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avril 2014

Sports

Objectif Running: Trouver le bon rythme

30/04/2014

Jeudi férié il y a, alors Mercredi sportif il y aura! 

Aujourd’hui, je vous propose donc de poursuivre notre « Objectif Running », toujours dans le but de préparer la course féminine de 10km We Own The Night -pour moi-, ou quelqu’autre projet -pour vous.
Après avoir trouvé chaussure à son pied, place à l’entraînement!

Pour commencer, il faut faire un choix: plutôt tapis de course ou extérieur? Pour ma part, j’essaie d’alterner au maximum. J’ai d’abord eu du mal à m’habituer au tapis; Ennuyeux, éprouvant et plus triste qu’une course où le paysage défile. Et puis, il y a ce chrono mal placé… Celui qui rappelle à chaque instant, que l’entraînement devient insurmontable. Et finalement, par habitude -la météo y est pour beaucoup aussi-, j’y ai pris goût.
Pour atteindre mon Objectif WOTN*, j’essaie d’alterner indoor (2 fois par semaine) et outdoor (1 fois par semaine), à raison de trois entraînements running par semaine.

Le tapis me sert plutôt à progresser, et la séance en extérieur, à me préparer aux conditions réelles d’une course sur bitume. Parce que courir dehors, c’est aussi se confronter aux éléments extérieurs: le vent, les inclinaisons, le froid/la chaleur, les obstacles, la pollution, le terrain… Mais nous reviendrons sur mon entraînement de préparation à WOTN plus tard…

Aujourd’hui, je veux vous parler de niveau. Comment savoir quel est son niveau? Comment adapter son entraînement à ce niveau? Par où commencer?

Je vais tenter de répondre à ces questions le plus clairement possible; Pas trop de calculs, pas trop de mathématiques, mais juste quelques outils pour progresser!

* We Own The Night (10km)

PHASE 2: S’évaluer

1. Indoor ou outdoor?
On peut préférer l’un à l’autre. On peut opter -tout comme moi- pour les deux, sans pour autant oublier que la VRAIE course se fera en extérieur… Mais il faut faire un choix au moment de calculer sa VMA. Êtes-vous plus à l’aise sur un tapis, ou sur le bitume?

2. Qu’est-ce que la VMA?
La Vitesse Maximale Aérobie est la vitesse de course atteinte par un sportif, lorsque celui-ci atteint sa consommation maximale d’oxygène. Pour faire simple, elle correspond à une allure de course intense. D’ailleurs, il est impossible de maintenir l’allure VMA très longtemps (entre 3 minutes pour les débutants, 5/6 minutes pour les runners réguliers, et 8 min pour les confirmés).

3. Quelle est l’utilité de la VMA?
Connaître son allure de course aérobie maximale permet de progresser! En prenant conscience de « ses limites » à dépasser -parce qu’il est bien entendu possible d’améliorer sa VMA-, et en courant le plus souvent possible à des allures proches de cette VMA, on améliore ses performances sur des distances de course plus longues. On devient donc, plus rapide, endurant, et performant!

4. Comment calculer sa VMA?
Il existe plusieurs manières de calculer sa VMA. Il est possible de faire un test en laboratoire (réalisation d’une courbe d’efforts), de s’appuyer sur un logiciel d’estimation -approximative- en ligne (celui de conseils-courseapied.com est très complet!), ou d’effectuer un test soi-même.

5. Comment effectuer un test soi-même?
Il existe plusieurs tests pour déterminer sa VMA. Il faut distinguer les tests « en continu » des tests « progressifs ». Pour aller plus loin dans la compréhension de ses tests « savants », je vous conseille une nouvelle fois le site conseils-courseapied.com, et tout particulièrement l’article consacré à la VMA…

a) Lorsqu’on est en extérieur, le test en continu appelé demi-Cooper est définitivement le plus pratique. Partant du principe que la VMA peut être maintenue 6 à 7 minutes, on doit réaliser la plus grande distance possible en 6 minutes. La VMA est alors la vitesse moyenne réalisée sur le test. Pour obtenir la valeur de cette VMA, il suffit de diviser la distance parcourue par 100. Par exemple, 1250m en 6 minutes : par 100 = 12,5 km/h de VMA (C’est très simple!)

b) Lorsqu’on court sur tapis, il est préférable d’utiliser un test « progressif » -plus fun- comme le test de Brue. Oui je sais, il est normalement utilisé pour les cyclistes! Mais par extrapolation, il peut très bien s’appliquer aux coureurs. Le principe est simple: on part de sa vitesse « zone de confort » (11 pour moi), et on l’augmente de 0,3 toutes les 30 secondes. Le dernier pallier -VMA- doit être tenu trois minutes (14,6 pour moi).

