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juillet 2013

Food Paname estival-hivernal

Le Bal Café: de l’expo à croquer

30/07/2013

Bon mardi mes chéri(e)s! Je dois vous avouer qu’à la place du « mardi », il était initialement prévu d’écrire « lundi », mais hier, j’ai eu ce que l’on appelle une « belle grosse flemme ». Cela doit être dû au retour sur Paris. À chaque fois que je reviens d’un petit break (bien mérité), je tourne en rond, repense au plaisir d’être en vacances, me remémore les bons moments… Bref, je suis prise d’une petite déprime passagère. Alors, je vais commencer cette semaine en douceur avec l’adresse du « Paname estival « . Vous vous rappelez? Pendant les vacances, tous les lundis (ou mardi, oup’s!), je propose une adresse parisienne où il fait bon flâner l’été. C’est donc re-parti avec Le Bal Café.

L’été, j’adore fureter dans les quartiers parisiens où je n’ai pas d’habitudes. Je choisis une station de métro au hasard, et je déambule sur les boulevards, à la recherche d’une boutique que je ne connaîtrais pas, d’un jardin caché derrière un immeuble, ou d’un passage secret. Le Bal Café est l’un de ces lieux; Un petit havre de paix, où l’on se cultive en sirotant une limonade à la framboise.

Un Lab nommé Bal

Située au verso de la tumultueuse Place de Clichy, cette ancienne salle de bal s’est reconvertie en espace, dédié à la représentation du réel par l’image. Murs et matériaux blancs, ornés des quelques attributs jaunes de la décoration, laissent place au contenu. Le Bal est un beau projet, qui suggère de dire le monde à travers son/ses représentations. Photographies, vidéo, cinéma, nouveaux médias, se succèdent et se complètent pour interroger l’époque et comprendre le temps…

À côté, Le Bal Café proroge l’expérience en offrant une cuisine pleine de saveurs, de couleurs, mais surtout de contrastes. À la carte, rien de plus que les ingrédients: « haddock fumé, orge, patates douces, poireaux ». Néanmoins, cette association d’aliments ordinaires interroge, met l’eau à la bouche. Au final, on regrette de ne pas avoir goûté à la « soupe de cresson » ou à la « langue de boeuf, chou-fleur ». Pour ne pas repartir complètement frustré, on se laisse tenter par l’un des desserts: « lemon posset, shortbread » ou « tarte chocolat-framboise ». La dernière est une tuerie. Sûrement la meilleure de ma vie. On fait durer le plaisir avec un café signé « Coutume », sur la grande terrasse, faisant face à un charmant petit square. On respire, on écoute le chant des oiseaux… Et oui, on est bien à Paris!

Le temps d’un Bal

Une bien belle adresse que ce Bal Café. Pourtant, je tiens à mettre en garde ceux qui voudraient y déjeuner sur le pouce, ou tout simplement y faire un saut. Au bal, on prend le temps de vivre et d’apprécier. Un service un peu lent, qui se révèle toutefois très appréciable durant l’été.

Le Bal Café
Ouvert du Mercredi au Vendredi de 12h à 20h (nocturne le Jeudi jusqu’ à 22h),
Le Samedi de 11h à 20h, et le Dimanche de 11h à 19h.

Il est possible de réserver en appelant le 01 44 70 75 51.
Déjeuner : 12h-14h30
Dîner : 20h-22h30 (sauf le Dimanche)
Brunch : 11h-15h

Non classé

InstaFood/La brioche industrielle

28/07/2013

Hello mes beautés! Je suis de retour de la charmante ville de Lisbonne depuis hier soir. Je vous raconterai tout ça dans un prochain post (même plusieurs)… En attendant de trier mes photos (parce que j’en ai pris des tonnes), je vous ai concocté un instaFood très, comment dire, régressif!
Des bises!

Qu’ils mangent de la brioche! » La célèbre phrase de Marie-Antoinette n’a pas uniquement été entendue de Rousseau (cf Les Confessions). Au goûter d’abord, puis pour le petit déjeuner… La brioche a toujours été tendance. Elle doit sûrement son succès, à sa recette très gourmande: la pâte levée riche en oeufs et en beurre, lui donnent une texture fondante et moelleuse. Aujourd’hui elle se décline différemment d’une région à l’autre. En couronne, truffée de fruits confits, parsemée de sucre Candy, ou encore tressée, elle doit avant tout sentir et avoir un bon goût de beurre frais, et être un peu mouillée.

Maintenant que vous commencez à me connaître un petit peu mieux, vous imaginez bien qu’à mes yeux, toutes les brioches ne se valent pas. Et même, je dirai que je n’ai pas su trouver pour le moment, à Paris, la brioche qui me fait vibrer. Sauf qu’un jour, j’ai décidé de goûter à cette brioche industrielle, (chose très rare pour moi, qui ai l’habitude de confectionner mes gâteaux)… Et je l’ai adorée!! Ne vous inquiétez pas, à part quelques « E machins », il n’y a pas trop de trucs chimiques dedans. Et puis, ce n’est pas comme si j’en mangeais tous les jours!

