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Stretching : la chaîne postérieure

02/03/2017

Je pense que certain(e)s attendaient ce billet avec impatience… 😀 Et pour cause, suite à cet article -qui apparemment vous avait plu-, j’ai promis de poster une vidéo présentant mes postures d’assouplissement préférées ! Bon, disons que le quotidien et les vacances sont passés par là… Et puis, j’y ai repensé en Nouvelle-Calédonie justement, la veille de mon départ. Ni une ni deux, j’ai embarqué mon appareil photo, mon trépied et mon tapis de yoga pour une petite séance de stretching en bord de mer.

Si le sujet vous intéresse, n’hésitez pas à re-lire les articles ci-dessous :
Cyphose : 4 exercices pour s’étirer et gagner en mobilité
Comment s’étirer en extérieur après une sortie running ?

Tout d’abord, il est important de rappeler qu’il existe plusieurs types d’étirements. Or, pour la majorité des sportifs amateurs « étirement » rime souvent avec « étirement passif ». Ce dernier consiste à la mise en tension du muscle au repos, soit un allongement de ce dernier pour gagner de l’amplitude. Lorsque vous consacrez une séance au stretching, pensez à vous assouplir plutôt qu’à vous étirer; Assouplir signifie « gagner en souplesse et en amplitude », donc rester un peu plus longtemps dans la phase d’étirement (jusqu’à 1 minute), alors qu’étirer signifie « ré-harmoniser les tissus » !

Pour cette première vidéo (Et oui, il y en aura d’autres ! 😉 ), j’ai voulu travailler principalement sur la chaîne postérieure (arrière des jambes + dos). Pour vous aider à comprendre, l’action des chaînes musculaires sur notre colonne vertébral peut se comparer à la corde d’un arc qui serait trop tendue et trop courte (si l’on ne bouge pas assez ou si l’on ne s’étire pas assez). Le bois de l’arc subit une déformation, se cambre et au final, souffre. Chaque jour, nous sollicitons, renforçons nos chaînes musculaires. Néanmoins, la posture assise prolongée a pour conséquence de nous raidir, car nous ne savons plus utiliser cette chaîne postérieure enfoncée dans un fauteuil.

Le but de l’étirement de la chaine postérieure est de soulager l’arrière des jambes, la zone sacro-lombaire, le haut du dos, de travailler la souplesse de vos fibres musculaires, voir de gagner en souplesse, et d’avoir une belle posture ! En revanche, n’oubliez pas que votre dos doit toujours rester bien droit. Aussi, évitez les cassures, les cambrures excessives, les inclinaisons latérales mal contrôlées.

Je vous laisse avec cette petite vidéo. J’espère qu’elle vous aidera a créer la séance de stretching parfaitement adaptée à vos besoins.

A très vite, Christelle ♥

Photos : Mehdi Têtard

Je porte : Ensemble Lululemon – Kit de Yoga Care Fitness.

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Cyphose : 4 exercices pour s’étirer et gagner en mobilité

25/10/2016

L’autre jour -suite à de nombreuses demandes-, je vous donnais quelques pistes pour comprendre un peu mieux la cyphose dorsale (= voussure du dos)… Je ne vais pas revenir en détails sur « le pourquoi du comment », mais plutôt vous donner les clés -à travers deux ou trois articles 😉 – pour vous aider à minimiser voire corriger l’hypercyphose.

N’hésitez pas à re-lire cet article sur l’hypercyphose.

Une hypercyphose, (je préfère le terme « attitude cyphotique ») se caractérise par des épaules rentrées vers l’avant et des omoplates relâchées. Elle peut-être causée par une malformation vertébrale, la pratique d’un sport dit « cyphosant » (je pense à la boxe ou au cyclisme), par une mauvaise attitude posturale (sédentarité et position assise prolongée), par une déséquilibre musculaire, ou par un verrouillage général.

Qu’est-ce qu’un verrouillage musculaire ?
Le verrouillage est à la fois la conséquence d’une mauvaise attitude posturale prolongée (position assise, chaise inconfortable et inappropriée, tête baissée en permanence pour regarder votre smartphone…) et d’un manque de travail de souplesse et de mobilité pour compenser. Pour résumer, vous ne vous tenez pas bien, et vous vous enraidissez au fil du temps; Les moyens d’union (muscles, disques, etc.) des articulations se rigidifient, les ligaments perdent leur élasticité… Vous devenez moins mobile.

