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Défi Sport & Défi Run

21/10/2014

Dimanche dernier, j’ai participé -avec près de 5000 personnes- à la Défi Run: une course, où l’on devait relever des défis sportifs… Sur le parcours, j’ai pu constater que pour beaucoup de participants, le plus grand des défis était sans doute la reprise du sport! Oui, le sport est à la mode! S’entraîner est devenu « cool ». Le running semble être la nouvelle activité préférée des français!  Le sport est partout. Il se porte et se vit avec style. Et c’est tant mieux!

Dimanche, je me suis reconnue dans certains de ces débutants. Je pouvais lire sur leurs visages, toute la douleur mêlée à la détermination. Il étaient forts et fiers, malgré cette souffrance; Prêts à en découdre avec les défis, et avec eux-mêmes!

Le plus grand défi du sport, c’est de s’y mettre! Je le sais, parce que je l’ai vécu. Plus jeune, je n’ai jamais été une grande sportive. J’étais plutôt rondelette, amatrice de pâtisseries, et à rechigner dès qu’il fallait se lever! Mais mes parents insistaient pour que je pratique une activité sportive. Alors j’ai essayé la danse classique. Mais mon manque de grâce évident est venu à bout du professeur et de mon apprentissage. Je me suis mise à la natation; Trop contraignant, trop d’eau, trop de compétitions. Le yoga, pendant presque 2 ans… Pfff, trop lent! Et puis, j’ai voulu tenter les sports d’équipes, et de raquette… Le sport ne m’aimait pas, et je le lui rendais bien! Jusqu’au jour où, j’ai eu la note de 4/20 à mon semestre d’éducation physique! Il fallait réagir, me forcer à aimer ce sport; En faire un ami, plutôt qu’un ennemi! Alors, je suis allée courir tous les soirs. Et mes notes sont remontées, comme par magie! Cette première victoire sur moi-même, m’a poussée à m’inscrire dans un club de kick-boxing. Trois fois par semaine, je me défoulais pendant 1h30, j’apprenais à me défendre et à lâcher prise. J’avais enfin trouvé l’activité qui me correspondait! C’était formidable, mais cela est vite devenu insuffisant! J’avais soif de plus de sport, toujours plus. C’était une revanche sur toutes ces années passées à subir le sport! Je me suis donc inscrite dans une salle de fitness à 16 ans. Et puis, la suite vous la connaissez… Encore plus de sport, et plus de défis à relever!

Tout ça pour vous dire, que le sport c’est dur, et à tous moments/niveaux! Lorsque je vais m’entraîner, je souffre aussi -à ma manière-. Mais j’ai appris à surmonter la douleur, à relever chaque défi qui se présente devant moi, step by step. Se remettre au sport, c’est entraîner son mental à repousser ses limites. Lorsque ce dernier est fort, il est possible de devenir fort!

Dimanche, j’ai adoré voir toutes ces personnes relever le défi du sport, avec cette course Défi Run! Running, yoga, fitness… Peu importe le moyen, en fait! La vie est un sport. Il suffit juste de trouver l’activité idéale; Celle qui vous permettra de relever ce défi qu’est la vie!

J’espère que ces mots pourront motiver et aider certain(e)s! Je vous laisse avec l’habituel petit bilan de la course Défi Run, sous forme de questions-réponses…

Des baisers sportifs! ◊ Ceedjay

Le concept ? La Défi Run est une course (5km ou 10km) dont le parcours est semé d’embûches. Ces épreuves, pensées et choisies par de grands champions français (Stéphane Diagana, Mehdi Baala, Christine Arron, Brahim Asloum, Jean Galfione, Muriel Hurtis, Leslie Djhone, Marc Raquil, ou encore Bob Tahri!), font appel à des compétences physiques spécifiques: la force (Défi Strong), la vitesse (Défi Speed), la résistance (Défi Resist) et l’agilité (Défi Agility).

Pourquoi la Défi Run Paris ? Pour découvrir le Bois de Vincennes (je n’y avais jamais mis les pieds!) tout en courant, et pour re-vivre la Spartan Race en version ultra ultra-soft!

