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juin 2019

Lifestyle Sports

« Bien » laver et entretenir ses vêtements de sport

27/06/2019

Ici et/ou sur Instagram, je vous présente depuis plusieurs années l’équipement et les tenues de sport qui m’accompagnent durant ma pratique sportive (Fitness, Yoga, CrossFit, Training, et même Triathlon, etc.). En revanche, je me rends compte que je n’ai jamais pris le temps de vous parler de l’entretien de mes vêtements de sport. Or, les habits sportifs absorbent le plus gros de notre effort; En plus d’évacuer la transpiration, ils subissent aussi souvent les conditions extérieures : pluie, boue, tâches de sueur tenaces, etc. C’est pour cette raison d’ailleurs, qu’il est important de bien les choisir : fibres dites « techniques » qui -selon nos besoins- régulent la transpiration, filtrent les rayons ultra-violets ou encore isolent des températures extérieures très froides.

Si vous lavez vos vêtements de sport avec vos vêtements « classiques », sachez que vous les abîmez sûrement. 🙁 En tous les cas, c’est ce que j’ai pu remarquer lorsqu’il m’est arrivé de les mélanger… En effet, ces derniers ont besoin d’une attention toute particulière* et ne se nettoient pas n’importe comment si on veut préserver leurs « propriétés techniques » et augmenter leur espérance de vie. 


Parce que les vêtements de sport ne se lavent pas comme les autres, voici mon petit guide (expérience à l’appui 😉 ) pour ne pas les abîmer :

1/ Lorsque j’ai beaucoup transpiré j’évite de laisser mes vêtements de sport en boule au fond d’un sac et/ou dans le panier à linge. Si je ne prévois pas de machine immédiatement, je les étends un petit quart d’heure pour les faire sécher.

2/ Il est important de laver les vêtements de sport directement ou le plus tôt possible après le sport pour éviter la prolifération des bactéries coupables, notamment, des mauvaises odeurs. Mehdi est moi sommes tous les deux professeurs de sport et pratiquants réguliers, du coup, je fais une machine « sport » tous les 2-3 jours. Si la multiplication des lavages vous fait peur, vous pouvez utiliser le mode « rapide » qui programme un cycle court à 20°-30°, qui réduit la consommation d’eau, d’énergie et élimine les bactéries.

3/ Pour éviter le frottement des matières et préserver leurs propriétés techniques, je retourne mes vêtements avant de les mettre à laver.

4/ Je n’utilise pas d’adoucissant sur les vêtements de sport, car ce n’est pas conseillé.

5/ J’utilise de bicarbonate de soude (trois cuillères à soupe dans le tambour de votre lave-linge avant de lancer le cycle de lavage) pour stopper le développement des bactéries responsables des mauvaises odeurs et faire disparaître les traces de boue ou autres saletés.

6/ J’utilise depuis peu Lenor Unstoppables, un parfum de linge idéal pour les vêtements de sport et qui laisse une fraicheur et une bonne odeur qui durent jusqu’à 12 semaines dans l’armoire. La technologie Active est conçue pour neutraliser les odeurs désagréables, les bloquer, et booster la fraîcheur lorsque l’on pratique une activité sportive. Il se présente sous forme de petites perles et je l’ajoute dans le tambour de mon lave-linge avant le lavage (c’est-à-dire avant d’ajouter les vêtements). Il existe 6 senteurs, mais j’ai une petite préférence pour le parfum « ACTIVE ». 😉

7/ Je laisse sécher mes vêtements de sport sur un étendoir (De préférence en extérieur, si vous le pouvez. A Paris c’est compliqué !), car le sèche linge, en plus de donner une odeur désagréable au vêtement, le déforme sous l’effet d’une chaleur excessive. 


*Pour vous expliquer un peu, les fibres le plus couramment utilisée (= l’élasthanne, le polyester et le lycra) ont tendance à « repousser l’eau » (elles permettent d’évacuer plus vite la transpiration pendant l’effort), et retiennent les huiles corporelles.