Qu’est-ce qu’un déséquilibre musculaire ?
Les déséquilibres musculaires correspondent à « un dérèglement entre la longueur et la force de deux groupes musculaires opposés » (la chaîne antérieure -le biceps-, et la chaîne postérieure -le triceps- par exemple). Dans le cas de l’attitude cyphotique, il s’agit d’un déséquilibre au niveau de la ceinture scapulaire. En effet, a force de rester assis(e) et/ou d’abuser d’exercices comme le développé couché, les pompes, etc., vous développez à terme une hyper-tonicité des muscles de la ceinture scapulaire antérieure, et une faiblesse des rétracteurs des omoplates.

Lutter contre cette « mauvaise posture » prend du temps ! Il faut réapprendre à vous tenir droit(e) en étant conscient(e) de la position de votre corps. Il faut adapter votre entraînement via un travail de renforcement musculaire adapté…, et il faut aussi et surtout vous ETIRER souvent !

Photos : Mehdi Têtard

Je porte : Top H&M – Short de Running Speed Lululemon – Chaussures de Training Under Armour – Tapis de Yoga Casall.

1/ Assouplissez et soulagez votre dos

Pour vous donner une idée, la colonne vertébrale est comme un ensemble de muscles qui dépendent les uns des autres. Chaque étage de votre colonne peut influer sur une autre partie de votre dos. Les étirements que je vous propose, doivent vous permettre de prendre conscience du « bon » placement de votre colonne vertébrale, et de votre placement dans l’espace. Essayez de ressentir les muscles engagés (= contractés), et n’hésitez pas à rester quelques secondes sur les phases de rétractation des omoplates !

Dos rond / dos plat
Vous êtes debout, les talons sous les hanches et le dos bien droit. Inspirez, ouvrez la cage thoracique et tendez vos bras en croix; Vous devez sentir vos omoplates se rétracter. Soufflez, relâchez le buste vers l’avant en fléchissant légèrement vos jambes. Attrapez l’arrière de vos cuisses/mollets, ramenez votre menton au sternum et arrondissez votre dos comme un « chat qui s’étire ». Rester au moins 30 secondes sur chaque phase. Répétez l’enchaînement 3 fois.

Posture de l’enfant
Vous êtes en position de quadrupédie, les mains sous les épaules, et les genoux alignés aux hanches. Venez vous assoir sur vos talons en gardant vos bras tendus vers l’avant. Ajustez votre position en ouvrant plus les genoux, en rétractant vos omoplates, etc. Rester au moins 30 secondes sur chaque phase. Répétez l’enchaînement 3 fois.

Par ailleurs, un travail complémentaire d’assouplissement des ischio-jambiers peut également être intéressant. En effet, des ischio-jambiers trop raides peuvent provoquer une hyperextension du dos, que vous compensez en arrondissant ce dernier…

N’hésitez pas à re-lire cet article sur les étirements après une sortie running. 😉

2/ Améliorez la mobilité de votre épaule

Pour faire simple, étirez ces muscles antérieurs trop toniques (= courts, tendus) !

Posture du chameau
La posture du chameau étire le dos, assouplit les épaules et permet d’étirer toute la chaîne antérieure (quadriceps, abdominaux, pectoraux).
A genoux, placez vos mains sur vos hanches et montez le sternum vers le plafond en resserrant les omoplates au niveau du dos. Puis -si vous le pouvez-, placez vos mains sur les talons. Rester au moins 30 secondes sur chaque phase. Répétez l’enchaînement 3 fois.

Etirement des pectoraux
Vous êtes en position de quadrupédie, les mains sous les épaules, et les genoux alignés aux hanches. Placez votre main droite à l’extérieur, et tournez votre buste vers la gauche, de sorte à « écraser » l’épaule. Rester au moins 30 secondes sur chaque phase. Répétez l’enchaînement 3 fois de chaque côté.

Pour aller un peu plus loin, je vous conseille vraiment d’aller fureter du côté du yoga et certains mouvements de mobilité préconisés en CrossFit; Je pense notamment à la « posture du poisson » et à « l’Anterior Compartiment Smash » ! 😉

A très vite, ♥ Christelle

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Comment s’étirer en extérieur après une sortie running ?

