Monthly Archives

novembre 2015

Fitness Running Sports

Mon Training Diary #5

30/11/2015

J-1 avant décembre et ses festivités… Cette année, j’ai envie de remonter le temps, chasser les secondes, recycler les minutes, et revivre ces dernières semaines. Je coure après ce temps que j’ai n’ai manifestement plus… J’ai l’impression d’engloutir une tonne de connaissances, sans avoir le temps de les digérer. J’ai l’impression d’être submergée par le travail et les échéances. Mon corps est fatigué; Il tiraille de partout, et se rebelle dès que je lui en demande un peu trop. D’ailleurs, j’ai considérablement augmenté mes heures de sommeil. Je dors tous les après-midis (lorsque je le peux) avant de retourner travailler en club. Je me colle des patchs chauffants et décontractants un peu partout, pour soulager les douleurs musculaires/articulaires. Je me supplémente en vitamines D, etc. Je mange plus… Bref, l’hiver est bel est bien là !

N’allez pas croire que je suis démotivée ou que je regrette déjà de m’être engagée dans cette formation*! 😀 Je suis juste fatiguée et stressée. J’ai peur de ne pas réussir, lorsque je vois tout le chemin qu’il me reste à parcourir. En même temps, je me rends compte qu’il ne me reste plus beaucoup de temps pour apprendre et m’améliorer. Je me sens de plus en plus à l’aise lorsque je donne des cours, mais ce n’est pas parfait; Je n’ai toujours pas complètement la musique, et j’oublie encore de donner certaines informations essentielles. Pour moi, ces « posturaux obligatoires » (consignes pour bien réaliser un mouvement) me semblent logiques…, mais je me rends bien compte que la plupart des personnes qui suivent mon cours n’y pensent pas/ne savent pas.
Le Fitness n’a plus le même « goût » une fois que l’on est passé de l’autre côté; Il est moins fun… C’est la satisfaction des adhérents/clients, un sourire, un retour positif, qui le rend beau et fun. Alors, je stresse avant chaque cours ! Sera-t-il à la hauteur ? Est-ce que nous prendrons du plaisir à faire du sport ensemble ?

Je pense que vous commencez à vous rendre compte -et je l’espère- que, devenir coach sportif n’est pas aussi facile que ce que l’on s’imagine. Il faut être bon partout, être fort physiquement et psychologiquement, et se remettre en question tout le temps. Et puis, le corps parfois, décide qu’il n’a pas envie ou qu’il ne peut plus suivre…

Il y a deux semaines, je suis tombée malade…au moment même où je devais passer des épreuves physiques et théoriques ! Le mercredi matin, je commençais par mon épreuve de musculation. J’avais choisi l' »endurance de force », avec 50 répétitions à effectuer en développé couché et en squat. Pour moi, il s’agissait d’une simple « formalité », puisque j’y arrivais dès le début de l’année. Quelques jours avant, j’ai vérifié que je les « passais » encore…
Le matin de mes tests, je me suis levée avec cette sensation d’avoir veillé et bu toute la nuit. J’avais « les muscles en coton », j’étais super fatiguée et stressée. J’ai réussi à réaliser mes 50 reps. en squat, mais pas en développé couché ! Sur ce dernier mouvement, j’ai bloqué à 41 ! Vous n’imaginez pas à quel point j’étais étonnée, déçue et triste de ce résultat. Je ne comprenais pas pourquoi je ne sentais plus rien… 🙁 Je suis rentrée chez moi, les larmes aux yeux, et le lendemain je ne pouvais plus respirer ni parler. J’étais malade, et mon corps avait essayé de me le faire comprendre la veille. Autant vous dire que mes examens n’ont pas été un franc succès. Cependant, je me félicite d’y être allée, malgré la fièvre et la fatigue !

La morale ? Elle rejoint mon article sur la récupération « Combien de temps faut-il aux muscles pour récupérer ?« . Parfois, il faut savoir écouter les signaux envoyés par son corps ! Le corps est notre ami, notre allié, notre arme dans la performance, la clé de notre bien-être. Apprenons à le comprendre, et à le respecter ! Pour ma part, mon plus grand défi cette année, sera de demander à mon corps d’aller peut-être au-delà de ses capacités ou de ce qu’il a envie de faire sur le moment. Il aura des moments de faiblesses comme il y a deux semaines, mais je sais qu’il ne me lâchera pas !

