saisis depuis mon balcon. Ils sont pour moi une source d’inspiration, une allégorie du voyage, une invitation au rêve. Du coup, je me suis dit que cela serait bien de partager mes petits souvenirs d’été (à moi), avec vous. Qu’est-ce que vous en dite?

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PS: J’aime beaucoup épingler « les choses qui me parlent » sur Pinterest. J’ai un tableau que j’ai nommé « DREAM », et devinez quoi? Il y a beaucoup de poésie, mais surtout plein de nuages dessus. Jetez-y un oeil…
PS2: Il reste pas mal de choses sympas sur mon vide-dressing…

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Bon dimanche. Je vous embrasse fort de mon petit lit douillet! Mouuahh!

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InstaGlam / Les Gaps

23/08/2013

Je me suis rendue compte, en vidant mes placards, que côté chaussures, mes goûts avaient réellement évolués. Désormais, je privilégie la confort à la beauté. Les talons que je porte -lorsque j’en porte- ne dépassent pas les 8cm de hauteur, et ma collection de sneakers a été multipliée par deux en un an. Il faut dire qu’avec cette mode des « Running & Co », il est difficile de ne pas craquer. Les modèles sport sont de plus en plus léchés, et totalement portables au quotidien. En vue de, cette fin d’été qui approche à grands pas, j’ai cherché un peu partout, un modèle de sneakers confortables, pour mes petits petons qui ont pris goût à la liberté. Mais je voulais aussi pouvoir les porter lors de rendez-vous, pour sortir… Des chaussures tout-terrain quoi. En passant chez Gap, je suis littéralement tombée amoureuse des « Gaps ». Je leur donne ce petit sobriquet, parce qu’elles me font penser aux Vans. Bon, aller je vous explique pourquoi.

Explications:

Je me suis d’abord arrêtée sur le modèle léopard. Chez moi, lorsqu’il y a du « Graoou », je fais toujours « wahou ». Puis je me suis rabattue sur les noires: plus sobres, plus classes, plus ce que je recherchais. La semelle et la silhouette de façon générale font penser aux Vans. Les petit poils qui font office de tissu, ajoutent un côté précieux à la chaussure. On ~~peut~~ les porter sans chaussettes. Enfin, elles sont d’un CONFORT à toute épreuve. J’ai marché toute une journée avec cette agréable impression d’être en pantoufles.

Le bon plan: Gap propose en ce moment -20€ dès 60€ d’achat. Les sneakers coûtent 49,90€. Il suffit de prendre un petit quelque chose en plus à 10€, pour payer payer 40€, et repartir avec les chaussures et un t-shirt par exemple. Elle est pas belle la vie?

Et pour celles qui n’auraient pas un Gap à proximité, « les Belles » sont aussi disponibles sur le site US en version léopard (en marron et en bleu). Et vous, vous les trouvez comment?

Je vous embrasse bien fort!

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L’Histoire du gâteau Cordon Bleu

17/08/2013

Hier soir, j’ai fait une rencontre; Une belle rencontre. Celle que l’on met souvent sur le compte de la destinée, de la chance, ou de la Bonne Étoile… Enfin, chacun appelle cela comme il l’entend. Pour mon père, il s’agit de « providence ». Elle fait partie de celles, qui deviennent rapidement des anecdotes que l’on se raconte en famille. Elle est aussi une rencontre d’été. Celle que l’on peut faire au mois d’août, lorsque les rues de la capitale sont désertées.

Laissez-moi vous raconter l’Histoire du gâteau Cordon Bleu.

Hier soir donc, après un petit repas dans l’un des restos encore ouverts à Paris, on décide (mon chéri & moi) d’aller s’acheter une petite douceur au Daily Monop du coin. Pas un chat dans la rue. La nuit vient de tomber. En sortant, une jeune femme passe devant nous, puis revient sur ses pas. Elle nous demande si on parle anglais. Je lui répond « oui ». De sa petite voix fluette, elle me raconte qu’elle revient de chez Cordon Bleu, qu’elle a un gâteau, et qu’elle en a trop. Je ne comprend pas trop où elle veut en venir. Elle me demande si j’en veux une part, parce qu’elle n’aime pas gâcher la nourriture. « Oui, pourquoi pas, après tout… » Elle ouvre la boite estampillée Cordon Bleu, et laisse apparaître un énorme gâteau en forme de bûche. Elle enlève une étiquette comportant son nom et me le tend. Je me sens aussitôt gênée, et lui demande si a « piece of cake » signifie toute la pièce. Elle sourit, et me dit que oui. Je me sens d’autant plus embarrassée. Je ne comprend pas. Comment la remercier? Puis, tout devient clair. Et oui! Cordon Bleu est une école de cuisine réputée. Cette jolie inconnue y est élève, et le gâteau qu’elle me propose est son ouvrage du jour. Je la remercie, encore et encore. Puis, elle repart comme elle nous était apparue. Je n’ai pas eu le temps de lui demander qui elle était et comment elle s’appelait.

En rentrant, nous avons goûté à ce merveilleux gâteau. Le biscuit aromatisé à la pistache est recouvert d’une ganache au chocolat très douce. Un délice! Mais ce qui est encore plus délicieux, c’est l’histoire de ce gâteau. Je dis donc merci à cette jeune femme, pour son humanité; Un sentiment qui s’oublie si facilement dans une ville comme Paris. Alors, encore une fois, merci!

Humanité
Nom féminin
(latin humanitas, -atis, de humanus, humain)
-Ensemble des êtres humains, considéré parfois comme un être collectif ou une entité morale.
-Disposition à la compréhension, à la compassion envers ses semblables, qui porte à aider ceux qui en ont besoin.

(Source: Larousse)