17/10/2016

Hier, j’ai eu la chance de pouvoir échauffer, étirer et motiver 5000 coureurs lors de la course Elle Run Marionnaud ! Je crois bien que, cette expérience riche en émotions a marqué la première grande étape de ma carrière de coach sportif. Je suis super fière et heureuse de vous avoir accompagné(e)s en live… Pour de vrai ! 😀 #cenestqueledébut

Hier donc, j’ai pu vous coacher lors d’un petit retour au calme. Ce dernier consistait en quelques étirements et mouvements assez simples et fun… Pas très original au final, mais ce retour au calme n’en est pas moins essentiel, même lorsqu’il s’agit de course à pied.

Tout d’abord, il est important de préciser qu’il existe plusieurs types d’étirements. Or, pour la majorité des sportifs amateurs « étirement » rime souvent avec « étirement passif ». Ce dernier consiste à la mise en tension du muscle au repos, soit un allongement de ce dernier pour gagner de l’amplitude. Après une sortie running, les muscles sont encore chauds, la raideur est à son point le plus élevé. C’est à ce moment que l’étirement passif se révèle le plus utile ! Son but ? Redonner au muscle sa longueur de repos. Attention, il ne s’agit pas ici de gagner en souplesse (étirements ≠ assouplissements). Il s’agit plutôt de réharmoniser les tissus !

Si je suis plutôt adepte des étirements post-course aux sol après une bonne douche, je suis consciente qu’en pratique, il est plus facile de les réaliser à l’extérieur après l’effort. En ce sens, je me suis dit que cela vous plairait d’avoir un petit #activreguide pour bien vous étirer en extérieur (sans matériel et sans toucher le sol) après votre run… Par ailleurs, n’hésitez pas à me dire -en commentaire- si l’idée d’une vidéo « live » d’étirements vous tente aussi !?

A très vite, ♥ Christelle

Mes conseils et astuces pour bien s’étirer

→ Étirez-vous au moins 10 minutes après l’arrêt de l’activité. En effet, après l’effort les étirements peuvent bloquer le retour sanguin nécessaire à la récupération et aggraver les microlésions musculaires et/ou tendineuses). Profitez de ce temps pour vous hydrater, admirer le paysage ou instagramer la photo de votre sortie !? 😀

Après l’effort, privilégiez des étirements passifs. Ils consistent en un allongement lent et progressif d’un groupe musculaire pour rechercher un gain d’amplitude.

Etirez-vous lentement, au rythme de votre respiration. Ce retour au calme d’un point de vue physique doit être également un moyen d’atteindre un espace mental de relaxation.

→ Etirez-vous sans forcer sur vos muscles.  Il est important de ne pas « tirer » sur un muscle chaud.

Respectez les limites physiologiques de votre corps. Pour cela, ne dépassez pas 10 à 20 secondes de maintien de l’étirement. Chaque étirement peut être répété 3-4 fois, à condition de ne pas ressentir de douleur. En effet, trop de sportifs favorisent la survenue de blessures en tirant trop sur les insertions, et pendant une durée trop prolongée.

Quels muscles faut-il étirer après un run ?

Il est important de garder en tête que chaque sport est différent, chaque sportif est différent, et que chaque protocole est donc différent ! Vous devez donc adapter votre séance d’étirements en fonction de l’activité que vous venez de pratiquer. Cela me fait toujours sourire de voir des runners s’étirer les triceps après une sortie… 😀

Pour ce qui est du running, je vous conseille de vous concentrer sur les chaines musculaires postérieures et antérieures des membres inférieurs. 😉

Les ischio-jambiers :
Ces exercices (photo 2 & 3) sollicitent les muscles derrière la cuisse.
1/ Vous êtes debout, le dos bien droit. Posez votre talon droit devant vous, pied flex. Poussez vos fesses vers l’arrière en fléchissant la jambe gauche (jambe arrière). Avec votre main opposée à la jambe étirée (ici la main gauche), attrapez l’extérieur de votre cuisse ou de votre tibia tout en gardant le dos droit. Alternez avec la jambe gauche. Ce premier exercice sollicite aussi beaucoup le mollet. 😉
2/ Vous êtes debout, le dos bien droit. Croisez vos jambes (passez votre pied droit derrière le gauche). Fléchissez-les légèrement et laissez tomber votre buste vers l’avant. Essayez petit à petit de tendre votre jambe arrière en la repoussant avec votre jambe avant. Alternez avec la jambe gauche.