Cet article peut vous paraître un peu décousu, mais je voulais simplement vous faire part de mes échecs, mes doutes, etc., pour vous montrer qu’il est tout à fait normal de ressentir des moments de faiblesse à l’arrivée de l’hiverEt puis, c’est aussi pour vous dire qu’il ne faut pas abandonner ! Ne lâchez rien ! <3 😉

Je vous embrasse très fort mes beautés, et je vous donne rendez-vous dans deux semaines, pour un nouveau volet de Mon Training Diary ! ♥

xx. ◊ Christelle

*Piqûre de rappel pour ceux/celles qui nous rejoignent… 😉 Cette année, j’ai décidé de reprendre mes études, et de suivre une formation de 11 mois (BPJEPS AGFF = brevêt Professionnel des activités gymniques de la forme et de la force) pour devenir coach sportif. À la clé, un diplôme me permettant de dispenser/d’encadrer/d’animer des cours collectifs et de coacher sur un plateau de musculation/en extérieur, etc. En somme, il s’agit d’une petite parenthèse « sportive » de 11 mois, et dont vous pouvez découvrir les détails ici !

Photos: MTC.

Photos prises au « Miroir d’eau » lors de mon week-end bordelais ! 😉

Je porte: Sweat à Capuche de Training Nike Pro Hyperwarm Limitless – Collant de Training Nike Pro – Chaussures de Training Nike Air Zoom Fit Agility 2.

Vous aimerez aussi :
Mon Training Diary #4
Mon Training Diary #3
Mon Training Diary #2
Mon Training Diary #1

Europe Voyages

Les Cyclades: Santorin

23/11/2015

Santorin… ♥ Santorin, cette île-volcan à demi-immergée, célèbre pour ses spectaculaires couchers de soleil faisant flamboyer les villages immaculés, accrochés à la falaise couleur de lave. Santorin, connue pour son vin unique issu des terrains volcaniques. Santorin, le témoin d’un patrimoine archéologique de premier ordre, datant de l’âge de bronze. Santorin, cette île stérile et rocheuse, avec ses plages noires et rouges et ses villages situés en haut de falaises, offrant un paysage à couper le souffle ! Santorin la dramatique, à la beauté étourdissante !

Santorin est l’une des îles les plus magiques de la Grèce ! J’ai adoré la découvrir (hormis Fira, sa capitale !), la regarder, la ressentir… Et j’ai encore plus aimé me replonger dans son doux souvenir !

Bonne journée mes Amours ! xx. ◊ Christelle

Imerovigli

J’ai choisi le petit village d’Imerovigli (situé au point le plus haut de Santorin), comme pied à terre. Imeroglivi est un beau et paisible village situé à 2 km au nord de Fira. Surnommé le « balcon de la mer Égée » en raison de sa position stratégique, il don   . En journée, les touristes , et le soir, tout le monde se retrouve dans l’une des tavernes du front de mer, pour des mezzés de poissons frais, comme la traditionnelle « gouna » (maquereau séché au soleil). Nous avons vraiment adoré le mode de vie authentique de ce petit village. Du pur bonheur !

Loger au sommet de la Caldeira, et profiter d’une vue à couper le souffle ! J’ai choisi l’hôtel-boutique Altana Traditional House & Suites pour son cadre idyllique, entouré d’un horizon bleu infini ! Niché à 400 mètres au-dessus de la mer Égée, le bâtiment -restauré- datant de 1700, propose des petites chambres ou suites immaculées avec balcons privatifs. Il dispose aussi d’une piscine extérieure (la plus haute de l’île !) et d’un café traditionnel, où le petit-déjeuner est servi chaque jour. Je n’ai pas trop apprécié ce dernier (pas du tout « homemade », et dépourvu de fruits frais !)… J’ai préféré prendre mon café du matin au bord de la piscine, en contemplant le ballet des paquebots de croisière. 😀

Regarder le soleil se coucher depuis la chapelle construite sur les contreforts du rocher Skaros, du côté de la caldeira.