6. Quel matériel?
a) Un terrain plat (stade), une montre de running ou un chronomètre.
b) Un tapis de course, et peut-être une tierce personne pour gérer la vitesse?

7. Comment utiliser sa VMA pour progresser? 
Je vous donne rendez-vous mercredi prochain, pour un article dédié aux entraînements spécifiques! Je vous dévoilerai alors, mon programme d’entraînement pour We Own The Night.

8. Comment savoir si l’on a progressé?
La marge de progression est assez importante en running -au début-. J’ai commencé à la remarquer dès la première semaine (à raison de 4 entraînements). Pour savoir si l’on a progressé, il suffit de refaire le test de VMA. Attention! Il faut absolument faire le test choisi en début de programme!

9. Est-il indispensable de connaître sa VMA?
Non, si l’on souhaite pratiquer une course à pied-loisir (pour le fun).

PHASE 3: Planifier

Après s’être évalué, un plan d’entraînement peut enfin être mis en place. On connaît son niveau, on connaît le but à atteindre, on peut se fixer son propre objectif (10km en 45 minutes pour moi). Il faut alors, se planifier un programme intense pour progresser au plus vite.

Nike vient tout juste de publier un programme par niveau, téléchargeable iciIl s’agit d’un plan d’entraînement sur 8 semaines, plutôt intense! À la fin, il ne faut plus compter sur les jours de repos!
Je m’en suis inspirée pour la fréquence de mes running. Pour le moment, je cours 3 fois par semaine, et en mai, je passerai à 4, voire 5 séances de running… Pour finir en beauté la semaine J, avec un 7/7!

1. Pourquoi faut-il planifier ses séances de running?
Avec le quotidien, la météo, la fatigue, il est parfois difficile de se motiver. Surtout lorsqu’on ne sait pas de quoi sera fait l’entraînement. Dans ces moments de « creux », on a tendance à se sous-estimer. C’est un peu comme faire des courses affamé! On privilégie à ce moment-là, les repas industriels très gras, et les sucreries… Alors on organise sa semaine sportive!

2. Combien de fois par semaine faut-il courir?
Tout dépend de l’objectif à atteindre; Il n’y a pas de règle. S’il s’agit d’une perte de poids, trois running par semaine suffisent, dans un premier temps. S’il s’agit d’une préparation physique à une course, on se challenge avec 4 séances d’entraînement.

3. Le repos est-il important?
Le repos est indispensable! Il fait partie intégrante de l’entraînement. Il permet au corps de récupérer, mais aussi de se renforcer après un entraînement actif, grâce à processus appelé « surcompensation ». Pour faire simple, le corps se répare en pensant à l’avenir; il se prépare aux futurs contraintes physiques. Grâce à ce repos, on devient plus fort!

4. Combien de jours de repos faut-il pour récupérer?
1 ou 2 jours de repos sont nécessaires par semaine. Ici encore, tout dépend de l’objectif.

Pour le reste, je vous donne rendez-vous la semaine prochaine, avec mon programme d’entraînement pour la WOTN! xx. Ceedjay.

© Photos: Nike Running France. Avec le temps qu’il a fait ce week-end, je n’ai pas pu faire de belles photos…

Mexique Voyages

Mexique: Rio Lagartos en bateau

29/04/2014

Hello les Chatons! J’ai pensé qu’un peu de soleil nous ferait du bien… Il paraît que le temps n’est pas prêt de s’améliorer… Alors, je vous kidnappe une nouvelle fois pour le Mexique, direction Rio Lagartos!

Après l’épisode Tulum, nous nous sommes arrêtés à Playa del Carmen. Ennuyeuse, exubérante, grotesque, cette station balnéaire m’a donnée la nausée! Je préfère donc faire l’impasse sur cet épisode, pour me concentrer sur l’étape qui a suivie: le petit village de pêcheurs de Rio Lagartos, et ma rencontre avec Adrian.