La course / le parcours ? Une montée intense, des escaliers, de l’ombre, du soleil, de la boue; Courir sur chemin, c’est une autre affaire! J’avais toujours peur de glisser sur les feuilles humides qui jonchaient le sol. Alors, c’était assez sympa de s’arrêter pour relever les défis! La course a commencé par le Défi Agility lancé par Brahim Asloum et Stéphane Diagana (franchir d’étroites poutres, ramper sous des haies et des grillages…). Puis, le Défi Speed (50 mètres haies, traverser un champ de pneus ou un labyrinthe en étant le plus vif possible), le  Défi Strong (le plus difficile, avec les portées de sac de sable!), et enfin, le Défi Résist. Pas trop pénible, pas trop long; Juste ce qu’il faut pour égayer une course dominicale!

La préparation ? Aucune depuis le 10KM Paris Centre; Je suis toujours blessée à la plante du pied… D’ailleurs, il s’agit sûrement de ma dernière course officielle pour cette saison. Il faut que je soigne cette vilaine blessure, pour être au top en 2015! Je dis « sûrement » parce qu’en écrivant ces lignes, j’ai « les pieds qui me démangent »!

Le moment le plus drôle ? Lorsqu’une petite fille a demandé a sa mère, pourquoi j’avais eu la chance de porter le legging qui allait avec le t-shirt Défi Run… Où lorsque des cyclistes de passage m’ont complimentée à leur manière, à coup de « vous êtes le plus joli zèbre de cette forêt« !

Mon temps ? Je n’ai pas encore reçu mon temps officiel, mais celui de NikePlus indique 1h02. Plutôt pas mal pour une sortie running passée à papoter!

Le petit plus ? Les points ravitaillement fournis et généreux (eau, fruits, barres de céréales, gâteaux…) et les encouragements/sourires de l’équipe de bénévoles!

Le petit moins ? Le kilométrage approximatif et mal/pas indiqué; Selon NikePlus, le parcours faisait 9,91km.

Le mot de la fin ? La course idéale, pour se mettre/reprendre le running!

Mon avis
J’ai été agréablement surprise par l’organisation de cette DéfiRun. Au programme, du running et du sport, dans un ambiance conviviale, et avec le soleil en prime!

Pour vous, le sport est-il un défi au quotidien ? Quels sont vos futurs défis sportifs ?

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Sports

Objectif We Own The Night Paris!

07/05/2014

Dans un mois -presque jour pour jour-, nous serons plus de 8000 femmes à courir dans les rues de Paris pour We Own The Night. Bon, inutile de vous parler d’avantage de l’évènement en lui-même… Je crois que je vous ai assez rabâché les oreilles avec ces 10 km. Il faut dire que depuis mon inscription -sur un coup de tête- à cette course, je me suis mise au running!

Aujourd’hui, je vous propose de découvrir -enfin- mon planning d’entraînement, à S-4. Durant ces quatre semaines, je vais essayer de changer ma routine sportive, dans le but d’être au top le jour de la course… Aller, je vous explique en détails!

Et pour celles qui débutent, je vous conseille de jeter un oeil à mes autres billets consacrés au running!
Pourquoi courir?Avec quelles chaussures? – À quel rythme?

Semaine 1 / Force et Résistance

Durant la première semaine, je ne bouscule pas trop mes habitudes. Je garde mon Body Combat et mon Body Pump. Ces séances sont essentielles à ma préparation physique: elles visent à renforcer muscles/articulations, augmenter la résistance à la fatigue, et à prévenir les éventuelles blessures. Je vais sans doute rajouter un Adidas X Training le vendredi… Côté running, je me dégourdis les jambes avec une séance en extérieur le mardi*, une séance plus longue le jeudi, et du sprint en « intermittent » sur piste.