Dîner chez Anogi : LE meilleur restaurant de l’île de Santorin ! Au menu, du poisson extra-frais servi sans chichis, et des fruits de mer apprêtés à la perfection, dans un cadre convivial (réservation conseillée !).

Le reste de l’île

Faire escale dans le village médiéval d’Emporio, à 12 km de Fira… Perché sur les hauteurs du Mont Prophitis Ilias (le plus haut sommet de l’île), ce petit havre de paix permet de découvrir la traditionnelle Santorin, tout en échappant aux ruelles surpeuplées de Fia et Oia !

Boire un milk-shake/un verre au café To Kafenedaki tou Emboriou. Perdu dans les ruelles d’Emporio, ce petit café est aussi charmant que ses patrons !

Déjeuner chez Sea Side by Notos, au bord la plage de Perivolos. Au programme, un cadre lounge décontracté, de la musique branchée, d’excellents cocktails, et cuisine fusion raffinée ! Et pour ceux/celles qui désirent profiter de la plage (sable noir 😉 ), il est possible de louer des lits/transats confortables et habillés de parasols de paille… J’ai siroté mon café de fin de repas (espresso freddo) sur ce petit bout de paradis !

Photographier et immortaliser la Red Beach. La célèbre « Plage Rouge » est impraticable et interdite à la baignade, car dangereuse (glissements de terrain). Ceci dit, LA plage la plus spectaculaire de l’île vaut le déplacement, surtout pour s’en mettre plein les mirettes et prendre des photos !

Visiter le site archéologique d’Akrotiri. L’existence de l’ancienne cité d’Akrotiri remonte à l’âge de Bronze… L’exceptionnel état de conservation du site le doit à une éruption volcanique, dont les tonnes de cendres ont recouvert les bâtiments sous plusieurs dizaines de mètres, tel. Impressionnant !

Regarder le soleil se coucher depuis le phare de Santorin, appelé « Phare Akrotiri » car situé au cap Akrotíri tout au sud de l’île. Là-bas, inutile de se bousculer pour capturer le fameux « rayon vert »… Il suffit de s’assoir sur l’un des rochers de la falaise (30 personnes maxi !), et de contempler le spectacle.

Acheter des produits bio (locaux) et sans gluten chez Green Market Santorini.

Oia

Oia, que l’on prononce « Ia », est certainement le village le plus chic et pittoresque de l’île de Santorin. Construit sur le rebord de la Caldeira, il est composé d’une enfilade de maisonnettes (la ville abrite les célèbres skaafta, maisons troglodytiques), creusées dans la roche et peintes en blanc. Depuis les ruelles pavées en marbre immaculé, des villas avec terrasses et jaccuzis, des églises aux coupoles bleues, les célèbres « Maisons du Capitaine »…, et au bout les moulins à vent… Bref ! L’atmosphère typique d’Oia m’a donné envie de flâner dans ses rues aux allures de cartes postales !

Flâner dans les ruelles étroites au petit matin (avant l’arrivée massive des touristes), et s’émerveiller devant les magnifiques panoramas.

→  Goûter aux délicieuses glaces artisanales Lolita’s Gelato. Une pause rafraichissante qui m’a fait du bien, après des heures à déambuler sous 30° !

Descendre les 300 marches qui mènent à la mer, pour rejoindre Ammoudi, le port d’Oia. Ammoudi est un petit village autonome où se cachent certaines des meilleures tavernes de poissons !

Photos: MTC et Moi !

 Vous aimerez aussi:
Les Cyclades: Paros
Athènes: de l’Archéologie aux Graffitis

Fitness Running Sports

Combien de temps faut-il aux muscles pour récupérer ?

18/11/2015

Aujourd’hui, la récupération musculaire semble être au coeur des préoccupations de l’athlète/du sportif amateur. Mais, entre les conseils et astuces pour l’optimiser, les « poudres miracles » censées l’accélérer, et les nouveaux gadgets en tous genres, personne ne sait plus où donner de la tête ! C’est vrai ! Au final, personne ne sait répondre à LA question « combien de temps faut-il aux muscles pour récupérer ? » ! D’ailleurs, le temps correspond-il à des heures, des jours ? Faut-il plusieurs coupures dans une même semaine ? Bref, la récupération est un vaste sujet d’expérimentations, rempli de flous et de réponses contradictoires…

Pourquoi cet intérêt soudain pour la récupération chez le sportif ?