Pour une fois, je ne vais pas ré-écrire l’histoire, mais plutôt vous retranscrire le récit que j’avais écrit pour un magazine de voyage en ligne. Qu’en pensez-vous?

Je vous laisse avec ce récit donc (assez long), de ma journée de pêche à Rio Lagartos! xx. les Chéris. Ceedjay.

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« …À mon arrivée à Rio Lagartos, la plupart des habitants du village ont revêtu leur costume traditionnel brodé. Les femmes, à la tête du cortège, longent à cheval le front de mer en chantant. J’ai dû prendre deux bus pour rejoindre le petit port de pêche. Il fait très chaud et une forte odeur de poisson imprègne tout le petit pueblo.

Je demande à quelqu’un de me renseigner sur l’évènement. « Le village est en fête pour quatre jours » me dit-on. Les habitants regardent toujours les touristes avec curiosité. Ils n’en voient pas si souvent. Un homme passe en scooter et s’arrête pour me parler. Il me montre un petit calepin dans lequel, des personnes du monde entier lui écrivent un petit mot aimable. Je vois dans son livre d’or beaucoup de remerciements en français. Adrian est un guide de la réserve écologique à ses heures perdues. Il me dit que si je veux faire un tour de la lagune, je le retrouverai à coup sûr.

Quelques heures plus tard, j’entame ma quête : retrouver Adrian. Je parcoure le pueblo de long en large et demande un peu partout, où je peux trouver l’homme. Un mexicain me dit qu’il est de sa famille, un autre qu’il faut attendre le long de la route… Puis, des habitants m’informent qu’il s’arrête toujours dans une taverne le long de la baie. Je rentre dans la taverne en question, et commande une bière. Le serveur me la ramène bien fraîche et accompagnée de petites mises en bouche succulentes. Poulpe mariné, crudités piquantes, et de la ceviche, un plat mexicain extraordinaire composé de poisson mariné.

Il est 14 heures, tout le monde chante dans le bar, le cortège aperçu le matin passe devant, et Adrian pointe le bout de son nez. Il me demande si je suis prête à aller pêcher. Je monte dans sa petite barque pendant qu’il y ajoute de l’essence, et le tour peut commencer.

La réserve possède une faune unique. On se balade silencieusement sur la lagune bordée de mangrove. Adrian me montre des cormorans, des aigrettes, des hérons, des ibis, et d’autres espèces dont je ne connais pas le nom. Je photographie maladroitement chaque moment, chaque battement d’aile.

Puis nous quittons la rivière et découvrons un lac salé où une colonie de flamants rose s’y repose. Il arrête le moteur et commence à pagayer, car les herbes hautes pourraient endommager son bateau -et les flamants roses aspirent à la tranquillité-. Majestueusement, ils avancent en groupe pour picorer dans l’eau chaude.

Puis, nous rebroussons chemin. Adrian aperçoit un aigle pêcheur. Il me dit en riant qu’ils portent mal leur nom, parce qu’ils sont paresseux. Pour preuve, il lance l’épervier, saisit un poisson, et lui fait du bouche à bouche. Je ne comprend le but de l’opération, que lorsqu’il le remet à l’eau. Le poisson flotte, bien en évidence, à portée de tous les prédateurs. L’aigle attend quelques secondes, puis le fauche avec ses griffes.

Après ce spectacle étonnant, il m’emmène un peu plus loin afin d’essayer le « bain maya ». Il faut creuser assez profond pour recueillir de l’argile blanche, censée protéger des insectes. Je confirme. Après quelques minutes à me faire piquer par ce qu’il appelle les « moustiques », mais qui ressemblent plus à des taons pour moi, je peux enfin profiter de la beauté du paysage.

Nous rentrons, et il me donne rendez-vous chez lui, deux heures plus tard. Lorsque j’arrive, les poissons pêchés sont en train de cuire devant sa petite maison rose. Nous mangeons en regardant le port, il me parle de sa fille, de ses femmes, il pousse la chansonnette… Nous nous quittons et pleurons ensemble d’émotion, avant que je ne reprenne la route.