*J’avais initialement prévu une sortie-entraînement proposée par Nike, à partir du 12 mai. Pour s’inscrire à ces training, il suffit de se rendre sur cette page, et de réserver sa place… Sauf que, pour moi ça n’a pas marché! Après m’être inscrite -avec succès- à 7h du matin, j’appelle mes copines pour savoir si tout le monde est ok! Tout est nickel. Mais à 18h, je reçois un mail de la part de Nike, m’annonçant que je n’avais pas été « retenue »! Pardon??? Ai-je bien compris? Donc mes amies vont courir, mais pas moi! Sur quels critères? … Elles se sont inscrites après moi, mais elles, elles ont  une place!!! Bon, je n’ai pas cherché à comprendre, mais n’aime pas du tout ce genre de méthodes! Dans ce cas, il faut préciser qu’il s’agit d’un tirage au sort, ou quelqu’autre sélection arbitraire. Le mail me « félicitait quand même de ma motivation »; Quel comble! 

Semaine 2 / Objectif VMA et endurance

Avec mon billet « Objectif Running: Trouver le bon rythme « , VMA (Vitesse Maximale Aérobie) ne devrait plus avoir de secret pour vous… Le semaine 2 est consacrée à l’amélioration de cette VMA. C’est en courant  -de plus en plus, et de plus en plus longtemps- à cette allure VMA, qu’il est possible de s’améliorer… Pour faire simple, on court plus vite!
Je commence le mardi, par mon petit run « fun » de la semaine, puis je développe mon endurance avec une séance de « Progressif triangulaire » sur tapis. Il s’agit d’un exercice par paliers (1 à 5 min), d’intensité progressive… À la fin, je vous promets que ça pique! Et je finis par un « intermittent court » appelé aussi « Fractionné »*.
Côté préparation physique, je continue sur ma lancée de S1.

*Tout le monde confond les deux! C’est plus simple de se dire que l’on « fractionne » son entraînement… Mais la fractionné est plus une découpe d’un effort en petits intervalles, sur une distance donnée. Par exemple, on découpe 1500 m en 15 X 100 m ou en 6 X 250 m… C’est un excellent exercice pour les courses de demi-fond! Pour nous, il s’agit plus d’intermittent; On maintient une FC élevée à une récupération musculaire égale à la durée de l’effort fourni. Je cours 30 s, et je trottine (récupération active) 30 s…

S1 = Semaine 1
FCM = Fréquence cardiaque maximale. Il s’agit du nombre maximum de pulsations cardiaques par minute, que le corps peut endurer à l’occasion d’un effort physique.
Gainage fc / lg / ld / fm = Gainage (planche) face sur coudes / latéral gauche / latéral droit / face sur mains

Semaine 3 / Objectif endurance et VMA

La semaine trois est en quelque sorte, l’épanouissement de l’entraînement. On ne se concentre plus que sur les séances de running: 4 séances par semaine. J’intègre un Body Pump pour rester forte et résistance, et je garde ma séance de relaxation du vendredi (Pilates et stretching).
Le lundi est consacré au running « continu rectangulaire »*, le mardi à ma séance « fun » en extérieur, le jeudi à une séance longue… Et je finis toujours par un « intermittent court », mais en augmentant la durée de l’effort.

* C’est le run basique; On court à un rythme constant pendant un temps donné. Cet exercice permet de développer son endurance.

Semaine 4  /  Endurance et résistance

Durant la semaine qui précède la course, il faut s’entraîner tout en se ménageant. L’ « intermittent court », censé améliorer ses performances, est désormais inutile. L’adrénaline, les copines runneuses, et le reste feront l’affaire le jour J. La semaine 4 est entièrement dédiée à l’endurance. Il faut courir tous les jours, rien qu’un peu, pour habituer son corps à l’effort. Il se rappellera de ce qui lui a été demandé au cours de cette semaine…
Et, il ne faut pas négliger non plus le repos; Bien dormir, ne pas oublier de s’étirer après chaque séance, faire un sauna quelques jours avant… Enfin d’ici là, on en reparlera!

Voilà! J’espère que ça vous a plu, que j’ai été claire, et que ça vous a aidé un peu…
Vous remarquerez que, j’en ai profité pour photographier une « tenue sport »… Ça vous plaît? Est-ce que vous aimeriez que je fasse d’autres à l’avenir? Que de questions! Mais j’en ai une autre, encore plus importante:

Et vous, quel est votre plan d’entraînement pour We Own The Night Paris? Je suis vraiment curieuse de savoir… xx. Ceedjay.