Le quadriceps 
Cet exercice (photo 1) sollicite l’avant de la cuisse. Vous êtes debout, le dos bien droit. Attrapez votre coup de pied droit et ramenez le talon aux fessiers. Effectuez une rétroversion du bassin (= pousser le bassin vers l’avant) en gardant les deux cuisses bien alignées. Alternez avec la jambe gauche.

Les adducteurs
Cet exercice sollicite les muscles intérieurs de la cuisse. Vous êtes debout, les jambes écartées d’environ 2 fois la largeur de vos épaules. Fléchissez le genou de la jambe droite (genou en ligne d’orteils) et faites basculer votre poids du corps de ce côté (vous pouvez poser votre main ou coude sur la jambe fléchie). La jambe droite est contractée et vous sentez votre adducteur gauche (jambe tendue) s’étirer. Alternez avec la jambe droite.

Le mollet
Vous êtes debout. Faites un grand pas vers l’arrière avec votre jambe droite (photo 4). Fléchissez la jambe avant (jambe gauche) et enfoncez le talon arrière dans le sol (dos bien droit). Faites basculer votre poids du corps vers l’avant pour créer une opposition entre le sommet du crâne et votre talon. Alternez avec la jambe gauche.

Les fessiers
Cet étirement (photo 5) sollicite (légèrement) les muscles fessiers. Vous êtes debout, le dos bien droit. Placez votre cheville droite au dessus de la rotule gauche. Poussez vos fesses vers l’arrière et fléchissez la jambe gauche comme pour vous assoir, en gardant le dos bien droit. Laissez tomber votre genou droit vers l’extérieur (vous pouvez aussi vous aider avec votre main). Alternez avec la jambe gauche.

Photos : Mehdi Têtard

Je porte Brassière Hero Racer 2.0 Reebok – Débardeur de Training Nike via Zalando – Legging One Series Retina Reebok – Chaussures de Running Adizero Boston 6 Adidas.

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Mon Training Diary #4

01/11/2015

Avant de commencer ma formation*, je ne pensais pas que l’enseignement et/ou l’apprentissage étaient aussi étroitement liés aux ÉMOTIONS. Je me rappelais vaguement avoir eu le béguin pour mon professeur d’Histoire-Géo., d’avoir détesté celui de Mathématiques, et d’avoir admiré ma prof. de Littérature… Mais je ne me doutais pas que ma relation à l’autre (ici au professeur) pouvait être aussi impactante sur la matière que j’allais aimer ou pas, et sur mes choix d’orientation ! J’ai opté pour un Bac Littéraire et un Master de Lettres Modernes, parce que « je me sentais plus Sartre qu’Einstein« . Je n’aimais et ne comprenais pas les Sciences… Ou plutôt, je pensais ne pas les aimer !

La semaine dernière, nous avons parlé des rapports humains dans un cours de Fitness. Parce que oui, le cours collectif -au même titre qu’un cours de Mathématiques- est un échange humain entre un coach/professeur et des adhérents/élèves ! En effet, le coach transmet son savoir, son énergie et un peu de lui lorsqu’il donne un cours, et l’adhérent répond/s’engage en fonction de ce qui lui a été donné. Mais il arrive parfois que le courant ne passe tout simplement pas !! Je suis sûre qu’il vous est déjà arrivé de ne pas aimer quelqu’un dès le premier regard…, n’est-ce pas ? Ou de vous dire que vous n’aviez pas eu de « feeling » ! Et bien dans un cours collectif, il arrive souvent d’être confronté(e) à ce genre de situation; Vous n’aimez pas la façon dont le coach s’exprime, les exercices qu’il propose, sa « manière » de faire les choses… C’est difficile à expliquer, mais vous ressentez à ce moment-là une émotion négative qui vous gène, et qui vous pèse. Du coup, vous n’allez plus à son cours, ou vous lui faites comprendre que ce dernier n’était pas à votre goût ! Tout ce que je viens de vous décrire, toutes ses émotions, influent sur votre façon d’appréhender le sport. Si le coach ne vous « parle » pas, il est certain que vous détesterez l’activité qu’il vous enseignera ! C’est un peu comme à l’école…

