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Mexique

Partir au Mexique c’est promettre de revenir pour récupérer la partie de son coeur qu’on a laissé.

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Mexique: Suite et fin…

19/06/2014

La fin d’un voyage, c’est un peu comme un coucher de soleil: on en a plein les mirettes, on le regarde une dernière fois, on se retourne, puis on le contemple de nouveau… On ne peut s’empêcher de le regarder, d’y penser. Et lorsqu’il s’évanouit, derrière l’horizon, il laisse place à un grand vide…

C’est un peu ce que j’ai ressenti, -et ce que je ressens encore- en écrivant ces lignes. Le Mexique m’a touchée, conquise, aimée, surprise, et j’ai l’impression de l’abandonner une nouvelle fois. J’ai envie que cela dure encore et encore… Et pourtant, voici la fin, le moment du retour en France. Après Isla Holbox, nous avons fait halte à Isla Mujeres… Une île de plus. Très jolie, très Cancun (à 10 minutes en bateau), très occidentale. Nous nous sommes baignés une dernière fois, nous avons regardé notre dernier coucher de soleil mexicain…

J’ai repris l’idée du « Questionnaire de Proust », utilisé pour mon bilan de la course We Own The Night. C’est sympa, et beaucoup moins ennuyeux que de lire un texte-pavé! Et puis j’ai rajouté quelques photos qui trainaient dans le coin.

En tous cas, j’espère que ces billets / photos / adresses vous auront donnés envie d’y faire un tour!
Des Baisers mes Beautés adorées. À demain, pour le dernier billet de la semaine! xx. Ceedjay.

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Le meilleur repas ? La ceviche (salade de poisson) de l’écolodge Césiak, situé dans la biosphère de Sian Ka’an (à 20 minutes en voiture de Tulum). Le poisson avait été pêché le matin; Frais, plein de saveurs, et avec ce petit goût salé incomparable -ils utilisent de l’eau de mer pour cuisiner-.

Le pire repas ? Des tacos commandés au Bazar Municipal de Valladolid (pourtant recommandé par les guides touristiques). Ils étaient immangeables! Et lorsqu’on a vu passer les bassines remplies de « poulet désossé à l’eau », on a tout renvoyé en cuisine!

L’hôtel le plus magique ? L’hôtel Puerta Calakmul à la sortie du village de Xipujil. Perdu dans la jungle, aux pieds du site maya Calakmul, cet hôtel écologique a tout les attraits du petit nid romantique: pas de fenêtres (moustiquaires), une piscine cachée par les arbres, des chalets tout bois, et une cuisine des plus raffinées!

L’hôtel le plus sordide ? L’hôtel Villas Eco-Romanticas Kuuch Ka’anil, donnant sur la lagune de Bacalar! Sur papier, l’endroit est splendide… En réalité, l’hôtel était infesté de moustiques, et trop écologique pour être convenable (toilettes à compost, envahies de scarabées)! C’était vraiment un enfer! Heureusement, on y a rencontré des mexicains très sympas, et encore plus désespérés que nous (ils y passaient leur lune de miel)!

Le moment le plus difficile ? En quittant l’hôtel -de l’horreur- Villas Eco-Romanticas Kuuch Ka’anil! On cherchait un taxi sur le bord de l’autoroute… Les moustiques nous piquaient à travers les vêtements. On était obligés de se frapper en permanence avec un t-shirt, pour les faire partir. Au final, l’armée a appelé un taxi pour prévenir que « deux fous » restaient plantés au bord de la route! lol

Le moment le plus drôle ? Lorsqu’on pensait avoir tout, tout, tout, dépensé… Et que l’on retrouve une liasse de billets, dans l’une des poches de mon sac à dos (en faisant les bagages)! Le soir, on a fait péter le champagne!

Le moment le plus mexicain ? Lorsqu’on nous a annoncé au site archéologique de Chichén Itzáque nous venions de parcourir plus de 50 km (environ 40 minutes) pour rien! Le site n’accepte plus d’entrées après 16h!