J’espère que ces astuces vous aideront à prendre soin de votre leggings préféré #TeamActivre ! 😉

A très vite, Christelle ♥

*Article écrit en collaboration avec Lenor Unstop.

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Bien-être Food Sports

Les sportifs ont-ils besoin (de plus) de sel ?

22/06/2019

Le Sel est souvent considéré comme un ennemi de notre quotidien, surtout d’un point de vue alimentaire ! En effet, le sel raffiné (blanc, dépourvu de minéraux) est responsable de nombreux problèmes sanitaires lorsque sa consommation est abusive : hypertension artérielle, rétention d’eau, risque de surpoids, etc. D’ailleurs, il est important de noter que l’appétence pour sel est « acquise »* -contrairement au sucre qui est « innée »-, c’est-à-dire qu’elle augmente en fonction de la dose de sel consommée. Pour résumer, plus on consomme de sel, plus on en a envie !

L’OMS préconise de ne pas dépasser 1 cuillère à café par jour maximum** (= <5g)! Néanmoins, aujourd’hui il n’est pas la peine d’être porté(e) sur la salière pour consommer beaucoup de sel. Celui-ci se cache dans de nombreux aliments de la vie quotidienne, sans pour autant se faire repérer. 🙁

J’ai commencé à m’intéresser à mes apports en sel, lorsque Mehdi a eu des problèmes de crampes -qui le tétanisaient- lors d’épreuves sportives d’endurance. Auparavant, je n’en consommais pas volontairement (= uniquement le sel présent dans les aliments***). Notre médecin nous a recommandé d’en consommer un peu, notamment parce qu’il retient l’eau. Mehdi a une sudation très importante, et se déshydrate plus vite que la normale (cet dépend de chacun). Bref, comme il me l’a fait remarquer « comme toujours en nutrition c’est la dose qui fait le poison« , autrement dit, il ne faut pas éradiquer le chlorure de sodium (= sel de table) mais plutôt le réguler.

Pour vous expliquer un peu, le chlorure de sodium joue un rôle crucial dans la physiologie des cellules. Il permet de maintenir et de réguler le liquide qui baigne les cellules, il participe à l’équilibre hydrique global et permet même la formation des messages nerveux dans les neurones. Ainsi, le liquide dans lequel baignent nos cellules contient à lui seul 95% du sodium de l’organisme.


Mes astuces pour maîtriser ma consommation de sel

Astuces approuvées par Florence Foucaut, diététicienne et nutritionniste à Paris.

1/ Au naturel, les aliments sont déjà salés**** ! 😉 Je ne rajoute donc pas de sel à la cuisson, mais plutôt après la préparation s’il est vraiment nécessaire (= lorsque je n’ai pas utilisé d’épices et/ou que je ne prévois pas de sauce). D’autre part, nous avons banni la salière à table.

2/ Je consomme le moins d’aliments industriels possible, et ne cumule pas les aliments très salés dans la même journée (D’ailleurs -pour être honnête- je n’en consomme aucun !) : charcuteries, fromages bleus, céréales et plats industriels, bouillon cube…

3/ J’ai appris à déchiffrer les étiquettes. Ces dernières mentionnent souvent la teneur en sodium. Pour obtenir l’équivalent en sel, il suffit de multiplier cette valeur par 2,54. Exemple : 100 mg de sodium x 2,54 = 2,5 g de sel.

4/ J’utilise des sels plus « sains » et surtout de plusieurs types. En ce moment, j’alterne en le Sel Equilibre Cérébos (66% de chlorure de sodium et 33% de minéraux -magnésium et potassium-), moins salé donc, et le gomasio (condiment japonais à base de sésame et de sel). Il m’arrive aussi de rajouter un peu de céleri dans certains plats…

5/ J’évite le pain, car il est le principal contributeur des apports en sel dans notre alimentation


*Le sel est contre-indiqué pour les enfants de 0-3 ans.