Bref, je dois vous avouer que la pilule a eu du mal a passer pour moi ! J’ai tellement envie d’apporter un peu de je-ne-sais-quoi à tous les adhérents qui franchissent le seuil de ma salle de cours ! Je n’arrivais pas à me dire qu’il était fort probable que certains n’aiment pas ma façon d’être… Et puis cette semaine, j’ai été confrontée à cette situation. Une dame a voulu partir du cours dès l’échauffement. J’ai essayé de la retenir, mais elle m’a répondu : « non, je n’aime pas ce genre de cours » ! Je ne comprenais pas… J’ai réussi à la retenir et à trouver la raison de son refus de communiquer. Cette dame avait un gros gros problème de coordination; Elle se sentait en échec face à des mouvements qu’elle n’arrivait pas à reproduire… J’ai donc décidé d’improviser une nouvelle trame de cours, mais les autres se sont ennuyés ! J’ai gagné la confiance d’une personne, et perdu celles de plusieurs autres. Qu’aurais-je dû faire ? Fallait-il la retenir à tous prix comme je l’ai fait ce jour-là ?

Si je devais re-vivre cet instant, je pense que je l’aurais laissée partir. Malheureusement, on ne peut pas plaire à tout le monde ! J’ai été submergée par mes émotions, et je les ai laissées me gouverner. J’avais vraiment envie de pleurer, j’avais peur d’échouer, de ne pas réussir à finir ce cours. J’ai transmis toutes ces émotions négatives aux autres personnes présentes à mon cours, et je n’ai pas réussi à remplir ma mission; Ma peur d’échouer m’a condamnée à l’échec. À la fin de ce cours de Power Sculpt*, je suis allée m’excuser auprès des personnes présentes. Entendre des phrases comme « je me suis vraiment ennuyé(e) », fait vraiment mal sur le moment. Mais cette expérience m’a permis de comprendre ce qu’avait essayé de nous dire Céline*: Un cours collectif est avant tout une histoire de rapports humains dans un temps donné. Vous devez apprendre à vous connaître et à contrôler vos émotions pour enseigner et vous adapter aux émotions des autres.

La morale ? En fait, il y en a deux. La première est, qu’on ne peut pas plaire à tout le monde. Et, être coach sportif, c’est aussi inhiber ses émotions pour écouter celles des autres ! Je pense qu’avec ça, il est possible de devenir un BON éducateur sportif, même si cela ne suffit pas ! Parfois, le courant ne passe vraiment pas… Et il faut s’y résoudre ! 😀 En revanche, je vous encourage vraiment à essayer des méthodes d’apprentissages différentes; Parfois on croit ne pas aimer quelque chose (un cours, etc.) alors qu’il s’agit simplement de quelqu’un (une pédagogie, etc.).

Je vous embrasse très fort mes beautés, et je vous donne rendez-vous dans deux semaines, pour un nouveau volet de Mon Training Diary ! ♥

xx. ◊ Christelle

*Piqûre de rappel pour ceux/celles qui nous rejoignent… 😉 Cette année, j’ai décidé de reprendre mes études, et de suivre une formation de 11 mois (BPJEPS AGFF = brevêt Professionnel des activités gymniques de la forme et de la force) pour devenir coach sportif. À la clé, un diplôme me permettant de dispenser/d’encadrer/d’animer des cours collectifs et de coacher sur un plateau de musculation/en extérieur, etc. En somme, il s’agit d’une petite parenthèse « sportive » de 11 mois, et dont vous pouvez découvrir les détails ici !
* Cours de renforcement musculaire plutôt cardio.
* Directrice de l’IMF (mon école deformation).

Photos: MTC

Je porte: Brassière Nike Pro Classic –  Top Elastika Solid Nike (P/É15) – Collant Gris Casall – Chaussures de Running ZPump Fusion Reebok.