Tout simplement parce que nous sommes de plus en plus nombreux à nous passionner de sport. Le sport est une résolution pour certains, une destination ou une vocation pour les autres, et un véritable mode de vie pour d’autres encore ! Aujourd’hui, l’athlète amateur, vous, moi, nous nous entraînons -presque- autant qu’un sportif de haut niveau ! Nous l’oublions trop souvent, mais la récupération est l’une des clés de l’entraînement et de la performance future. L’organisme accumule pendant l’effort des perturbations biologiques plus ou moins importantes qui nécessitent un certain temps de restructuration. Pendant cette période les articulations, muscles et tendons se régénèrent et se remettent en bon état de marche, et l’organisme reconstitue ses réserves en substrats énergétiques et élimine les substances toxiques produites durant l’effort.

Qu’est-ce que la récupération ?

La récupération consiste à laisser suffisamment de temps aux différents paramètres physiologiques et psychologiques qui ont été modifiés par l’entraînement, pour retrouver leurs valeurs initiales, et même un peu plus. Si le temps de récupération n’est pas suffisant, la fatigue s’accumule au point -parfois- d’engendrer un état appelé le « surentraînement ». Alors, pour continuer à progresser et -surtout- pour rester en santé, il faut parfois SAVOIR S’ARRÊTER ! Pour ceux/celles qui voudraient aller plus loin, je vous laisse lire cet article de Pascal Prevost et relire mon billet « Récupération Sportive: Techniques et Astuces !« .

Quels sont les indicateurs du surentraînement ?

La fréquence cardiaque reste certainement l’indicateur privilégié pour connaître le degré de récupération de l’organisme. Tout sportif doit pouvoir connaître son rythme cardiaque de base, et le contrôler régulièrement ! En cas de surentraînement, le symptôme le plus commun est la fatigue: fatigue physique (augmentation de la fréquence cardiaque au moindre effort, impression d’être essoufflé) et psychologique (humeur maussade, facilement irritable et perte de l’enthousiasme pour le sport et/ou la compétition).

Combien de temps faut-il aux muscles pour récupérer ?

Difficile et presque impossible de l’estimer. Ce temps est variable selon le type d’effort, l’intensité et la durée de l’effort, selon l’entraînement de la personne, le niveau d’entraînement de la personne, mais aussi selon les actions menées juste après l’effort pour aider à récupérer. Globalement, on estime entre 24h et 48h le temps de récupération complet. Ce temps correspond à la reconstitution des stocks de glycogène*…

D’un autre côté, les courbatures ne sont pas forcément un repère fiable : elles peuvent être toujours présentes et l’organisme néanmoins prêt à enchaîner une autre séance et/ou inversement. En effet, il faut différencier la récupération d’un point de vue énergétique (synthèse des réserves d’énergie) de la récupération d’un point de vue structurel (régénération musculaire). Lors d’un effort physique, les contraintes imposées aux muscles créent des microlésions au niveau des fibres musculaires. Les courbatures (conséquences de ces lésions) induites par cet entraînement, interviennent entre 12 à 48h après l’exercice. La disparition des douleurs nécessite en moyenne 2 à 5 jours… Mais encore une fois, tout dépend du niveau de la personne !

Ce qu’il faut retenir ?

La récupération est avant tout une affaire de « ressenti interne »; C’est l’habitude et la connaissance de son corps qui permet de faire sa propre auto-évaluation. Néanmoins, pour un même effort, un athlète/sportif amateur entraîné récupérera toujours plus vite que pour un athlète débutant. En un sens, la récupération est bon un indicateur de la condition physique.

Pour ma part, j’essaie de m’octroyer 1 journée de repos complet par semaine (à raison de 3-5 h de sport par jour), et 2 jours consécutifs voire 3, toutes les 3 semaines. Mais, je n’hésite pas à bousculer mon planning lorsque j’en ressens le besoin (maladie, petite forme, manque de motivation…). Vous l’avez compris, en matière de récupération, il n’y a pas de règles. Il faut juste savoir écouter les signaux envoyés par son corps !

