Samedi dernier, j’ai retrouvé Anne, Camille, Claire et Florence (le #dubndiducrew, que j’ai rejoint en août!), pour relever le challenge de la Reebok Spartan Race! J’avais eu l’occasion d’en discuter avec Anne, et lorsque j’ai appris qu’il restait une petite place, je n’ai pas/plus hésité; J’allais me mesurer à la Spartan Race.
Maintenant que cette course est loin derrière moi (une semaine déjà), je suis fière, mais surtout heureuse de l’avoir affrontée en team. Je me rends compte que je n’aurais pas pu et voulu la faire seule. Nous nous sommes dépassées, aidées, motivées les unes les autres… C’était un moment un peu dingue, où tout se bouscule, et où l’on comprend vraiment le sens du mot « spartiate ». C’était dur, intense, parfois comique, épuisant, long, excitant… Mais au final, on l’a toutes su à la fin (« You will know at the finish line » est la devise de la Spartan Race); On l’a fait, on a relevé le défi ensemble!
J’attendais les photos officielles pour vous rédiger un compte-rendu illustré. Je n’aurais peut-être pas dû… Il y en a très peu, et de mauvaise qualité!
La Spartan Race, quésako?
La Reebok Spartan Race est une course à obstacles assez intense, complètement « folle », et un brin « primitive »! D’ailleurs l’appellation « Spartan » a été choisie pour rappeler les « spartiates », ces guerriers aguerris de la Grèce Antique.
Elle est présente partout dans le monde (en 2013, 60 évènements ont rassemblé plus d’un million de participants aux États-Unis, en Australie, en Corée du Sud…), et est destinée à tester la détermination-force-résistance-ingéniosité-instinct animal! Pour résumer, la Spartan Race est un « évènement d’endurance complet qui procure une bonne dose d’adrénaline »!
Il existe plusieurs formats de courses selon les niveaux ou les styles de course. SPRINT, BEAST, JUNIOR… Ou SUPER (13 km + 21 obstacles).
Qui sont les Spartiates?
Les spartiates sont -pour la plupart- de vrais athlètes! Il faut être entraîné à la course, et pratiquer une activité physique régulière. Je ne vois pas d’autre alternative pour finir cette course! D’ailleurs la plupart des personnes que l’on a pu croiser étaient sur-entraînées! Les hommes (95% des participants) avaient le profil « pompier réserviste » sportif et macho, et les femmes ne ressemblaient plus à des femmes! Je grossis volontairement les traits, hein!
Le parcours?
Lors de l’inscription, on nous avait annoncé un parcours de 13 km, semé de 21 obstacles. Mais au final, on a dû franchir plus de 26 obstacles sur je-ne-sais-combien de kilomètres!
Pour s’échauffer, on a dû enjamber un premier mur en bois. Derrière, une foule de spartiates remontés comme des pendules! Le chef spartiate nous fait rouler dans la paille, puis réciter une « profession de foi » avant de partir. Le départ est donné.
On commence à courir sur le chemin accidenté (trous, boue, herbes hautes…)! Puis, le premier obstacle arrive très vite: courir dans de la vase sans tomber! Les mecs nous poussent, font exprès de nous éclabousser! Ok, c’est la guerre. Puis, un deuxième obstacle encore plus boueux… Les obstacles s’enchaînent vite. On patauge dans des piscines de boue, on hisse des poids, porte des sceaux de gravier, on escalade des murs arrosés d’eau, on s’essaye au lancer de javelot, on rampe dans la boue sous les barbelés, on nage… Entre chacun de ces défis, on continue de courir vers l’inconnu, vers le prochain challenge, toujours plus dur… Jusqu’au bouquet final, le mur de braises qui symbolise la ligne d’arrivée!
Lorsque l’obstacle n’est pas validé par le jury-volontaire, il faut faire 30 burpees! Et croyez moi, sur la fin ça tire!
L’ambiance?
Comme je le disais précédemment, l’ambiance était plutôt masculine et « spartiate ». Un poil machos les spartiates 2014! Mais pas sûre qu’ils soient si différents de ceux de l’Antiquité… Du coup, on a joué le jeu en devenant -lorsqu’il le fallait- de vraies Amazones! Mais sur notre chemin, on a quand même eu la chance de tomber sur quelques gentlemen, prêts à nous offrir leurs bras pour un peu d’aide…
Les résultats?
Je suis fière de dire que le #dubndiducrew a relevé « haut la main » ce challenge de la Reebok Spartan Race! Notre crew a fini 174 sur les 404 inscrits, et en individuel, environ 1130 sur sur les 5140 participants!
De mon côté, j’ai raté deux obstacles (le javelot qui s’est décroché de la cible à la dernière minute, et la corde trop boueuse pour que je puisse me hisser), mais je suis fière d’avoir franchi les Monkey Bars! Je me suis entraînée tout l’été, et je n’y arrivais toujours pas avant la course.
Mon avis
Je redoutais cette Spartan Race! Je ne savais pas trop à quoi m’attendre… J’étais fatiguée, blessée, et un poil nauséeuse le matin de la course. J’avais tout simplement peur de ne pas être à la hauteur.
Au final, j’y suis arrivée. En y repensant, ce n’était pas si dur! Bref, j’étais bien entourée, et je crois que c’est ce qui a compté! Je suis repartie avec ma médaille de finisher pleine de boue, beaucoup de jolis souvenirs, et la sensation d’être plus forte physiquement et mentalement!
#lannéeprochainejeremetsca
Quelques conseils
– Former une équipe: La course est plus fun et facile en équipe! De plus, le prix exorbitant de la place (environ 82€) est divisé par le nombre de personnes du crew. C’est tout-de-suite beaucoup plus sympa!
– Être véhiculé: La base de loisirs de Jablines est à plus de 400 km de Paris; Une vraie galère en transports en commun (merci Florence)!
– Arriver une heure avant sa « vague de départ »: Les départs se font toutes les 15 mins. Avant de commencer, il faut récupérer son dossard, et déposer ses affaires à la consigne…
– Se couvrir: Ne pas faire l’erreur de venir en mini short (ce que je voulais faire)! Lorsque l’on traverse « les barbelés », la boue contient des millions de petits cailloux qui se frottent, coupent, et font très mal. D’ailleurs les gants de protection sont aussi les bienvenus!
– Porter des vêtements/chaussures en fin de vie: Impossible de récupérer mes baskets, mes chaussettes, et j’ai troué mon legging sur l’un des toboggans boueux!
– Se pré-doucher sur place: Inutile de préciser pourquoi! Les photos parlent d’elles-même!
– Se ramener des provisions: Il semblerait que le spartiate ne boive/mange pas; Trois verres d’eau et un morceau de banane en guise de récompense!
Pour finir, je vous invite à aller lire l’article d’Anne sur le sujet! Il est très complet, et son copain Mathieu, du blog Frenchfuel, a réalisé une petite vidéo très sympa (on nous voit à un moment)!
xx. Et bon week-end sportif les Beautés. ◊ Ceedjay ◊
Êtes vous tenté(e)s par ce genre de course?
Si oui, vous pouvez toujours vous inscrire aux prochaines Spartan Races!