Le moment où j’ai cru mourir ? En allant visiter les Cascades d’Agua Azul. Notre chauffeur fou, roulait à toute vitesse en contre-sens, et a manqué de peu de nous faire tomber dans le vide! Je fermais les yeux, de peur de voir la mort en face!

Le moment où j’ai eu le plus peur ? À Palenque, dans la jungle de l’hôtel Chan-Kah Resort Village. À la nuit tombée, alors que je me rendais au restaurant de l’hôtel pour dîner, j’ai marché sur un serpent. En éclairant le passage avec mon i-Phone, je me suis rendue compte qu’il y avait des dizaines de serpents sur le sol!

Le moment où j’ai eu envie de rentrer en France ? Mon réveil, à l’hôtel Papaya Playa Project (l’un des pires hôtels de mon séjour!). La nuit avait été difficile et étouffante (aucune aération)… Au petit matin, j’aperçois sur la moustiquaire du lit une énorme mygale. En sortant pour prévenir la réception, je vois une dizaine de mygales filant se cacher dans les pierres! Le lendemain, on retrouve un crabe sous mon sac à dos!

Le moment le plus magique ? Le dîner au restaurant de l’écolodge Césiak, situé dans la biosphère de Sian Ka’an (à 20 minutes en voiture de Tulum). La nourriture y était succulente, le service aux petits oignons, et cette vue sur la jungle… On a dîné à lueur des lucioles!

Un moment de la journée ? Le coucher du soleil. Les mexicains adorent se promener à la nuit tombée (il fait plus frais). Ils se retrouvent sur la jetée / côte / place centrale, pour regarder le soleil s’éclipser, tout en buvant un « frappé » (boisson glacée au café).

Le paysage qui m’a le plus bluffée ? Le site archéologique de Tulum. Contempler ces ruines et fresques en bordure de de la mer des Caraïbes n’est que plaisir!

Ma ville préférée ? Valladolid. Une petite ville (la plus ancienne de l’État du Yucatan) de style colonial. Elle est bourrée de charme avec ses rues colorés, son église, et sa place centrale.

La ville que je n’ai pas aimé ? Playa Del Carmen: la station balnéaire qui « vomit » des touristes, sur le littoral de la mer des caraïbes! Là-bas, tout n’est que business. Le mexicain est réduit à une caricature de lui-même, sombrero sur la tête et guitare à la main…

Mon plus grand regret ? Ne pas avoir pu visiter Mexico (La prochaine fois!).

Ma plus belle rencontre ? Adrian, notre guide-pêcheur-cantateur de Rio Lagartos.

La plus belle plage ? Celle de l’écolodge Césiak, situé dans la biosphère de Sian Ka’an (à 20 minutes en voiture de Tulum). Belle et sauvage, avec ses vagues « rouleaux », son sable blanc, et son eau turquoise, elle s’étire à perte de vue le long de la côte…

Mes trois petits plaisirs Mexicains ? Acheter des tacos au bord de la route, manger des chips de bananes plantain, et boire un « frappé » (boisson glacée au café) au petit-déjeuner.

Les trois choses que j’ai rapportées en France ? Du piment à n’en plus finir, des allumettes, et une couverture mexicaine.

Les trois choses que j’ai laissées au Mexique ? Mon coeur (mon rêve serait d’y retourner 6 mois au moins), un short en jean, et quelques kilos (l’effet sac à dos pendant près d’un mois).

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Mexique: Isla Holbox, plage & coquillages

20/05/2014

Bonjour les Beautés…
Bon, je crois que ce billet signe -presque- la fin de cette série consacrée au Mexique. Isla Holbox était notre avant-dernière étape… Nous y sommes restés trois jours; Juste le temps de se remettre de toutes nos aventures, et de profiter une dernière fois du soleil caribéen!

