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en juin je n’ai pas aimé

Goody/Bady

En juin, je n’ai pas aimé…

30/06/2013

Depuis que j’ai ouvert le blog, je me suis demandée comment je pouvais parler des choses que je n’aimais pas. Certain(es) me diront que dans ce cas, il est préférable de ne pas en parler, parce que « les goûts et les couleurs ne se discutent pas »… Oui, mais… Je veux quand même en parler, car je pense qu’au même titre qu’un coup de coeur, le coup de gueule mérite d’être entendu. Pour ne pas que ce blog ne se transforme en bureau des réclamations, je me suis dit qu’une fois par mois, je rédigerai un petit billet d’humeur listant mes déceptions et mes désaccords (si on peut appeler ça comme ça). Et si on commençait tout-de-suite, avec ce que je n’ai pas aimé en juin?

4.Le Café Pinson

Encensé par la presse, les critiques gastro et les blogueuses, le Café Pinson m’a semblé l’endroit idéal pour une pause gourmande. L’ambiance y est cosy, avec le grand bar central, des sièges confortables et des petites niches faisant office de bibliothèques… Je n’ai rien à redire de ce petit bijou de déco, signé Dorothée Meilichzon. Le problème majeur a été l’accueil. Personne n’a daigné nous dire que la commande se faisait au bar. Les serveurs papotaient entre eux sans prêter attention à nous. Je comprend très bien la situation. Nous sommes venues à la fin du service déjeuner. Dans ce cas, pourquoi ne ferment-ils pas une heure ou deux, histoire de souffler un peu? Nous avons pris une part de cake aux amandes, miel et basilic. Une part pour deux donc. Nous avons mangé sur une table sale, sans serviette, avec une seule cuillère… Elle aurait pu faire un effort non? Même le petit italien de mon quartier pense à mettre deux cuillères. Côté food, le café y est excellent, mais j’ai été un peu incommodée par le trop plein de basilic. C’est avec ce goût de pesto en bouche que j’ai quitté le Café Pinson. Vu que je ne suis pas rancunière, j’y retournerai pour voir si cette expérience n’a pas été le fruit de la malchance.

3. La salopette

La salopette, une tendance qui ressuscite tous les deux ans. Que dire? Je n’aime pas, je n’ai jamais aimé et je n’aimerai jamais. Elle ne met en valeur personne, pas même une jolie fille. Alors pour une énième fois, je dis NON. (Là, il s’agit d’un goût très personnel).

 

2. Les sandales de curé

Les sandales de curé! WTF? Alors, là je ne comprend pas du tout! Après les chapelets entortillés autour du coup, voici venu le temps de la tatane religieuse. Je ne vois pas grand chose de beau là dedans (je ne critique pas la religion, mais ce que la mode en fait). Et oser trouver des qualités esthétiques aux Birkenstock relève du crime! Voilà c’est dit. Bon, au final, il est possible de trouver quelques modèles sympathiques, mais on s’éloigne pas mal du monastique quand même.

1. Bioboa

J’ai vraiment été déçue par cette adresse. Bioboa, c’est pour certains, l’un des meilleurs restos gourmets bio de Paris. Et bien, si le bio a ce goût, moi je dis « Biobeurk » alors. Pour commencer, le serveur a proposé le plat du jour uniquement à quelques privilégiés. Une fois la commande passée, je me suis attardée sur la décoration. Chaises noires, tables blanches et un assortiment de lustres viennent orner l’endroit blanc, épuré, un peu fade à mon goût. J’ai choisi de goûter à la limonade, « la spécialité de la maison ». Un vague goût de citron, relevé par un peu de gingembre. Rien de transcendant. J’ai pris ensuite, un veggie burger aux champignons. L’assiette arrivée presque dans les cinq minutes ayant suivies la commande, j’ai commencé à me poser des questions sur la fraicheur des produits. Préparent-ils les assiettes à l’avance? Au final, le « steak » emprisonné entre les deux buns sucrés, était sec et sans saveur. La très fine tranche de fromage semblait tatouée sur le pain. En accompagnement, un peu de laitue et une tomate coupée en deux… Ouais, on a vu mieux. Après avoir mangé sur une table bancale en réclamant l’attention du serveur, j’ai préféré fuir cet endroit en demandant l’addition. 55€ pour deux plats, une limonade et deux café! Une raison de plus de fuir.