Je vous explique pourquoi je l’ai aimée plus bas.

Explications:

Dorée comme il faut, et joliment joufflue, elle sent bon le beurre frais. Au moment de couper, la mie généreuse et moelleuse se détache facilement. Le sucre perlé, dont elle est saupoudrée, explose délicatement en bouche. Enfin, un agréable arôme de fleur d’oranger vient parfumer chaque bouchée. C’est la brioche industrielle qui se rapproche le plus (en goût et texture) de la brioche du boulanger.

2,50€ la brioche

Elle est signée Harry’s, alors il est possible de la trouver dans tous les supermarchés du coin.

Lorsqu’elle est un peu moins fraîche, je la fais légèrement toaster dans une poêle, accompagnée de sucre glace ou d’une sauce au caramel. C’est un réel délice.

Voyages

A Lisbonne…

24/07/2013

Il y a un petit moment déjà, que je souhaite m’envoler pour le Portugal. Les paysages, la chaleur, la légendaire gentillesse des habitants, la cuisine, et la douceur de vivre me donnent envie. Je me rêve souvent à parcourir la côte en voiture… Libre comme l’air, en prenant le temps, tout simplement. Mais voilà, le temps, je ne l’ai pas… Pour le moment… Alors, je me suis dit qu’un petit « middle-week » à Lisbonne serait un bon compromis. Et oui! Je m’envole dès demain pour celle que l’on surnomme « la ville blanche ». Et je suis toute excitée!!!! Alors si vous avez des conseils et bons plans d’ici demain, je suis preneuse…

Je ne mettrai pas à jour le blog pendant ces quelques jours, mais promis, je rédigerai un joli billet sur ce petit week-end improvisé. Sur ces belles paroles, je m’en vais finir ma valise…

Bises & kisses

Paname estival-hivernal

Raimo: de la tradition en boule

22/07/2013

Hello mes beautés! Presque 10h du matin et « Que Calor »!

Au moment où je vous écris, je suis confortablement allongée sur mon lit, mon ordi sur les cuisses, et le ventilateur à pleine puissance sur ma tête. La chaleur des ces derniers jours, m’a donnée une idée, qui j’espère vous plaira. Je vais, durant l’été, proposer deux adresses par semaine: l’habituelle du vendredi, et une autre le lundi. Celle qui viendra inaugurer la semaine, présentera des bonnes adresses parisiennes pendant la saison estivale. En un sens, je vous ferai re-découvrir, des endroits pour se rafraichir, pour s’échapper, pour « chiller » tout simplement. Je commence cette semaine avec le plus ancien glacier traditionnel de Paris, Raimo.

Depuis 1947, le glacier Raimo fait le bonheur des parisiens l’été, avec ses recettes de glaces, sorbets et desserts glacés. Il propose dans son salon de thé, 41 parfums de glaces (praliné, griottes, citron/basilic, marron glacé, nougat, réglisse, etc…) réalisés avec des produits de saison. Lors de mon dernier passage, j’ai choisi trois boules irrésistibles au lait d’orgeat, à la pistache d’Iran et au caramel au beurre salé. J’ai recouvert ces merveilles de l’onctueuse crème fouettée maison. Il est possible de réaliser ses propres recettes en rajoutant un coulis de fruits et en recouvrant le tout d’amandes grillées. Et pour ceux qui préfèrent se laisser guider, Raimo propose plusieurs recettes de coupes glacées, et une dégustation de huit parfums de glaces et sorbets, disposés sur une palette de peintre. Je vous conseille également le parfum vanille très onctueux et suave en bouche, et le sorbet rafraîchissant au pamplemousse rose.

Assis sur la grande terrasse à l’ombre des platanes, on se désaltère en profitant des larges trottoirs calmes du boulevard de Reuilly. On bavarde en dégustant une exquise glace traditionnelle. On admire les desserts glacés qui arrivent sur la table des voisins. Un pur moment d’évasion en plein Paris quoi!

Raimo (Reuilly)
Le Salon de thé est ouvert du Mardi au Vendredi de 13h à 20h, 
Le Samedi et le Dimanche, de 11h 20h.
Fermé le Lundi.

Il existe plusieurs autres points de vente sur Paris (Saint-Germain & Le Marais), mais vous devrez emporter votre glace. Vous pouvez aussi acheter les desserts glacés Raimo en ligne, sur la e-boutique dédiée.
Toutes les autres informations se trouvent ici.