Le Mexique est un diorama de paysages et de changements de décor étourdissants. Les gens sont à l’image du pays, à la fois chaleureux, mélancoliques et durs. Partir au Mexique, c’est promettre de revenir pour récupérer la partie de son coeur qu’on a laissé. »

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Les adresses:

Hotel Villa de Pescadores: L’un des seuls hôtels de Rio Lagartos. Il offre une belle vue sur l’estuaire depuis son mirador sur le toit. Les chambres sont spacieuses, et assez agréables pour le prix… Elles possèdent pour la plupart, un petit balcon privé. Nous n’avons pas pu goûter à la cuisine du restaurant, mais d’après ce que j’ai pu constater, il s’agit de plats familiaux à base de poisson.

Adrian’s House: Une petite maison rose qui se trouve tout au bout de la Malecon Costero (jetée côtière). Il n’a pas voulu que l’on rentre, parce que l’équipement y était rudimentaire… Nous avons mangé sur une petite table en plastique, en regardant le coucher du soleil.

Il y a une taverne à côté d’une petite épicerie, à deux pas de la maison d’Adrian. Si l’endroit semble « malfamé », il ne faut pas hésiter à entrer; C’est le point de rendez-vous de tous les villageois! La bière est la moins chère de la ville, et ils l’accompagnent de tapas aux portions généreuses (poulpe mariné, tortillas, poisson épicé…)!

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Food

Dose: Dealer de café

28/04/2014

L’autre jour, en passant rue Mouffetard*, je suis tombée sur Dose: un nouveau coffee shop tout en longueur, et disposant d’une jolie petite terrasse « façon bistrot parisien ». Quelle belle surprise! Et comme il me restait une demi-heure à tuer avant mon prochain rendez-vous, j’ai décidé de m’y arrêter pour une pause café.

Un jeune homme m’accueille avec un grand sourire. Je prends un allongé et un gros cookie signé Rachel’s cake. La salle ressemble à un laboratoire de chimie, avec ces petites céramiques grises au mur, et ces objets insolites. Quelques étudiants sont venus profiter du cadre et de la wifi gratuite pour travailler… Et pour les autres, il y a des magazines en pagaille. Un comptoir avec le nécessaire « take away » (sucres, gobelets estampillés…), une formule déjeuner aussi économique qu’alléchante (sandwich + boisson + dessert, pour 8€), un service irréprochable, un très bon café Daterra d’origine brésilienne, des pâtisseries faites maison… Dose a vraiment tout bon!

En partant, j’en ai profité pour discuter avec le charmant duo Baptiste et Grégoire. Passionnés et des idées plein la tête, ils ont bien l’intention d’insuffler cette dose de café, qui manquait tant au Quartier Latin*.

Bon courage et bonne semaine à vous les Chéris! xx. Ceedjay.

*Je n’étais pas revenue dans cette rue depuis mes « années fac ».
* Quartier des étudiants.

Dose
73 rue Mouffetard, 75005 Paris.
Ouvert 7/7,
Du Lundi au Vendredi, de 9h à 19h,
Et le Samedi et Dimanche, de 10h30 à 19h.
Tél: 01 43 36 65 03

Et pour suivre les aventures de l’équipe Dose, il suffit de se rendre sur la page Facebook dédiée.
Pssst! Et Dose gazouille aussi sur Twitter!

Food

Colorova: pâtisserie & caetera

25/04/2014

N’ayant que très peu de contraintes d’horaires au quotidien*, il me vient souvent l’envie de sortir petit-déjeuner. 10h30, Paris est sereine après l’affolement du matin. Tout le monde est au bureau. Les rues sont vides. C’est le printemps… Le moment idéal pour s’offrir un breakfast…

Cette semaine, je suis allée me réfugier chez Colorova pâtisserie, un petit havre sucré aux abords de Saint-Placide. Le nom doit certainement vous être familier. Il faut dire que depuis ses débuts (août 2012), la jolie pâtisserie n’a pas cessée de faire parler d’elle… Il y a ceux qui adorent, et ceux qui regrettent le service placide*. Moi, j’adore! Cette discrétion/réserve permet de profiter pleinement du cadre, et de se sentir comme à la maison.
D’ailleurs, le salon de thé de 110m2 est agencé comme un appartement. À l’entrée le fameux frigo SMEG menthe à l’eau, fait face au coin Mille et Une Nuits, avec sa table gigogne dorée et ses petits poufs Rock The Kasbah bariolés. Au fond, un autre espace cosy qui donne sur une petite cour verdoyante. Des tables de deux sont disséminées un peu partout, le long du très joli papier peint Marimekko… Cette déco aux accents très 60-70’s flirte avec l’exotisme du voyage. C’est vraiment dépaysant…