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Mon Training Diary #2

02/09/2015

Il y a deux semaines, je vous annonçais ma rentrée pédagogique*, après 15 jours d’observation en structure d’accueil (un CMG Sports Club pour moi !). Vous vous souvenez ? J’étais toute excitée, et -surtout- stressée de découvrir ce qui m’attendais…

Lundi matin; C’est Céline, la directrice de l’école qui nous a accueilli: « Bonjour ! Vous n’êtes-pas en tenue de sport ??? » Ah, il fallait directement venir en tenue ! Nous n’avions pas été prévenus, et avions tous fait un effort vestimentaire pour cette rentrée; Dommage. C’est à ce moment là que j’ai compris que ma vie ne serait que gymwear pendant un an… 😀 Après un tour de table pour faire connaissance, Céline nous a parlé d’un examen qu’il nous faudrait valider pour commencer l’année. Au fond de moi, je me disais: « ENCORE ! Après les TEP (Tests d’Exigences Préalables du BPJEPS AGFF des mentions C « Forme en cours collectif » et D « Haltères, musculation et Forme sur plateau »), et les différents tests -écrits et physiques- de sélection des écoles, les dossiers et contrats à remplir, signer, et les multiples réunions de rentrée, ils veulent encore nous tester ! » Sauf que cette fois-ci, nous avons été notés sur notre capacité à prendre en charge et conseiller un pratiquant en cours collectif et sur un plateau de musculation; Nous avons découvert le métier d’éducateur sportif !

Cette première quinzaine de cours a été consacrée à la préparation des EPMSP: les Exigences Minimales Préalables à la Mise en Situation Pédagogique. Ce dernier test, et tout premier d’une longue série 🙂 , permet d’obtenir l’autorisation d’exercer le métier de coach -le temps de valider son diplôme- pendant 1 an ! Autrement dit, il est indispensable pour continuer la formation ! Grâce à ce « Graal », les coachs stagiaires peuvent faire une demande de carte professionnelle provisoire auprès de la DRJSCS (Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale), et exercer légalement contre rémunération.

Alors, comment ont-été organisées ces deux semaines de tests ? Nous avions cours tous les matins. Le premier lundi, nous avons suivi et décortiqué un cours d’abdos-fessiers, puis nous avons donné ce même cours à nos camarades-cobayes. Le mardi, nous avons travaillé sur la musique fitness à l’aide d’une trame de renforcement musculaire; Comment compter les blocs musicaux (= tempo), quand, comment et où parler ? Cette étape a été particulièrement difficile pour moi… Après 10 ans de fitness, je me suis rendue compte que je m’en remettais souvent, si ce n’est tout le temps, aux indications données par le prof. C’est vrai ! La musique est entraînante et les mouvements se combinent si facilement dessus. Ça paraît logique, tellement naturel que l’on oublie parfois tout le travail qu’il y a derrière. Si vous n’êtes pas convaincu(e)s, je vous encourage à faire l’essai; Essayez-de faire des squats ou autre mouvements sur la musique en 2 temps, puis en single, ou même en 4 temps, etc… Le mercredi, nous avons découvert le plateau de musculation et toutes ses « machines de torture » ! Nous avons appris à utiliser ces appareils de musculation, à les régler et à citer tous les muscles engagés. En gros, il m’a fallu faire le deuil de l’anatomie « vulgarisée » et simplifiée. Ainsi, les « lombaires » sont devenues les spinaux profonds et les « épaules », les deltoïdes, etc.

Pendant la semaine qui a suivi, nous avons travaillé sur nos trames de cours, appris les muscles et les faisceaux qui les composent par ♥, répété les mêmes mouvements des centaines de fois, devant nos camarades, devant les profs… Nous nous sommes préparés à donner notre premier cours collectif (AF, renforcement musculaire, musculaire, stretching tirés au sort), et notre premier coaching en plateau de musculation (appareil de musculation tiré au sort) ! Je suis tombée sur le cours de stretching, et la chaise romaine; Le sort a été plutôt clément avec moi ! 😀 Ces journées ont été très stressantes et épuisantes. Il a fallu tenir les passages de tous les élèves, apprendre tout un tas de termes nouveaux en très peu de temps, et continuer à travailler en club les après-midis.