Je porte:
Pantalon de Course Puma  – Débardeur de Training Nike (ancien) – Soutien-Gorge Nike Pro –  Nike Free Run 3.0 – Manchettes de Compression Adidas

Sports

Objectif Running: Trouver le bon rythme

30/04/2014

Jeudi férié il y a, alors Mercredi sportif il y aura! 

Aujourd’hui, je vous propose donc de poursuivre notre « Objectif Running », toujours dans le but de préparer la course féminine de 10km We Own The Night -pour moi-, ou quelqu’autre projet -pour vous.
Après avoir trouvé chaussure à son pied, place à l’entraînement!

Pour commencer, il faut faire un choix: plutôt tapis de course ou extérieur? Pour ma part, j’essaie d’alterner au maximum. J’ai d’abord eu du mal à m’habituer au tapis; Ennuyeux, éprouvant et plus triste qu’une course où le paysage défile. Et puis, il y a ce chrono mal placé… Celui qui rappelle à chaque instant, que l’entraînement devient insurmontable. Et finalement, par habitude -la météo y est pour beaucoup aussi-, j’y ai pris goût.
Pour atteindre mon Objectif WOTN*, j’essaie d’alterner indoor (2 fois par semaine) et outdoor (1 fois par semaine), à raison de trois entraînements running par semaine.

Le tapis me sert plutôt à progresser, et la séance en extérieur, à me préparer aux conditions réelles d’une course sur bitume. Parce que courir dehors, c’est aussi se confronter aux éléments extérieurs: le vent, les inclinaisons, le froid/la chaleur, les obstacles, la pollution, le terrain… Mais nous reviendrons sur mon entraînement de préparation à WOTN plus tard…

Aujourd’hui, je veux vous parler de niveau. Comment savoir quel est son niveau? Comment adapter son entraînement à ce niveau? Par où commencer?

Je vais tenter de répondre à ces questions le plus clairement possible; Pas trop de calculs, pas trop de mathématiques, mais juste quelques outils pour progresser!

* We Own The Night (10km)

PHASE 2: S’évaluer

1. Indoor ou outdoor?
On peut préférer l’un à l’autre. On peut opter -tout comme moi- pour les deux, sans pour autant oublier que la VRAIE course se fera en extérieur… Mais il faut faire un choix au moment de calculer sa VMA. Êtes-vous plus à l’aise sur un tapis, ou sur le bitume?

2. Qu’est-ce que la VMA?
La Vitesse Maximale Aérobie est la vitesse de course atteinte par un sportif, lorsque celui-ci atteint sa consommation maximale d’oxygène. Pour faire simple, elle correspond à une allure de course intense. D’ailleurs, il est impossible de maintenir l’allure VMA très longtemps (entre 3 minutes pour les débutants, 5/6 minutes pour les runners réguliers, et 8 min pour les confirmés).

3. Quelle est l’utilité de la VMA?
Connaître son allure de course aérobie maximale permet de progresser! En prenant conscience de « ses limites » à dépasser -parce qu’il est bien entendu possible d’améliorer sa VMA-, et en courant le plus souvent possible à des allures proches de cette VMA, on améliore ses performances sur des distances de course plus longues. On devient donc, plus rapide, endurant, et performant!

4. Comment calculer sa VMA?
Il existe plusieurs manières de calculer sa VMA. Il est possible de faire un test en laboratoire (réalisation d’une courbe d’efforts), de s’appuyer sur un logiciel d’estimation -approximative- en ligne (celui de conseils-courseapied.com est très complet!), ou d’effectuer un test soi-même.