J’ai beaucoup apprécié la tranquillité de cette petite île, située entre la mer des Caraïbes et le Golfe du Mexique. On embarque du Port de Chiquila (à deux heures en voiture de Cancún), pour une traversée en bateau de 15 minutes. À l’arrivée, des taxis-voiturettes de golfe attendent les touristes… Et oui, il s’agit du seul moyen de locomotion d’Isla Holbox. On décide de traverser les rues de sable de la ville, à la recherche de notre hôtel. Casa Las Tortugas est situé à l’extrémité de la Playa Blanca. L’hôtel-boutique est charmant et accueillant (ll dispose même d’un DAB; Le second de l’île!). On décide de faire un saut à la plage et de flâner…

Au final, on a lézardé au soleil pendant trois jours! J’avais prévu d’aller nager avec les requins-baleine, de faire de la plongée, de visiter l’île qui s’étend plus à l’Est… Mais on a préféré profiter de ce cadre idyllique, de cette tranquillité, bercés par le murmure des vagues.
Le soir, la place principale s’illumine, et laisse place aux festivités. On peut y dîner, ou profiter une nouvelle fois de la plage, en mangeant les pieds dans l’eau…

Je vous embrasse fort, et vous donne rendez-vous demain! Et oui, je rentre sur Paris aujourd’hui! Enfin!
xx. Ceedjay.

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Les adresses:

Hôtel Casa Las Tortugas: Superbe boutique-hôtel situé sur la plage de Playa Blanca! À notre arrivée, les deux propriétaires nous ont remis la clé de notre chambre (la « Mapache »), ainsi que deux petits coquillages, en signe d’amitié… Les chambres sont spacieuses et joliment décorées (boiseries peintes et lit à baldaquin). Pour aller à la plage, on traverse un jardin tropical, avec ses lits suspendus, ses paillotes, hamacs et transats roses… C’est un lieu très reposant, qui invite au farniente. Il y a aussi une piscine, des cours de yoga le matin, et un espace en hauteur pour se détendre avec vue sur l’île.

Mandarina Restaurant & Beach Club: C’est le restaurant de l’hôtel Casa Las Tortugas. On prenait le petit-déjeuner sur la terrasse… Le service est agréable, les plats délicieux, avec une petite touche franco-mexicaine: jus de melon, confiture de papaye et toasts, oeufs brouillées aux légumes verts, et frijoles refritos (purée de haricots rouges) très réussis… En journée, on a tenté les cocktails (très bons aussi), et le soir, le poisson de la pêche du jour…

La Cueva del Pirata: Une petite pizzeria assez sympathique, donnant sur la place centrale… Les pizzas fruits de mer/poisson y sont délicieuses, et les portions généreuses! Lorsque nous y sommes allés, il y a eu plusieurs coupures de courant sur l’île… Nous avons mangé à la lueur des bougies, ces pizzas lentement cuites au feu de bois… Un moment magique!

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Mexique: Rio Lagartos en bateau

29/04/2014

Hello les Chatons! J’ai pensé qu’un peu de soleil nous ferait du bien… Il paraît que le temps n’est pas prêt de s’améliorer… Alors, je vous kidnappe une nouvelle fois pour le Mexique, direction Rio Lagartos!

Après l’épisode Tulum, nous nous sommes arrêtés à Playa del Carmen. Ennuyeuse, exubérante, grotesque, cette station balnéaire m’a donnée la nausée! Je préfère donc faire l’impasse sur cet épisode, pour me concentrer sur l’étape qui a suivie: le petit village de pêcheurs de Rio Lagartos, et ma rencontre avec Adrian.

Pour une fois, je ne vais pas ré-écrire l’histoire, mais plutôt vous retranscrire le récit que j’avais écrit pour un magazine de voyage en ligne. Qu’en pensez-vous?

Je vous laisse avec ce récit donc (assez long), de ma journée de pêche à Rio Lagartos! xx. les Chéris. Ceedjay.

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« …À mon arrivée à Rio Lagartos, la plupart des habitants du village ont revêtu leur costume traditionnel brodé. Les femmes, à la tête du cortège, longent à cheval le front de mer en chantant. J’ai dû prendre deux bus pour rejoindre le petit port de pêche. Il fait très chaud et une forte odeur de poisson imprègne tout le petit pueblo.