Je vous embrasse très fort mes Chatons ! ♥ Je suis très heureuse de vous retrouver après ces quelques jours de silence… #LOVE

Christelle

*Le glycogène est un polymère du glucose. Il sert de réserve énergétique et est utilisé en fonction des besoins énergétiques de l’organisme. Le glycogène est très utile pour la pratique sportive, puisqu’il permet l’apport de carburant aux muscles. Malheureusement ses réserves sont limitées !

Photos: MTC.

Je porte: Débardeur One Series Running Reebok – Collant One Series Running Reebok – Veste One Series Running Reebok – Chaussures de Training Nike Air Zoom Fit Agility 2.

Vous aimerez aussi:
Récupération Sportive: Techniques et Astuces
Comment utiliser le Grid Foam Roller ?
Préparer et réparer son corps avec Weleda

Healthy Recipy Sans Gluten

Crème Pralinée façon Mont Blanc (GF – V)

11/11/2015

Que le temps passe vite ! Déjà une semaine loin du blog…, et vous me manquez ! ♥ En septembre, je vous avais promis de tenir bon, et de continuer Le Canard Ivre quoi qu’il advienne… Mais la formation est de plus en plus prenante. C’est vraiment difficile de concilier les entraînements, les cours que je donne, ceux que je dois apprendre, le blog, et mes autres activités. En tous cas, je tenais à vous remercier de votre soutien SANS FAILLE depuis le début de cette aventure. Vous m’apportez beaucoup de motivation et de réconfort au quotidien. C’est tellement « wouaw » de ressentir autant d’amour ! Alors, MERCI ! J’ai hâte de vous dévoiler tous mes projets pour l’année 2016, après cette parenthèse de 11 mois (de 1000 ans plutôt 😀 ).

Aujourd’hui, je vous propose une recette « express », que j’aime bien réaliser en ce moment. Une recette, parce que l’automne me donne envie de « gourmandise ». « Express », parce que c’est un peu à ça que ressemble ma vie en ce moment ! Cette petite crème pralinée me rappelle celle de la marque Mont Blanc, mais en version « healthy » ! J’espère qu’elle vous plaira. 😉

Bonne soirée les Chatons ! ◊ Christelle

Vous aimerez aussi:
Panna Cotta à la Grecque
Perles de Tapioca au Lait de Coco

Fitness Sports

Mon Training Diary #4

01/11/2015

Avant de commencer ma formation*, je ne pensais pas que l’enseignement et/ou l’apprentissage étaient aussi étroitement liés aux ÉMOTIONS. Je me rappelais vaguement avoir eu le béguin pour mon professeur d’Histoire-Géo., d’avoir détesté celui de Mathématiques, et d’avoir admiré ma prof. de Littérature… Mais je ne me doutais pas que ma relation à l’autre (ici au professeur) pouvait être aussi impactante sur la matière que j’allais aimer ou pas, et sur mes choix d’orientation ! J’ai opté pour un Bac Littéraire et un Master de Lettres Modernes, parce que « je me sentais plus Sartre qu’Einstein« . Je n’aimais et ne comprenais pas les Sciences… Ou plutôt, je pensais ne pas les aimer !

La semaine dernière, nous avons parlé des rapports humains dans un cours de Fitness. Parce que oui, le cours collectif -au même titre qu’un cours de Mathématiques- est un échange humain entre un coach/professeur et des adhérents/élèves ! En effet, le coach transmet son savoir, son énergie et un peu de lui lorsqu’il donne un cours, et l’adhérent répond/s’engage en fonction de ce qui lui a été donné. Mais il arrive parfois que le courant ne passe tout simplement pas !! Je suis sûre qu’il vous est déjà arrivé de ne pas aimer quelqu’un dès le premier regard…, n’est-ce pas ? Ou de vous dire que vous n’aviez pas eu de « feeling » ! Et bien dans un cours collectif, il arrive souvent d’être confronté(e) à ce genre de situation; Vous n’aimez pas la façon dont le coach s’exprime, les exercices qu’il propose, sa « manière » de faire les choses… C’est difficile à expliquer, mais vous ressentez à ce moment-là une émotion négative qui vous gène, et qui vous pèse. Du coup, vous n’allez plus à son cours, ou vous lui faites comprendre que ce dernier n’était pas à votre goût ! Tout ce que je viens de vous décrire, toutes ses émotions, influent sur votre façon d’appréhender le sport. Si le coach ne vous « parle » pas, il est certain que vous détesterez l’activité qu’il vous enseignera ! C’est un peu comme à l’école…

