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J’ouvre mon vide-dressing

15/08/2013

Hello mes beautés! Jour férié pour certains, et grandes vacances -depuis un petit moment déjà- pour d’autres, l’été bat son plein. De mon côté, je fais le tri, j’organise mon petit espace parisien. Je ne suis pas de celles qui sont boulimiques de fringues, où qui n’achètent que de la marque… Je fonctionne par coups de coeur. D’ailleurs, ils ne s’expliquent pas toujours une fois rentrée à la maison.
Vous l’avez compris, donc. J’ouvre un vide-dressing de vêtements/accessoires sur lesquels j’ai craqués, que j’ai portés, que j’ai aimés… Il sera mis régulièrement à jour, parce qu’il me reste pas mal de choses. Que dire d’autre? Ah oui! Je vous mets quelques photos en bas, histoire de vous faire saliver ou pas

Pour accéder à la boutique, il suffit de cliquer sur l’image au-dessus. Sur la Home page du blog, j’ai rajouté un lien dans le Top menu, et une petit icône dans la Sidebar. Et puis, je vous rajoute le lien dessous, au cas où.

http://lecanardivre.tictail.com

Aller, je m’en vais de ce pas bruncher. Ben oui, c’est jour férié!

XoXo

Christelle

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InstaFood/La brioche industrielle

28/07/2013

Hello mes beautés! Je suis de retour de la charmante ville de Lisbonne depuis hier soir. Je vous raconterai tout ça dans un prochain post (même plusieurs)… En attendant de trier mes photos (parce que j’en ai pris des tonnes), je vous ai concocté un instaFood très, comment dire, régressif!
Des bises!

Qu’ils mangent de la brioche! » La célèbre phrase de Marie-Antoinette n’a pas uniquement été entendue de Rousseau (cf Les Confessions). Au goûter d’abord, puis pour le petit déjeuner… La brioche a toujours été tendance. Elle doit sûrement son succès, à sa recette très gourmande: la pâte levée riche en oeufs et en beurre, lui donnent une texture fondante et moelleuse. Aujourd’hui elle se décline différemment d’une région à l’autre. En couronne, truffée de fruits confits, parsemée de sucre Candy, ou encore tressée, elle doit avant tout sentir et avoir un bon goût de beurre frais, et être un peu mouillée.

Maintenant que vous commencez à me connaître un petit peu mieux, vous imaginez bien qu’à mes yeux, toutes les brioches ne se valent pas. Et même, je dirai que je n’ai pas su trouver pour le moment, à Paris, la brioche qui me fait vibrer. Sauf qu’un jour, j’ai décidé de goûter à cette brioche industrielle, (chose très rare pour moi, qui ai l’habitude de confectionner mes gâteaux)… Et je l’ai adorée!! Ne vous inquiétez pas, à part quelques « E machins », il n’y a pas trop de trucs chimiques dedans. Et puis, ce n’est pas comme si j’en mangeais tous les jours!

Je vous explique pourquoi je l’ai aimée plus bas.

Explications:

Dorée comme il faut, et joliment joufflue, elle sent bon le beurre frais. Au moment de couper, la mie généreuse et moelleuse se détache facilement. Le sucre perlé, dont elle est saupoudrée, explose délicatement en bouche. Enfin, un agréable arôme de fleur d’oranger vient parfumer chaque bouchée. C’est la brioche industrielle qui se rapproche le plus (en goût et texture) de la brioche du boulanger.

2,50€ la brioche

Elle est signée Harry’s, alors il est possible de la trouver dans tous les supermarchés du coin.

Lorsqu’elle est un peu moins fraîche, je la fais légèrement toaster dans une poêle, accompagnée de sucre glace ou d’une sauce au caramel. C’est un réel délice.

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À très vite…

13/07/2013

Coucou mes beautés! Il y a bien longtemps que je n’ai rien posté sur le blog… Et pour cause… Je suis débordée!