La morale ?  Un bon pratiquant ne fait pas un BON coach. Pratiquer et aimer le Fitness ne suffit pas pour l’enseigner correctement, et même l’enseigner tout court ! Il est vraiment difficile -du moins au début- de penser à tout: la musique, les consignes de sécurité, les astuces, les placements… Toutes ces prérogatives au métier de coach sportif ne sont pas innées. Il faut apprendre, répéter sans cesse, être à l’écoute de tout le monde au même moment, tout en effectuant les mouvements avec précision et justesse. Certains disent qu’il faut être une femme pour être un bon coach (= faire plusieurs choses en même temps). Mois, je pense plutôt qu’il faut être un sportif studieux généreux et passionné ! 😉

Je vous embrasse très fort mes beautés, et je vous donne rendez-vous dans deux semaines, pour un nouveau volet de Mon Training Diary ! ♥

Je profite de cet article pour vous remercier une nouvelle fois de votre soutien et de vos encouragements au quotidien ! #LOVEYOU

xx. ◊ Christelle

*Piqûre de rappel pour ceux/celles qui nous rejoignent… 😉 Cette année, j’ai décidé de reprendre mes études, et de suivre une formation de 11 mois (BPJEPS AGFF = brevêt Professionnel des activités gymniques de la forme et de la force) pour devenir coach sportif. À la clé, un diplôme me permettant de dispenser/d’encadrer/d’animer des cours collectifs et de coacher sur un plateau de musculation/en extérieur, etc. En somme, il s’agit d’une petite parenthèse « sportive » de 11 mois, et dont vous pouvez découvrir les détails ici !

Photos: MTC.

Je porte: Brassière Hero Power 2.0 ReebokDébardeur de Running Dri-Fit Cool Strappy NikePantalon de Training Nike Legend 2.0 Mega Liquid TightChaussures de Training Flyknit Zoom Agility Nike.

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17/08/2015

Aujourd’hui, c’était la RENTRÉE -pour moi- ! #stressée 😀 Si je vous parle à nouveau (cf l’article Ma petite parenthèse de 11 mois) de « rentrée », c’est parce que je suis en contrat de professionnalisation. Le matin, je suis en cours (théorique ou pratique) à partir d’aujourd’hui, et l’après-midi j’applique l’enseignement qui m’a été donné dans une structure d’accueil*. L’école nous a demandé d’intégrer notre club un peu plus tôt, pour nous familiariser avec la clientèle, et pour observer/suivre les cours proposés, etc. Autrement dit, pendant ces deux dernières semaines, je me suis glissée dans la peau d’un éducateur sportif « titulaire »; En immersion totale, quoi ! 😀

Du coup, j’ai pensé revenir sur quelques points/moments forts de ces derniers jours, en inaugurant une nouvelle rubrique: « Mon Training Diary ». Mon Training Diary sera mon journal de bord durant cette année de formation (« training » signifie aussi bien « entraînement » que « formation »). Je vous dévoilerai mon quotidien de coach stagiaire, je vous parlerai de ce que j’ai vu, appris, et je glisserai aussi des petites anecdotes croustillantes sur les « dessous du métier de coach sportif ». 😉 Bref, j’ai envie de partager cette expérience avec vous !

Il y a deux semaines donc, j’effectuais ma rentrée en tant que coach stagiaire ! Et mes premiers jours ont été WOUAH ! J’étais toute excitée à l’idée d’apprendre à nouveau. C’est d’ailleurs ce qui me plaisait tant avec mon ancien métier de journaliste: continuer à apprendre chaque jour… À mon arrivée au club, je me suis sentie gênée; Moi qui rêvais de « passer de l’autre côté », j’avais du mal à me persuader que j’étais coach. Et puis, ce sont les adhérents qui ont fini de me convaincre: « Bonjour. Excusez-moi, est-ce que vous pourriez me dire si le cours de Body Pump de ce soir est maintenu ? ». Pas un moment, ils n’ont douté de ma fonction… Pour eux, j’étais vraiment coach sportif !