Dans l’assiette, on retrouve cet exotisme avec des associations de saveurs inattendues. J’ai essayé le petit-déjeuner « tout inclus » proposé en semaine; Boisson chaude, jus de fruit pressé minute, corbeille de pains maison, compote mangue et son nuage de crème fouettée, et la fameuse « brioche perdue ». Un délice… Surtout les confitures maison (banane-poire et framboise…)! Et pour les plus gourmands, il est possible de commander des oeufs, pancakes, et autres friandises, à la carte.

Le week-end, on y brunche plutôt (Taboulé au pesto rosso et fêta…), le midi on s’accorde une pause snacking (Crème de lentille et lieu noir vapeur au lard grillé…), et tout au long de la journée, on vient déguster ou emporter les exquises pâtisseries de Guillaume Gil*…

Des Baisers sucrés les Chéris, et bon week-end à vous! xx. Ceedjay.

* #pigiste
* À deux pas de Saint-Placide, on ne peut pas être plus dans le thème.
* Transfuge du Plaza Athénée et formé à l’école Ferrandi.

Colorova pâtisserie
47 rue de l'Abbé Grégoire, 75006 Paris.
Ouvert du Mardi au Samedi de 10h à 19h,
Et le Dimanche de 11h à 16h.
Fermé le Lundi.
Tél: 01 45 44 67 56

Il est fortement conseillé de réserver! Pour le brunch du week-end, pour le déjeuner-snacking en semaine, pour le Tea Time… À vrai dire, il est même indispensable d’appeler quelques jours avant, pour être sûr d’avoir une place. L’expérience Colorova se prépare avec minutie!

Et pour plus d’informations, il suffit de se rendre sur la page Facebook de Colorova pâtisserie.

Sports

Objectif Running: Partir du bon pied!

24/04/2014

J’aurais très bien pu intituler cet article par « le journal du runneuse débutante« ; Parce que le running reste un grand mystère pour moi! Il y a deux semaines, je vous parlais de mon envie de me remettre à courir… Oui, j’ai envie d’être l’une de ces joggeuses averties, toute élancée, toute légère… Mais lorsque j’entend les termes « foulée relâchée » « phase de propulsion », mon cerveau ne fait qu’un bon; Je m’imagine sur les bancs du lycée, à écouter le discours alambiqué de mon prof de physique-chimie. Trop raisonné pour la littéraire que je suis!

Me remettre au running, c’est avant tout me lancer un nouveau défi, bousculer ma routine sportive, pour progresser. Je vois donc le running comme un moyen plutôt qu’une fin.
Bon, il y aura quand même une fin, puisque je me prépare pour la We Own The Night, la course féminine de 10km par Nike. J’ai donc 1 mois et demi pour progresser, et atteindre mon objectif de courir ces 10km en moins de 45 minutes.
Ça va être dur! Très dur même! Je vais devoir en courir des kilomètres avant d’allonger ma foulée. Je vais devoir perdre du poids, du muscle… Et changer mon alimentation! Mais je compte relever ce challenge!

Pour tout vous dire, j’ai commencé à changer mon mode vie depuis un mois déjà. J’essaie de me nourrir plus sainement, de réduire mes portions, et je m’entraîne dur. J’ai commencé par un plus petit objectif: La Color Run. Vous vous souvenez?
Il y a deux semaines environ, j’ai eu la chance de pouvoir participer à cette course festive de 5km. C’était vraiment top. L’ambiance était électrique; Il y avait les vrais coureurs, les groupes d’amis déguisés, les familles, les solos, et José Garcia! À chaque kilomètre parcouru, on nous lançait une poudre alimentaire de couleur. On pouvait se repérer aux petits nuages colorés pour connaître le nombre d’étapes restantes. J’ai vraiment éprouvé un grand plaisir pendant cette course. Pas de stress, pas de chrono; Juste la volonté de finir vite pour assister au lancé de couleurs. Au final, 5km « c’était vraiment du gâteau »! J’ai commencé à suer en franchissant la ligne d’arrivée…

Je vous propose donc, de vivre -en même temps que moi- cette préparation physique au running! Je précise que je suis habituée au sport, et que mes objectifs sont adaptés à ma condition physique! Pas à pas, on passera de « joggeuses du dimanche », à « runneuses endurcies »! Ça vous dit?