Je demande à quelqu’un de me renseigner sur l’évènement. « Le village est en fête pour quatre jours » me dit-on. Les habitants regardent toujours les touristes avec curiosité. Ils n’en voient pas si souvent. Un homme passe en scooter et s’arrête pour me parler. Il me montre un petit calepin dans lequel, des personnes du monde entier lui écrivent un petit mot aimable. Je vois dans son livre d’or beaucoup de remerciements en français. Adrian est un guide de la réserve écologique à ses heures perdues. Il me dit que si je veux faire un tour de la lagune, je le retrouverai à coup sûr.

Quelques heures plus tard, j’entame ma quête : retrouver Adrian. Je parcoure le pueblo de long en large et demande un peu partout, où je peux trouver l’homme. Un mexicain me dit qu’il est de sa famille, un autre qu’il faut attendre le long de la route… Puis, des habitants m’informent qu’il s’arrête toujours dans une taverne le long de la baie. Je rentre dans la taverne en question, et commande une bière. Le serveur me la ramène bien fraîche et accompagnée de petites mises en bouche succulentes. Poulpe mariné, crudités piquantes, et de la ceviche, un plat mexicain extraordinaire composé de poisson mariné.

Il est 14 heures, tout le monde chante dans le bar, le cortège aperçu le matin passe devant, et Adrian pointe le bout de son nez. Il me demande si je suis prête à aller pêcher. Je monte dans sa petite barque pendant qu’il y ajoute de l’essence, et le tour peut commencer.

La réserve possède une faune unique. On se balade silencieusement sur la lagune bordée de mangrove. Adrian me montre des cormorans, des aigrettes, des hérons, des ibis, et d’autres espèces dont je ne connais pas le nom. Je photographie maladroitement chaque moment, chaque battement d’aile.

Puis nous quittons la rivière et découvrons un lac salé où une colonie de flamants rose s’y repose. Il arrête le moteur et commence à pagayer, car les herbes hautes pourraient endommager son bateau -et les flamants roses aspirent à la tranquillité-. Majestueusement, ils avancent en groupe pour picorer dans l’eau chaude.

Puis, nous rebroussons chemin. Adrian aperçoit un aigle pêcheur. Il me dit en riant qu’ils portent mal leur nom, parce qu’ils sont paresseux. Pour preuve, il lance l’épervier, saisit un poisson, et lui fait du bouche à bouche. Je ne comprend le but de l’opération, que lorsqu’il le remet à l’eau. Le poisson flotte, bien en évidence, à portée de tous les prédateurs. L’aigle attend quelques secondes, puis le fauche avec ses griffes.

Après ce spectacle étonnant, il m’emmène un peu plus loin afin d’essayer le « bain maya ». Il faut creuser assez profond pour recueillir de l’argile blanche, censée protéger des insectes. Je confirme. Après quelques minutes à me faire piquer par ce qu’il appelle les « moustiques », mais qui ressemblent plus à des taons pour moi, je peux enfin profiter de la beauté du paysage.

Nous rentrons, et il me donne rendez-vous chez lui, deux heures plus tard. Lorsque j’arrive, les poissons pêchés sont en train de cuire devant sa petite maison rose. Nous mangeons en regardant le port, il me parle de sa fille, de ses femmes, il pousse la chansonnette… Nous nous quittons et pleurons ensemble d’émotion, avant que je ne reprenne la route.

Le Mexique est un diorama de paysages et de changements de décor étourdissants. Les gens sont à l’image du pays, à la fois chaleureux, mélancoliques et durs. Partir au Mexique, c’est promettre de revenir pour récupérer la partie de son coeur qu’on a laissé. »

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Les adresses:

Hotel Villa de Pescadores: L’un des seuls hôtels de Rio Lagartos. Il offre une belle vue sur l’estuaire depuis son mirador sur le toit. Les chambres sont spacieuses, et assez agréables pour le prix… Elles possèdent pour la plupart, un petit balcon privé. Nous n’avons pas pu goûter à la cuisine du restaurant, mais d’après ce que j’ai pu constater, il s’agit de plats familiaux à base de poisson.