Bref, je dois vous avouer que la pilule a eu du mal a passer pour moi ! J’ai tellement envie d’apporter un peu de je-ne-sais-quoi à tous les adhérents qui franchissent le seuil de ma salle de cours ! Je n’arrivais pas à me dire qu’il était fort probable que certains n’aiment pas ma façon d’être… Et puis cette semaine, j’ai été confrontée à cette situation. Une dame a voulu partir du cours dès l’échauffement. J’ai essayé de la retenir, mais elle m’a répondu : « non, je n’aime pas ce genre de cours » ! Je ne comprenais pas… J’ai réussi à la retenir et à trouver la raison de son refus de communiquer. Cette dame avait un gros gros problème de coordination; Elle se sentait en échec face à des mouvements qu’elle n’arrivait pas à reproduire… J’ai donc décidé d’improviser une nouvelle trame de cours, mais les autres se sont ennuyés ! J’ai gagné la confiance d’une personne, et perdu celles de plusieurs autres. Qu’aurais-je dû faire ? Fallait-il la retenir à tous prix comme je l’ai fait ce jour-là ?

Si je devais re-vivre cet instant, je pense que je l’aurais laissée partir. Malheureusement, on ne peut pas plaire à tout le monde ! J’ai été submergée par mes émotions, et je les ai laissées me gouverner. J’avais vraiment envie de pleurer, j’avais peur d’échouer, de ne pas réussir à finir ce cours. J’ai transmis toutes ces émotions négatives aux autres personnes présentes à mon cours, et je n’ai pas réussi à remplir ma mission; Ma peur d’échouer m’a condamnée à l’échec. À la fin de ce cours de Power Sculpt*, je suis allée m’excuser auprès des personnes présentes. Entendre des phrases comme « je me suis vraiment ennuyé(e) », fait vraiment mal sur le moment. Mais cette expérience m’a permis de comprendre ce qu’avait essayé de nous dire Céline*: Un cours collectif est avant tout une histoire de rapports humains dans un temps donné. Vous devez apprendre à vous connaître et à contrôler vos émotions pour enseigner et vous adapter aux émotions des autres.

La morale ? En fait, il y en a deux. La première est, qu’on ne peut pas plaire à tout le monde. Et, être coach sportif, c’est aussi inhiber ses émotions pour écouter celles des autres ! Je pense qu’avec ça, il est possible de devenir un BON éducateur sportif, même si cela ne suffit pas ! Parfois, le courant ne passe vraiment pas… Et il faut s’y résoudre ! 😀 En revanche, je vous encourage vraiment à essayer des méthodes d’apprentissages différentes; Parfois on croit ne pas aimer quelque chose (un cours, etc.) alors qu’il s’agit simplement de quelqu’un (une pédagogie, etc.).

Je vous embrasse très fort mes beautés, et je vous donne rendez-vous dans deux semaines, pour un nouveau volet de Mon Training Diary ! ♥

xx. ◊ Christelle

*Piqûre de rappel pour ceux/celles qui nous rejoignent… 😉 Cette année, j’ai décidé de reprendre mes études, et de suivre une formation de 11 mois (BPJEPS AGFF = brevêt Professionnel des activités gymniques de la forme et de la force) pour devenir coach sportif. À la clé, un diplôme me permettant de dispenser/d’encadrer/d’animer des cours collectifs et de coacher sur un plateau de musculation/en extérieur, etc. En somme, il s’agit d’une petite parenthèse « sportive » de 11 mois, et dont vous pouvez découvrir les détails ici !
* Cours de renforcement musculaire plutôt cardio.
* Directrice de l’IMF (mon école deformation).

Photos: MTC

Je porte: Brassière Nike Pro Classic –  Top Elastika Solid Nike (P/É15) – Collant Gris Casall – Chaussures de Running ZPump Fusion Reebok.

Vous aimerez aussi :
Mon Training Diary #3
Mon Training Diary #2
Mon Training Diary #1