Aujourd’hui on commence par la Phase 1, et la plus importante sans doute; S’équiper!

PHASE 1 : Les bonnes chaussures

Courir, c’est avant tout une affaire de chaussures. Que l’on soit débutante ou sportive accomplie, le choix de sa paire de running est très important. Pour choisir le modèle adapté à son pied, il faut avant tout savoir si ce dernier est pronateur, supinateur ou universel.
Je vous laisse découvrir votre type de foulée avec le schéma super sympa que propose le site i-run.fr. Pour ma part, je suis pronatrice, car je déroule mon pied sur le bord interne.
Puis, il faut prendre en compte le type de course, de terrain (trail, route, fitness…), le poids, le fréquence d’entraînement, la distance hebdomadaire parcourue… Je vous encourage à remplir le petit questionnaire qui se trouve à nouveau sur le site i-run.fr. Il permet d’être redirigé vers les chaussures parfaites pour ses pieds! C’est vraiment très pratique.
Et pour celles qui n’ont pas envie de se prendre la tête, Nike propose aussi une sélection de running suivant le type de course. Perso, je privilégie toujours le maintien et la stabilité… La Nike LunarGlide +5  Fait donc partie de ma wishlist.

1/ Comment choisir son type de foulée?
Je vous disais être pronatrice. Pour connaître exactement son type de foulée, il faut regarder l’usure de ses semelles de chaussures. En cas de doute, il est plus sûr d’opter pour une foulée universelle.

2/ Quelles sensations faut-il rechercher dans une paire de running?
Selon notre niveau et notre corps, on ne recherche pas les mêmes sensations. Stabilité, légèreté, dynamisme, amorti, souplesse…? Moi, je privilégie l’amorti -mes jambes sont déjà beaucoup sollicitées par mes autres entraînements-, et le maintien -j’ai les chevilles assez fragiles-.

3/ Comment choisir la bonne pointure?
Lorsque l’on court, le pied a tendance à glisser vers l’avant de plusieurs millimètres. Il faut donc, faire très attention lorsque l’on essaye une paire de running! Les orteils ne doivent en aucun cas buter sur l’avant de la chaussure…, au risque d’avoir des ampoules ou des ongles noirs (le sang ne circule plus). Je rajoute toujours une demi-pointure… La petite astuce est d’acheter ses chaussures de course le soir, lorsque le pied est gonflé!

4/ Quand renouveler ses chaussures?
On a toujours tendance à user nos running « jusqu’à la moelle »! Cette erreur peut nous coûter des blessures diverses, et plus ou moins dangereuses. Alors, on reste à l’écoute de son corps; Lorsque la semelle lâche, on le sent vraiment! Il est plus difficile de courir, on commence à avoir mal aux jambes, la foulée est lourde… De manière générale, il faut compter 1 500 et 2 000 kilomètres pour les semelles épaisses, et 500 kilomètres maximum pour les paire plus légères. Je compte acheter de jolies running toutes neuves pour la course We Own The Night!

5/ Combien de chaussures faut-il avoir?
En courant/s’entraînant tous les jours avec la même paire de chaussures, on augmente l’effet de l’usure! Il est préférable d’utiliser deux paires de running; Une pour les distances longues et la préparation, l’autre pour la compétition et les distances courtes. De cette façon, elles durent plus longtemps!

6/ Quelles chaussettes porter? 
Et oui! La chaussette a aussi son mot à dire! On préfère la socquette en nylon, à celle en coton, afin de mieux évacuer mieux la transpiration, et de garder le pied au sec!