Adrian’s House: Une petite maison rose qui se trouve tout au bout de la Malecon Costero (jetée côtière). Il n’a pas voulu que l’on rentre, parce que l’équipement y était rudimentaire… Nous avons mangé sur une petite table en plastique, en regardant le coucher du soleil.

Il y a une taverne à côté d’une petite épicerie, à deux pas de la maison d’Adrian. Si l’endroit semble « malfamé », il ne faut pas hésiter à entrer; C’est le point de rendez-vous de tous les villageois! La bière est la moins chère de la ville, et ils l’accompagnent de tapas aux portions généreuses (poulpe mariné, tortillas, poisson épicé…)!

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Mexique: Tulum, toute bleue

02/04/2014

Dans un peu plus d’un mois, Le canard ivre va souffler sa 1ère bougie! En y pensant, ça me fait tout drôle! Un an déjà! Et pourtant, j’ai l’impression qu’il fait partie de ma vie depuis plus longtemps… Il a toujours été là, dans un coin de ma tête… Même en 2012, lorsque je partais pour le Mexique! Cet anniversaire me fait penser, que je n’ai pas fini mon récit de ce voyage mexicain… Et pourtant, il m’a tellement marqué! Je suis littéralement tombée amoureuse de ce pays!

Du coup, j’ai fouillé dans les archives du blog, à la recherche des trois premiers articles: Valladollid, Mérida et Campeche. Et j’ai été peinée de voir qu’ils faisaient partie des articles les plus « détestés » (symbolisés par un pouce en bas)! Quoi? Je n’ai pas réussi à transmettre ma passion pour cette contrée exotique? Je suis vraiment déçue…
Mais qu’est-ce que vous voulez? Il ne faut pas se laisser abattre, et se relever après chaque chute!
D’ailleurs, je rempile tout-de-suite, avec un article sur Tulum. Je précise au passage, qu’il ne s’agit ni d’un énième « Guide du routard », ni d’un « Trip Advisor » bis… C’est uniquement mon expérience de Tulum, la toute bleue!

Tulum a été synonyme de délivrance! Nous venions de passer plus d’une semaine dans la jungle à Palenque, puis à Xpujil, près des ruines de Calakmul, et enfin dans un écolodge sordide de Bacalar. J’avais marché sur un serpent, perdu 10 kg avec l’étouffante chaleur, je m’étais faite piquée par un essaim de moustiques carnivores… Je n’en pouvais plus!

À la gare, on croise la route de ce taxi. Très sympa, il nous propose un prix convenable pour nous emmener dans la réserve naturelle de Sian Ka’an. La piste pour y accéder était truffée de nids-de-poule. À notre arrivée, on découvre notre bungalow. Il fait face à la mer, perdu dans la végétation luxuriante. La demoiselle nous précise qu’il ne faut pas toucher aux arbres peints en rouge… La cabane renferme une tente militaire joliment décorée… Et avec une tonne de bougies. Oui, il n’y a pas d’électricité au CESiaK!

On court se jeter à l’eau, et profiter de la plage quasi-déserte. Puis, on se dépêche d’aller dîner. Le restaurant ferme à 21h, pour des raisons d’économie d’énergie. Il se situe sur le toit de l’établissement principal, sur plusieurs niveaux. On peut y apprécier l’extraordinaire vue sur la mangrove.

On commande une ceviche (salade de poisson) et des tortillas de la mer. Il s’agit vraiment, de la meilleure cuisine qui m’est été donnée de goûter au Mexique; Fraîche, raffinée, et avec cette petite touche salée incomparable -ils utilisent de l’eau de mer pour cuisiner-. Pendant le dîner, j’aperçois à côté de nous, sur le tapis de jungle, des petits jets de lumière produits par des lucioles. On aurait dit un ciel étoilé! C’était un moment tellement magique!
De retour à la tente, on s’endort paisiblement en écoutant le bruit des vagues.