5. Comment effectuer un test soi-même?
Il existe plusieurs tests pour déterminer sa VMA. Il faut distinguer les tests « en continu » des tests « progressifs ». Pour aller plus loin dans la compréhension de ses tests « savants », je vous conseille une nouvelle fois le site conseils-courseapied.com, et tout particulièrement l’article consacré à la VMA

a) Lorsqu’on est en extérieur, le test en continu appelé demi-Cooper est définitivement le plus pratique. Partant du principe que la VMA peut être maintenue 6 à 7 minutes, on doit réaliser la plus grande distance possible en 6 minutes. La VMA est alors la vitesse moyenne réalisée sur le test. Pour obtenir la valeur de cette VMA, il suffit de diviser la distance parcourue par 100. Par exemple, 1250m en 6 minutes : par 100 = 12,5 km/h de VMA (C’est très simple!)

b) Lorsqu’on court sur tapis, il est préférable d’utiliser un test « progressif » -plus fun- comme le test de Brue. Oui je sais, il est normalement utilisé pour les cyclistes! Mais par extrapolation, il peut très bien s’appliquer aux coureurs. Le principe est simple: on part de sa vitesse « zone de confort » (11 pour moi), et on l’augmente de 0,3 toutes les 30 secondes. Le dernier pallier -VMA- doit être tenu trois minutes (14,6 pour moi).

6. Quel matériel?
a) Un terrain plat (stade), une montre de running ou un chronomètre.
b) Un tapis de course, et peut-être une tierce personne pour gérer la vitesse?

7. Comment utiliser sa VMA pour progresser? 
Je vous donne rendez-vous mercredi prochain, pour un article dédié aux entraînements spécifiques! Je vous dévoilerai alors, mon programme d’entraînement pour We Own The Night.

8. Comment savoir si l’on a progressé?
La marge de progression est assez importante en running -au début-. J’ai commencé à la remarquer dès la première semaine (à raison de 4 entraînements). Pour savoir si l’on a progressé, il suffit de refaire le test de VMA. Attention! Il faut absolument faire le test choisi en début de programme!

9. Est-il indispensable de connaître sa VMA?
Non, si l’on souhaite pratiquer une course à pied-loisir (pour le fun).

PHASE 3: Planifier

Après s’être évalué, un plan d’entraînement peut enfin être mis en place. On connaît son niveau, on connaît le but à atteindre, on peut se fixer son propre objectif (10km en 45 minutes pour moi). Il faut alors, se planifier un programme intense pour progresser au plus vite.

Nike vient tout juste de publier un programme par niveau, téléchargeable iciIl s’agit d’un plan d’entraînement sur 8 semaines, plutôt intense! À la fin, il ne faut plus compter sur les jours de repos!
Je m’en suis inspirée pour la fréquence de mes running. Pour le moment, je cours 3 fois par semaine, et en mai, je passerai à 4, voire 5 séances de running… Pour finir en beauté la semaine J, avec un 7/7!

1. Pourquoi faut-il planifier ses séances de running?
Avec le quotidien, la météo, la fatigue, il est parfois difficile de se motiver. Surtout lorsqu’on ne sait pas de quoi sera fait l’entraînement. Dans ces moments de « creux », on a tendance à se sous-estimer. C’est un peu comme faire des courses affamé! On privilégie à ce moment-là, les repas industriels très gras, et les sucreries… Alors on organise sa semaine sportive!

2. Combien de fois par semaine faut-il courir?
Tout dépend de l’objectif à atteindre; Il n’y a pas de règle. S’il s’agit d’une perte de poids, trois running par semaine suffisent, dans un premier temps. S’il s’agit d’une préparation physique à une course, on se challenge avec 4 séances d’entraînement.

3. Le repos est-il important?
Le repos est indispensable! Il fait partie intégrante de l’entraînement. Il permet au corps de récupérer, mais aussi de se renforcer après un entraînement actif, grâce à processus appelé « surcompensation ». Pour faire simple, le corps se répare en pensant à l’avenir; il se prépare aux futurs contraintes physiques. Grâce à ce repos, on devient plus fort!

4. Combien de jours de repos faut-il pour récupérer?
1 ou 2 jours de repos sont nécessaires par semaine. Ici encore, tout dépend de l’objectif.

Pour le reste, je vous donne rendez-vous la semaine prochaine, avec mon programme d’entraînement pour la WOTN! xx. Ceedjay.