**D’après l’étude INCA 3 sur les consommations et habitudes alimentaires publiée en 2017 par l’Anses (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail), nous mangeons en France encore trop de sel : 9 g / jour pour les hommes et 7 g / jour pour les femmes.  Or, le PNNS (Programme National Nutrition Santé) recommande de ne pas consommer plus de 6 g par jour pour un adulte. Selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), « une consommation de sel de  5 grammes  par jour chez l’adulte contribue à faire baisser la tension artérielle et le risque de maladie cardiovasculaire, d’accident vasculaire cérébral et d’infarctus du myocarde ».

***Les aliments que nous consommons contiennent naturellement du sodium. 400mg de sodium = 1g de sel. Selon Florence Foucaut -diététicienne et nutritionniste-, le sel d’ajout n’est pas nécessaire, car les apports recommandés chez le « bien portant » (1500 mg par jour) sont largement pourvus par une alimentation équilibrée et diversifiée.

****Les aliments contenant le plus de sodium : poivron, pomme de terre, épinard, asperge, tomate, céleri…


Un sportif a-t-il besoin de consommer du sel ?

Suite à la problématique de Mehdi dont je vous parlais plus haut, je me suis un peu renseignée sur les besoins en sel du sportif. D’ailleurs, si vous me suivez sur Instagram, vous avez sûrement vu quelques stories sur mon entretien avec Florence Foucaut, nutritionniste… 😉

Le sel est nécessaire pour notre organisme. Sa présence permet en l’occurrence d’éviter la déshydratation. L’exercice physique d’endurance (Je précise, car c’est important de faire la différence !) entraîne une importante production de chaleur, donc une hausse de la température corporelle. Pour éviter la surchauffe, le corps dissipe donc le surplus de chaleur surtout par la sueur, laquelle est composée à 99 % d’eau et à 1 % de sel. À elle seule, la sudation est responsable de plus de 80 % de la perte de liquide corporel pendant l’entraînement.

Les sports d’endurance (à partir de 3-4h d’effort) entraînent des pertes en sel par la transpiration pouvant être parfois considérables. Si durant l’effort, les pertes en sel par la transpiration ne sont pas compensées, l’eau consommée ne pourra plus jouer son rôle d’hydratation. Des perturbations de l’équilibre hydrique pourront causer une hyponatrémie (= déficit en sodium sanguin). L’hyponatrémie engendre crampes, troubles musculaires, fatigue, déséquilibre, céphalées, déséquilibre électrolytique intra/extra cellulaire, apparition d’œdèmes, etc.

Ce que je viens d’expliquer est un peu ce qui arrive à Mehdi lorsqu’il fournit un gros effort durant une longue durée. Du coup, il prend désormais une boisson de l’effort apportant du sodium (idéalement 460mg de sodium par litre), et isotonique. Elle lui permet de limiter le risque d’apparition de l’hyponatrémie.


Pour finir, je vous propose mes 3 recettes « express » préférées à emporter avec vous (une à la fois bien sûr !) lors de vos entraînements sportifs en endurance ! 🙂

DATTE « MINUTE » FOURRÉE

1 datte « Medjool »
1 c. à c. de beurre de cacahuètes
quelques grains de sel
Ouvrez la datte, dénoyautez-la et ajoutez une le peanut butter. Salée et refermez-la.

ENERGY BALLS

4 dattes « Medjool »
2 c. à s. d’avoine
2 c. à c. de graines de chia
1 c. à s. de beurre de cacahuètes
2 c. à c. d’éclats de fèves de cacao
1 petite pincée de sel
Mixez tous les ingrédients à l’aide d’un robot mixeur pendant 1-2 minutes. Façonnez les boules en roulant la pâte sous vos paumes de main.

CITRONNADE ISOTONIQUE MAISON

Jus d’1/2 citron
10 cl de jus de pamplemousse
1 c. à c. de miel ou 1 c. à s. sirop d’érable
1 c à t. d’acérola en poudre
1 petite pincée de Sel Equilibre Cérébos
50 cl d’eau


J’espère que cette article vous aidera à mieux comprendre les enjeux du sel chez le sédentaire et le sportif d’endurance !

A très vite, Christelle ♥

*Article écrit en collaboration avec Cérébos.

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