Nous ne sommes pas trop sortis de CESiaK… Mais, nous avons quand même loué un scooter pour explorer la ville de Tulum, aller y manger un petit quelque chose, et visiter les fameuses Ruines. C’est vraiment très beau, si l’on oublie la foule! Et, à quelques minutes, il y a une plage publique très sympa. On y voit surtout des familles mexicaines, pique-niquer ou pendre la soleil!

CESiaK a vraiment été une étape marquante de mon périple mexicain. J’ai visité la mangrove, je suis tombée sur un camp de hippies très cools, j’ai sympathisé avec le personnel de l’hôtel -des jeunes ayant tout quitté, par amour de la nature-, et j’ai eu moi aussi, l’envie de poser mes valises, et de ne plus jamais repartir!

Tulum, c’est un peu ma Plage* à moi… Toute belle, toute bleue! Je vous laisse avec quelques photos…
Des Baisers. Ceedjay.

* Référence au film La Plage.

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Les adresses:

Écolodge CESiaK: CESiaK (Centro Ecologico Sian Ka’an) est un écolodge situé dans la biosphère de Sian Ka’an, à 20 minutes en voiture de Tulum. Les revenus générés au travers des activités et hébergements, sont utilisés pour financer des programmes de conservation de cet écosystème tropical sensible. CESiaK propose 15 bungalows-tentes installés dans la jungle luxuriante, ou face à la mer. On s’éclaire à la bougie, on se lave à l’eau saumâtre (eau salée), on explore la lagune, on écoute le bruit des vagues qui se brisent… Et c’est tellement bon!

Restaurant El Camello JR: Cette petite Marisqueria (établissement spécialisé dans les produits de la mer) nous a été recommandée par notre taxi. À notre arrivée touristes et locaux se partagent les petites tables qui font face à la télévision. On commande la ceviche (spécialité de la maison), et une soupe aux fruits de mer ultra pimentée. Lorsque les plats arrivent, on se félicite d’avoir opté pour les demi-portions! C’est excellent, très frais, et les prix tout doux. Avenida Tulum & Luna Sur, Tulum (à la sortie sud de la ville).

Naturall: Un petit café, qui propose d’exquis petits déjeuners; Des oeufs brouillés au top, une salade de fruits exotiques, et d’excellents pancakes pomme-cannelle! Je ne me rappelle plus de l’adresse exacte, mais il me semble qu’il se situe à côté d’une petite boutique de souvenirs « Made in Tulum », Unico… Sur l’Avenida Tulum.

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Mexique: Campeche le repère des pirates

20/06/2013

Après la bouillonnante Mérida, nous avons décidé d’aller trouver refuge à Campeche, surnommée « la ville pirate ». Principal port du Yucatan au 17ème siècle, elle a attiré la convoitise des pirates, subissant ainsi, d’importantes attaques. Après un siècle de pillages, elle s’est dotée d’imposantes murailles. Aujourd’hui, il est toujours possible d’apercevoir deux des sept bastions de la fameuse fortification.

Après deux heures et demie de route, notre bus s’est arrêté à l’entrée de la ville « nouvelle ». Pour gagner le centre historique, il faut prendre un bus local, ou marcher pendant plus d’une demie heure. Ayant choisi la deuxième option, nous avons pu franchir les grandes portes de l’ancienne ville fortifiée. D’ailleurs, cette dernière est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1999. L’hôtel se situe à l’extrême sud de la ville, près de la Puerta del Mar (Porte de la mer). Il est facile de se repérer, car les rues orientées vers les terres sont impaires, et celles parallèles à la mer sont paires.

À l’hôtel, nous sommes accueillis avec un jus de cactus bien frais. La ville est silencieuse et les portes sont closes. Pas un bruit ne vient perturber la tranquillité du petit centre. Pendant une bonne heure, nous visitons les moindres recoins de la la demeure/hôtel à l’architecture baroque. Puis, nous décidons d’aller visiter le centre.