À l’heure où tous les français pensent « été », « plages » et « bikinis », moi je me mets au travail. Pas drôle, n’est-ce pas? Pas grave, je me rattraperai en septembre… Enfin voilà, je voulais vous indiquer qu’étant en déplacement à Avignon jusque jeudi, il n’y aurait pas ou très peu de nouveautés sur le blog. Quoiqu’un look… Enfin, si je ne m’écroule pas dans ma chambre d’hôtel en rentrant le soir.

Maintenant que les choses sont dites, je souhaite de très bonnes vacances aux « juilletistes », et pour les autres, je vous dis à très vite…

XoXo…

Christelle

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InstaFood / Le Bo bun

03/06/2013

« Dis, on se fait un Bo bun au déj? » Le Bo bun. Le midi, il est la star du bureau. C’est qu’avec tous ses légumes, il donne l’impression de manger sain. Économique, il ravit aussi les papilles, avec son assaisonnement exotique. À Paris, on trouve des Bo buns à peu près partout. J’en ai essayé pas mal, et de très très bon, mais j’avoue avoir toujours un petit faible pour celui de Kim-Ly. Son secret: une sauce inimitable.

Piqûre de rappel pour les retardataires. Le Bo bun, c’est une salade composée à base de vermicelle de riz, soja, oignons, bœuf sauté, concombre, salade émincée, carottes, citronnelle, cacahuètes pilées, coriandre et menthe. Il est ensuite recouvert de nems en morceaux et d’une sauce nuoc-mâm.

Kim-Ly, 86 rue Didot, 75014

Explications:

Les deux nems sont frais et croustillants. D’ailleurs la petite dame les fait cuire en live. La salade et tous les légumes en général, sont finement hachés. Les portions sont généreuses. Le boeuf est très tendre. Les oignons sont bien caramélisées et croustillants. La sauce maison est légèrement relevée. L’ensemble est divinement bon.

8€ le Bo bun

Il est possible d’appeler pour passer commande à l’avance. Tel: 01 45 45 08 05

Kim-Ly est ouvert du Lundi au Samedi, de 11h à 14h30 et de 18h à 22h30, et le Dimanche de 18h à 22h30.

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InstaFood / LE pain au chocolat

28/05/2013

Pour moi, le petit déjeuner idéal rime avec viennoiseries. Si je pouvais déguster l’une de ces petites douceurs chaque matin, je pense que je ne me lèverais jamais de mauvais poil. D’ailleurs, le dimanche, l’étape boulangerie est o-bli-ga-toi-re. Et je suis prête à bouder un brunch, s’il n’en contient pas.

À Paris, le bonheur est à chaque coin de rue. Les boulangeries se font une guerre sans merci. Elles sont ouvertes tôt et tard, proposent des formules alléchantes, et bradent même leurs friandises le soir venu. Mais il semblerait que trop de choix, tue le goût. Le pain au chocolat, soit mon meilleur ami, ressemble une fois sur deux à un vieux papier mâché difforme. Et dans la bouche… Le feuilletage se transforme en millions de confettis indigestes.

Alors, je goûte, je retiens, je note… Et le pain au chocolat qui se rapproche le plus de la perfection, pour moi, et pour le moment, sort des fours d’une petite boulangerie du 15ème arrondissement.

Aux Délices de L’étoile, 337 rue de Vaugirard, 75015 Paris

Explications:

J’aime beaucoup la dorure brillante sur le dessus. La pâte levée feuilletée est maîtrisée. On distingue clairement le feuilletage, mais le tout reste bien brioché. En bouche, on sent le beurre frais, et un léger goût de levure. Il y a deux barres de chocolat épaisses et gourmandes. Après avoir refroidi, le chocolat fond toujours autant.

1,20€ le pain au chocolat

Le dimanche, les pains au chocolat sont cuits tout au long de la journée, en fonction du volume vendu. Mais j’ai remarqué qu’à 11h30, ils sortaient tout chauds du four.