Arty

L’Art des Indiens des Plaines

23/04/2014

Lorsque j’étais gamine, je m’imaginais toujours en Pocahontas. Je rêvais d’aventures en Amérique avec les Cheyennes ou les Sioux des Grandes plaines. Le dimanche après-midi, je regardais l’un de ces vieux westerns hollywoodiens avec John Wayne. Les Indiens y étaient représentés comme des sauvages alcooliques, voleurs de femmes, et opportunistes.   Pourtant, je les aimais quand-même. J’étais attirée par l’histoire et la spiritualité de ce peuple des Grandes plaines, d’herbes hautes et de vent, qui s’étendent des provinces canadiennes du Saskatchewan jusqu’au Texas, et du bassin du Mississipi jusqu’aux Montagnes rocheuses…

Aujourd’hui, le Musée du quai Branly leur consacre une exposition, bien éloignée de cette image d’épinal, véhiculée par les stéréotypes du cinéma américain. Il s’agit ici, de mieux faire connaître leurs traditions esthétiques et de montrer la complexité d’une histoire artistique qui se poursuit aujourd’hui. L’exposition rassemble un ensemble de 133 objets et œuvres d’art reprenant, dans leur continuité, les traditions esthétiques au fil d’une longue histoire (du 16ème au 20ème siècle).

On rencontre Sioux, Cheyenne, Blackfoot, Comanche, Pawnee autour d’un calumet orné de plumes d’aigles. On apprend que la fumée du tabac constitue une offrande accompagnant les prières pour la paix ou la guérison.
Puis, on revisite les stéréotypes de l’Indien dans la salle de cinéma. John Ford, qui aimait fréquenter les tribus indiennes et tourner sur leurs territoires, ne les représentait pas moins comme des agresseurs sans pitié dans La Chevauchée fantastique (1939), avant de faire acte de contrition avec Les Cheyennes (1964) sur l’extinction d’une race.
Enfin, on admire les ornements des robes, le travail du cuir et du bois, les premiers dessins sur papiers…
Toutes ces oeuvres transcendent les frontières culturelles et frappent par leur beauté, leur mystère et leur expressivité. Elles nous ouvrent enfin à l’Indien!

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Indiens des Plaines
 Du 8 avril au 27 juillet 2014
 Musée du quai Branly
 37, qui Branly 75007 Paris
 Mardi, Mercredi et Dimanche, de 11h à 19h.
 Jeudi, Vendredi et  Samedi, de 11h à 21h.

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L’exposition est organisée en sept parties :

1. Le renouveau artistique dans la vie contemporaine, 1965-2014
Ma partie préférée! L’exposition s’ouvre avec cet espoir pour l’avenir; L’espoir d’un renouveau démographique (ils avaient presque disparu), politique, identitaire, et artistique (l’Art Amérindien n’a jamais été aussi prolifique qu’aujourd’hui).
2. Communautés et diaspora, 1910-1965
3. Peuples anciens, Pré-contact
4. La vie dans les Grandes Plaines, 1700-1820
L’histoire de la vie quotidienne. On y découvre de nombreux objets insolites.
5. L’épanouissement d’une culture, 1820-1860
L’arrivée du cheval marque un tournant dans l’histoire des Indiens des Plaines. La chasse est plus facile, ils peuvent se déplacer sur des territoires plus étendus… Ils deviennent ces Indiens-guerriers des Westerns.
6. La mort du bison, 1860-1880
7. Dans les vestiges des terres ancestrales, 1880-1910

Il s’agit, bien entendu, d’un aperçu de l’exposition Indiens des Plaines… J’espère que cette petite balade vous donnera l’envie d’en voir plus! Ça se croque avec les yeux et ça se voit avec le coeur!
Des baisers. Ceedjay.

Dans l’ordre:

L’Esprit du Vent (vers 1955) – Blackbear Bosin, Tsate Kongia (1921-1980), artiste comanche-kiowa, Oklahoma.
Dessin (vers 1830) – Attribué à Wacochachi – Artiste mesquakie, Iowa. Il s’agit de l’une des premières oeuvres amérindiennes sur papier.
Robe de femme avec accessoires (2005) – Jodi Gillette (1959-) – Artiste lakota hunkpapa (sioux teton) Dakota du Nord. (Peau tannée, perles de verre et de métal, soie, coquillages, piquants de porc-épic…)
Coiffe à cornes (vers 1830) – Artistes osages, Kansas. (Corne de vache – perles de verre – crin de cheval – peau tannée…)
Éventail servant aux rites amoureux (vers 1840) – Artiste dakota (sioux de l’est), Minnesota. (Bois (pin), pigments)
Bride (vers 1860) – Artiste comanche, Texas. (Maillechort – cuir industriel – boucles métalliques)