Les étroites rues pavées sont bordées d’édifices pastel, de balcons ouvragés, et de demeures seigneuriales aux arches majestueuses. Pour accéder à la chaussée, Il faut descendre quelques marches. Nous avons mangé non loin de la cathédrale, au Mercado Principal (marche principal). Les étals de ce modeste marché réservent de belles surprises. Il est possible de goûter à la cocina économica campachena (cuisine économique de Campeche) tout en achetant de l’artisanat local à prix doux.

La place centrale et son kiosque Belle époque, accueille les soirs de week-end, des festivités. À l’ombre des vieux caroubiers, les femmes de la ville jouent au bingo, pendant que les enfants regardent un spectacle de clown.

Après une trempette dans la piscine de l’hôtel nous avons marché le long du paisible caleçon (promenade du bord de mer), bordé par les vieux canons rouillés. La population se rassemble au crépuscule, pour venir apprécier les exceptionnels couchers de soleil.

Après ce merveilleux spectacle, nous sommes allés dîner. Nous avons choisi un restaurant de fruits de mer pour goûter aux célèbres crevettes de Campeche. Charnues et appétissantes, elles ont vraiment ravit nos papilles.

À partir de 21 heures, il faut sortir de la vieille ville pour profiter de la vie nocturne. Les rues sont peu ou pas du tout illuminées. Nous avons fait un dernier tour, avant de regagner notre hôtel. A notre arrivée, le personnel avait disposé des chocolats sur notre lit. De quoi faire de beaux rêves.

Les adresses:

Hôtel Boutique Casa Don Gustavo: Un hôtel de charme, très bien situé et au service 5 étoiles. La bâtisse de style espagnol a été joliment décorée d’objets précieux. Des petits salons sont disséminés un peu partout, dont un, fort agréable à côté de la petite piscine. L’hôtel dispose aussi d’un jacuzzi sur le toit et, d’un charmant patio où il est possible de se restaurer. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site de l’hôtel. Calle 59 n°4, San Francisco de Campeche.

Marganzo: Restaurant de fruits de mer très réputé à Campeche. Les serveuses sont en costumes dans une ambiance cafétéria. La nourriture est assez bonne. Un peu déçue du résultat, vu la qualité des produits. La carte des vins est de qualité, mais les prix sont en général excessifs. Au final, nous avons regretté de ne pas avoir mangé au restaurant de l’hôtel. Calle 8 n° 267, Campeche.

Chocol Ha: Une petite maison coloniale réaménagée pour les amateurs de chocolat. On y sert différentes sortes de chocolats chauds et froids, des jus, des repas légers et différents desserts. Le chocolat froid est excellent. Seul bémol, le petit café n’ouvre qu’à 17h30. Calle 59 n°30, Campeche.

The Italian Coffee Company: Coffee shop. Le « Frappé » (café au lait frappé et aromatisé au chocolat) est excellent et généreux. Nous l’avons pris à emporter, mais il est possible de s’installer dans la superbe cours intérieur. Calle 12, à l’angle des Calles 61 et 63, Campeche.

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Mexique: Mérida, la cité cosmopolite

06/06/2013

Deuxième étape de notre séjour mexicain avec la ville de Mérida. À trois heures de route de Valladolid, elle est la capitale de l’État du Yucatan. Surnommée la « Ville Blanche » en raison de la prédominance de cette couleur dans son architecture, la cité offre aux visiteurs une ambiance bouillonnante, voire turbulente. Lieux historiques, boutiques et magasins en tous genres, musées, galeries d’art, et festivités de rues, on ne dort jamais à Mérida.

Après 25 minutes de marche sous le soleil (la gare se trouve à l’extérieur de l’agglomération), nous découvrons la place principale, appelée « Plaza Grande » par les Meridanos. C’est le coeur de la ville. Des marchands ambulants crient à tue tête pour vendre leurs rafraîchissements et autres friandises. Les « licuados » sont la spécialité de la ville. Ce sont des sirops de toutes les couleurs, mélangés à de l’eau ou du lait très frais. Ils sont servis dans des sacs en plastique gonflés, et percés par une grande paille.