Aux Délices de L’étoile, est ouvert du Jeudi au Lundi de 6h30 à 20h30.

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T.D.H. n°2: À quoi pensent les hôtesses lorsqu’elles sourient?

21/05/2013

Say cheese!

« Et puis, soyez souriantes…! » Cette petite formule ponctue chaque phrase des « bookeuses ». J’entend par « bookeuses », les « chargées de production » comme elle aiment s’appeler, les filles qui s’occupent de mettre en place une mission. Elles sont le lien entre les hôtesses qu’elles recrutent, et le client. Et ce client bien sûr, il veut des sourires à foison, en grappe, et même en collier. Alignées comme des dents, les hôtesses prennent racine sur leurs aiguilles, en rabâchant les formules de politesse. « Je vous souhaite la bienvenue Monsieur », « Souhaitez-vous laisser un vestiaire Monsieur? », « Mais je vous en prie Monsieur », « Merci Monsieur »…

Mais qu’en est-il réellement? À quoi pense l’hôtesse lorsqu’elle sourit à s’en briser la mâchoire? Si montrer ses dents exprime généralement le sentiment de bonheur, il est aussi possible d’avoir une dent contre quelqu’un ou de montrer les dents. Voici donc, mon top dix des pensées qui se cachent derrière les sourires de l’hôtesse.

 

Le Top 10 des sourires d’hôtesse

 

10. « Oups je crois qu’il a vu que je n’étais pas sincère. » C’est ce que se dit l’hôtesse lorsqu’elle y a été un peu fort. Ici, le sourire est carnassier, et souvent suivi d’un petit rire strident.

9. « Oui et bien non, je n’ai pas passé une bonne soirée. Moi, je t’ai regardé picoler. » Lorsque l’hôtesse travaille de nuit, elle s’attend à recevoir des personnes qui viennent s’amuser. En quelques heures, les invités s’encanaillent à coup de grandes rasades d’alcool, et de petits fours. L’hôtesse est censée avoir fini sa mission depuis trente minutes, mais quelques personnes ont décidé d’investir la piste de danse. Lorsqu’ils sont enfin poussés vers la sortie, il y a toujours quelqu’un pour dire: « Ouf, quelle soirée! On s’est bien amusés hein les filles? »

8. « 1, 2, 3, 4, 5… Il y a cinquante femmes qui portent des talons de plus de 8 cm… » L’hôtesse n’est pas très brillante, autrement, elle ne serait pas hôtesse. Néanmoins, grâce à son métier, elle apprend à compter, classer et chanter. Lorsqu’elle doit rester debout devant une porte, il lui arrive de s’ennuyer. Les yeux dans le vide, elle se met alors à compter. Puis, elle se rend compte de ce qu’elle est en train de faire. Elle cherche alors à catégoriser. Elle ne compte que les femmes portant des talons de plus de 8cm, puis celles ayant eu recours à la chirurgie esthétique. Enfin, elle fredonne le tout, en souriant bien sûr.

7. « Je n’ai plus de pieds, je ne vais jamais tenir! » Souvent, l’hôtesse sourit pour détourner l’attention du client. Elle se dit: « Si je lui fais un grand sourire, il ne remarquera peut-être pas que j’ai enlevé mes talons ». Elle se dandine de gauche à droite, pousse des petits gémissements lorsque personne ne l’observe, regarde ces pieds en forme de pointe. Et lorsqu’on lui demande si ce n’est pas trop difficile de tenir toute une journée debout sur ses échasses, elle sourit de nouveau en faisant valoir ses compétences: « Vous savez, c’est une question d’habitude! »

6. « Non je ne suis pas plombière, ni informaticienne. Et je ne suis pas ta bonniche aussi. » L’hôtesse est payée pour sourire, et c’est tout. Elle peut tenir un vestiaire, remettre un prix, prononcer quelques merci, mais au delà de ces compétences, elle ne répond plus de rien. C’est que certains confondent parfois hôtesse et bonniche. Engoncée dans son tailleur démodé, elle ne peut techniquement répondre à toutes les demandes. Ainsi, elle décline systématiquement d’un sourire, les propositions de faire le ménage, porter des cartons qui font son poids, réparer une lumière ou un ordinateur. Et pour les cafés, et bien le plus souvent, il y a un maître d’hôtel. Et lorsqu’il s’éclipse cinq minutes pour aller aux toilettes, il suffit d’appuyer sur le bouton « on ».