Voyages

Théâtre de la Foire

21/07/2013

Petit billet du soir, bonsoir! Oui, pour une fois, j’ai décidé de poster un article au crépuscule. C’est qu’avec cette canicule qui nous guette, il est presque insoutenable de sortir un orteil de chez soi avant 20h (à Paris bien sûr!). Et puis, je vous avais promis de re-parler de la Fête foraine des Tuileries, qui fait en ce moment, le bonheur de beaucoup de parisiens. J’y suis déjà allée plusieurs fois, mais j’avoue avoir été doublement séduite à la tombée du jour. L’air y est plus respirable, l’odeur des grillades et du caramel vous chatouillent les narines, les lumières vous émerveillent… J’ai vraiment retrouvé l’esprit forain que j’affectionne tant, depuis…

Durant mes études de Lettres, j’avais opté pour une option cinéma. On y apprenait l’écriture de scénario, on se penchait sur les divers métiers, et surtout, on remontait aux origines du Cinéma. Et la naissance du cinéma remonte aux confins de l’Art forain. Pour résumer, la photographie et le cinéma ont été diffusés par ce que l’on appelait, le Théâtre de la Foire, un ensemble de spectacles donnés à l’occasion de la Foire annuelle de Saint-Germain. Telle un cabinet de curiosités, cette foire du divertissement se développe tout au long du 19ème siècle. Elle devient un lieu extraordinaire où se côtoient Sciences, rêve, imaginaire, et attractions. Montreurs d’animaux, danseurs de corde, prestidigitateurs, magie, musée anatomique, rayons X, montgolfière, manège de vélos, carrousel à vapeur, pomme d’amour, barbe à papa… Toutes ces choses et bien d’autres encore, ont témoigné de l’importance de l’Art forain en tant que véritable « abrégé du monde ».

Aujourd’hui, il n’est plus possible d’observer de femme à barbe, mais le soir, le diorama de couleurs vives demeure. J’ai pris beaucoup de plaisir à arpenter les Tuileries cette soirée-là. Cela m’a fait pensé à deux films que je vous conseille de voir. Le premier, Les Enfants du Paradis (1945), un film français de Marcel Carné, et qui met le cinéma, le théâtre, mais surtout le pantomime à l’honneur. Le deuxième, « Freaks« , en français, la Monstrueuse Parade (1932), un film de Tod Browning qui met en scène le Cirque Tetrallini en tournée à travers l’Europe. On y retrouve bien l’esprit festif, tape à l’oeil, sensationnel et dur du Théâtre de la Foire.

Je vous laisse avec ces quelques photos…

Food

L’Atelier Saint-Georges: Seriously Burger

19/07/2013

Le burger. Cela fait quelques années déjà, que le roi du fastfood a envahi les cartes de tous les bistrots parisiens. Dans la rue (« Foodtruck »), ou « collet monté (« gastro »), le burger se mange à toutes les sauces. Et un peu trop à mon goût… À force de voir les « instaphotos » de burgers quatre étages dégoulinants d’huile, je suis légèrement écoeurée par le Monsieur.

« Monsieur », c’est le nom qu’il porte à l’Atelier Saint-Georges, la toute nouvelle fabrique de burgers version South Pigalle. Un petit sobriquet qui lui va bien je trouve. J’ai découvert l’Atelier Saint-Georges au détour d’un hasard. Je me baladais du côté de Pigalle, à la recherche d’un petit resto sympa à l’abri des touristes et de la foule. Je me suis souvenue alors, de la place Gustave Toudouze, non loin du métro Saint-Georges. Les soirs d’été, elle est investie par les gens du quartier, qui viennent dîner en terrasse. En cherchant du regard une table libre, je me suis rendue compte, qu’un nouveau restaurant venait d’ouvrir un peu plus haut: un spécialiste du burger. Ni une ni deux, je suis rentrée pour essayer la nouvelle adresse.

L’accueil est très chaleureux. Le propriétaire des lieux m’explique qu’il a ouvert la veille. On peut encore sentir l’odeur de la peinture fraîche. Moulures au plafond, poutres métalliques, tables en bois clair, et grandes glaces sculptée, la déco fait vraiment penser à un atelier typiquement parisien.

J’ai opté pour un Monsieur… quelque chose. À vrai dire, je ne me souviens pas du nom, mais plutôt du goût. L’association Camenbert, dés de pommes, roquette et pignons de pin est un vrai régal. Accompagné d’une salade bien assaisonnée ou de fines frites, le tout arrive dans un surprenant service en émail. Le pain légèrement brioché et estampillé, vient de chez un boulanger du quartier. La divine mayonnaise et le ketchup sont maison… Et la viande est coupée au couteau! Surprenant, et exquis en bouche. En dessert, j’ai goûté au cheesecake au chocolat blanc. Saupoudré d’un mélange de graines, il est léger comme un nuage. De quoi finir le repas en beauté.

Vous l’avez compris, à L’Atelier Saint-Georges, on ne rigole pas avec la qualité du burger.

L'Atelier Saint-Georges
Ouvert du Mardi au Samedi de 12h à 15h et de 19h à 23h.
Fermé le Dimanche et le Lundi.
Retrouvez toute l'actualité de L'Atelier Saint-Georges sur Facebook ou sur Instagram.
(Les quelques photos de burgers vous mettront l'eau à la bouche).