Accablés par la chaleur et les gaz d’échappement des vieux bus, nous décidons de gagner directement l’hôtel. Il est situé à la fin de la rue commerçante principale. Ici, magasins de vêtements, de déguisements, d’objets religieux, et j’en passe, se font la guerre du bruit. De grandes enceintes, disposées à l’entrée des boutiques canardent les passants de décibels. Musique du soleil, crieurs de rues, et klaxons de voitures, Mérida est bien la ville cosmopolite dont on nous avait parlé. Sur le chemin, j’aperçois une vieille dame, assise par terre avec ses fruits. Mon attention se porte sur un sachet de pommes cannelles, un fruit exotique que je mangeais souvent étant petite. J’embarque le sac et nous filons vers l’hôtel. C’est une grande maison coloniale avec deux patios, et une piscine entourée d’un petit jardin verdoyant.

L’après-midi, nous décidons d’aller manger un bout au Marché Municipal Lucas de Galvez. Je prend une salade de fruits géante. Après cette pause  gourmande, nous visitons les marchés d’artisanat local. Très nombreux, ils proposent des objets d’art maya, des hamacs et de l’artisanat d’exception à prix avantageux. Jamais vous ne retrouverez des occasions similaires dans tout le Mexique du Sud. Alors un conseil, si vous désirez ramener des souvenirs, achetez les à Mérida. Je tiens cependant à vous mettre en garde contre les rabatteurs. Ils tentent de vous faire entrer dans des boutiques pratiquant des prix exorbitants. La meilleure option, reste de négocier les prix dans les marchés.

Le soir venu, Mérida revêt ses attributs de ville fêtarde. Nous décidons de nous laisser porter par les festivités de rue. Les gens dansent, chantent, rigolent, s’allongent sur les petits bancs de la ville, pendant qu’amuseurs et acrobates divertissent les touristes. Nous assistons à une danse traditionnelle du Yucatan, appelée « Vaqueria Regional ». Ces représentations ont lieu chaque semaine sur la place centrale. Puis, nous allons dîner dans un petit restaurant de fruits de mer.

Mérida est fort agréable le soir. La plupart des rues se transforment en allées piétonnes, où il fait bon se promener. Les restaurateurs sortent leurs tables sur la chaussée afin de profiter pleinement de la douceur de la nuit. Les bars et clubs sont, paraît-il, très sympas. Épuisés par cette folle journée, nous avons préféré admirer la Cathédrale de san Ildefonso (la plus vieille cathédrale du continent) habillée de lumière.

Les adresses:

Hôtel Dolores Alba Mérida: Hôtel de catégorie moyenne. Si la devanture semble un peu austère, l’intérieur est quant à lui assez charmant. Des rocking chairs çà et là, un atrium lumineux, et une agréable piscine. Les chambres sont réparties sur trois étages et deux grandes cours. La décoration est vraiment très kitsch. Le petit déjeuner n’est pas inclus, et le Wi-Fi n’est disponible que dans les zones communes. Idéal pour les petits budgets. Calle 63 entre les Calles 52 et 54, Mérida

Marché Municipal Lucas de Galvez: Il faut aller sur le toit du marché pour trouver les petites baraques de nourriture bon marché. Les tables en plastique, des nappes cirées, les commerçants qui vous haranguent, il faut se faire violence et choisir une place. Au final, de très bons plats sans prétention, et pour quelques euros seulement. Angle Calle 56A et Calle 67

Restaurant El Marino: Caché derrière les arcades d’une bâtisse coloniale de la Plaza Grande, le petit boui-boui semble uniquement être fréquenté par les locaux. Il faut dire que le manque d’aération rend l’atmosphère étouffante, voire suffocante. La nourriture est excellente et sans chichis. Sûrement le meilleur Guacamole de ma vie. Les « doritos » (chips en forme de triangle) qui l’accompagnent, sont faits maison. Calle 61, n°501, n°2, Mérida centre

Artesanias Bazar Garcia Rejon: Selon moi, le meilleur endroit pour faire ses achats. Large choix d’artisanat local et possibilité de négocier les prix. Angle des Calles 65 et 60