5. « Si, si donnes moi de l’eau s’il te plaît! Je suis aussi sèche que les jambes de mémé. » Après quelques heures à donner des indications: « Le vestiaire est sur votre droite. Vous descendez les premiers escaliers, et ensuite vous tournez sur votre gauche… », l’hôtesse est complètement déshydratée. Elle commence à déglutir avec peine. Elle remarque aussi l’écume qui se forme sur les bouches de ses autres collègues. Il lui faut absolument un verre d’eau. Le problème est qu’elle n’a pas le droit de boire devant le client. Alors, lorsque quelqu’un lui propose un verre, elle sourit poliment en lui indiquant qu’elle n’a pas soif.

4. « Mais comme t’es pas drôle! » Il arrive souvent que l’hôtesse doive supporter la compagnie d’invités indésirables. Des intrus oui, parce que personne ne semble vouloir leur tenir compagnie. Mais pourquoi donc? Ces invités ont très souvent trop mangé de Gad Elmaleh au petit déjeuner, ou ont pensé qu’ils seraient enfin drôles, en apprenant par coeur les Petites Annonces d’Élie Sémoun. Pas de bol, ça ne fonctionne pas. Néanmoins, l’hôtesse qui est payée pour sourire, accompli son devoir avec professionnalisme: rire de tout avec n’importe qui.

3. « Mais tu me prends vraiment pour une c***e ». L’hôtesse reçoit souvent des instructions du client. Ce dernier lui fait part des événements qui vont suivre, et des missions qu’elle sera amenée à remplir. Il s’agit souvent de récupérer des boitiers de vote à la fin d’une Assemblée générale, d’effectuer un passage micro, ou d’indiquer le chemin à suivre. Mais parfois, le client se perd dans les explications. Ah non, j’oubliais! Il parle à une hôtesse. Il prend soin de bien articuler et de mimer ce qu’il dit: « Les invités arrivent par la gauche. Donc c’est de ce côté-ci, vous voyez? » – « Merci, aujourd’hui j’ai enfin appris où se trouvait ma gauche ». L’hôtesse un peu gauche, sourit de cette charmante attention.

2. « C’est vraiment la dernière fois que j’accepte une mission. » Lorsque l’hôtesse n’en peut plus, elle se confie à ses collègues. « Ce n’est pas possible de nous laisser dans le froid sans manteau à attendre! » Oui, en hiver, l’hôtesse est souvent malade. Elle a calculé que 23 euros, c’est ce qu’elle gagne en presque trois heures. Lorsqu’elle demande au client de mettre le chauffage, il répond que lui aussi a froid! L’hôtesse sourit poliment et promet d’arrêter de se rendre malade pour être hôtesse. Une semaine après, elle accepte une nouvelle mission à la sortie du métro.

1. « J’EN PEUX PLUS! P****N DE M***E… AAAAAHHHH! Abandon de poste ce n’est pas si grave? » Voici la pensée numéro une qui se cache derrière le sourire d’une hôtesse. À chaque mission, cette dernière ne peut s’empêcher de penser au moment où elle va tout plaquer. C’est en quelque sorte le rêve de l’hôtesse. Elle a froid, ses pieds lui font mal, elle est debout comme un piquet depuis six heures, et on lui annonce que sa pause est repoussée. L’hôtesse hurle alors intérieurement, mais elle sourit toujours extérieurement.