Après avoir rencontré toute l’équipe du club, fait un point avec mon directeur, écouté les conseils avisés de ma tutrice, etc., j’ai commencé à suivre certains cours. Parfois je participais au même titre que les adhérents, et d’autres fois, je me contentais d’observer et de prendre des notes. J’ai vraiment trouvé ça drôle, de voir comment la personnalité du coach influe sur l’ambiance générale de son cours. Il y a des coachs doux et calmes, d’autres plus autoritaires, et puis il y a les « GI Joe » ou les blagueurs, … Chaque cours est le reflet de ce que le prof. veut bien donner (les conseils de placement, l’animation, etc.) à ses adhérents. S’il se sent bien, s’il a envie de partager son amour pour le sport/bien-être, s’il est GÉNÉREUX donc, il trouvera en face, des personnes disposées à l’écouter, et à l’encenser lorsqu’il le faut ! J’essayais de m’imaginer quel éducatrice je serais, tout en notant chaque bonne idée d’exercice ou de phrase « motivante » à donner dans un futur proche…

Lorsque je ne suivais pas de cours, je faisais un tour du « plateau » cardio/de musculation, pour ranger et conseiller/corriger les postures des pratiquants. Ce n’est pas le poste le plus glamour du métier de coach, mais je l’ai trouvé plutôt sympathique. Pendant ces petites « rondes », j’ai fait la connaissance de ceux qui allaient être mes cobayes ! Hihi ! 😀 J’ai appris à les connaître, j’ai observé leurs habitudes, et j’ai donné mes premiers conseils techniques à certains. C’était vraiment cool de voir leur envie de comprendre, d’apprendre à aimer/à contrôler leur propre corps… Le « plateau » est vraiment un lieu de vie important pour le coach et l’adhérent. C’est pourquoi, je ne peux que vous conseiller d’oser demander de l’aide à l’éducateur sportif qui s’y trouve, au moment de votre séance. Il est là pour vous, et n’attend que votre feu vert, pour vous aiguiller et engager la conversation ! En tous cas, en ce qui me concerne ! 😉

Pour résumer, pendant ces deux premières semaines, j’ai pris la température de ma salle -ce terrain de jeu-, qui sera mon quotidien pendant au moins 1 an ! J’ai fait du sport, encore du sport, beaucoup de sport, à ne plus pouvoir déplier les bras/les jambes… Et j’ai observé, noté tous les petits conseils « éclairés » de mes collègues coachs. Néanmoins, suivre plusieurs cours par jour à 100% (il faut bien faire bonne figure devant les adhérents 😉 !), et s’entraîner pendant ses heures de pause n’est pas si facile que cela; Être coach sportif, c’est mettre son corps à rude épreuve au quotidien, et le mien me l’a bien fait remarquer. En semaine, je donnais tout pour motiver les personnes qui étaient à mes côtés (et ils ne se privaient pas de me faire remarquer qu’ils sautaient plus haut ou plus loin que moi !!!!), et le week-end, je m’écroulais de fatigue; Je n’avais plus une goutte d’énergie disponible pour pratiquer une activité « extra » !

La morale ? En fait, il y en a deux. La première est, qu’il n’y a pas de mauvais élève, il n’y a que de professeurs moins bons/investis; J’espère être l’un des ces bons professeurs, un jour… Qui sait ? 😉 Et, si tu as encore envie de t’entraîner alors qu’il s’agit de ton jour de repos, c’est que tu n’as pas TOUT donné lors de tes entraînements. Grâce à cette immersion de 15 jours, j’ai enfin compris ce que le mot repos voulait dire. S’entraîner 7/7J, c’est s’avouer que l’on garde de l’énergie en réserve, que l’on est un peu « grippe-sueur » pendant l’effort. Si vous voulez un bon conseil, lâchez prise !

Je vous embrasse très fort mes beautés, et je vous donne rendez-vous dans deux semaines, pour un nouveau volet de My Training Diary ! ♥

xx. ◊ Christelle

* Je sais que beaucoup d’entre vous souhaitent savoir/essaient de deviner dans quelle structure je suis mon alternance. Je travaille dans un CMG Sports Club, mais je ne souhaite pas -pour le moment- révéler le lieu exact de ma salle. J’espère que vous comprendrez et respecterez cette décision ! 🙂

Photos: MTC.

Je porte: Brassière Pro Classic Nike – Top Session Loose Strap Racerback CasallBrassière Longue Drylite Active MizunoShort One Series Elite Reebok (soldé ici) – Chaussures de Training Free TR 5 Breathe Nike.

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