© Photos: Nike Running France. Avec le temps qu’il a fait ce week-end, je n’ai pas pu faire de belles photos…

Sports

Quand courir = plaisir

10/04/2014

Je n’aime pas courir. C’est ce que je me dis souvent! Et puis parfois, je ressens ce besoin de courir… Une fois par an en général. Mais (re)commencer à courir c’est dur, éprouvant, parfois sans fin… Pourquoi courrons-nous? Après m’être posée ces questions existentielles, j’ai enfin trouvé! La vraie question est plutôt: Après quoi courrons-nous?

Pour certains, il s’agit de s’évader, voir au delà de l’horizon. Pour d’autres, c’est plutôt une envie de se lancer des défis; Perdre du poids par exemple. Et pour quelques-uns, cela devient addictif, obsessionnel, une performance, un dépassement de soi.
De mon côté, je ne sais pas faire les choses à moitié. Je me lance souvent des défis, puis cela se transforme vite en passion démesurée. Et plouf! Plus rien… Je suis insatisfaite, et j’aime le changement. Lorsque j’étais petite, les adultes critiquaient vivement ce manque de constance. « Elle ne finit jamais ce qu’elle entreprend… », « Il faut aller au bout des choses!« , me répétaient-ils!

Mais au final, je suis heureuse d’être cette éternelle insatisfaite. Je suis curieuse et m’ouvre à plein de choses. Et dans ma pratique du sport, ce trait de caractère me sert plutôt bien!
Il faut savoir que le corps est une fabuleuse machine, qui s’habitue à tout, très vite! Pratiquer les mêmes activités, tout le temps, n’est pas conseillé, si l’on veut obtenir des résultats probants. Changer de routine sportive tous les trimestres est important. Il faut se faire violence, souffrir un peu, pour mieux apprécier par la suite.

Après ma routine « tablette de chocolat » de mars -que je suis toujours-, j’ai décidé de me (re)mettre au running… Oui, aujourd’hui le running a le vent en poupe! Pourquoi?

1. Il ne coûte qu’une paire de basket!
2. Il se pratique partout et gratuitement (rue, parcs, jardins…).
3. Il fait perdre du poids très vite.
4. Il est mesurable (mettre un chiffre -5km, 10km, en 20 mn ou 50 mn- sur son effort, motive énormément).
5. Il est fédérateur (autrefois activité solo, il se pratique désormais à plusieurs).
6. Il muscle les jambes et le coeur (l’idéal pour les filles).
7. Il est fun.

Le running est devenu fun. Aujourd’hui, on ne court plus seul. On se fixe des objectifs, on s’améliore grâce à des applications ou accessoires intelligents (Nike+ Running, Nike+ FuelBand SE…), on court pour la bonne cause (La Parisienne…), on se challenge avec les courses à obstacles (The Mud Day, La Reebok Spartan Race…)… Le running a pris le meilleur du fitness pour fédérer et motiver…

Alors moi aussi, j’ai décidé de me remettre à courir, et de prendre part à l’un de ces « running fun »! Bon, j’ai été aidée par la jolie Marie du blog Graine de Sportive… Elle m’a offert l’un des derniers dossards, pour la première édition parisienne de la Color Run by Lipton Ice Tea.

La Color Run, c’est la course de 5km la plus colorée au monde! Le concept est simple: on se fait asperger de poudre colorée 100% naturelle à base de fécule de maïs, à chaque kilomètre (« COLOR ZONE »). Le but étant de franchir la ligne d’arrivée avec le plus de couleurs possible. Nul besoin d’être rapide et d’arriver premier, l’essentiel est d’être coloré et de s’amuser. Cette course sportive et caritative* se finira en apothéose avec le « Festival Finisher » organisé par Lipton Ice Tea: de la couleur, du fun, et de la musique non stop!

 *Les gains de la course parisienne seront en partie reversés à l’association Les Chevaliers du ciel qui offre à des enfants atteints par le handicap, la maladie, ou socialement défavorisés, la réalisation d’un baptême de l’air avec d’autres enfants dits «ordinaires». 

Vous l’avez compris! Pour se (re)mettre à courir, il faut aussi que cela soit un plaisir. La Color Run sera l’occasion, pour moi, de me m’entraîner « façon course » dans la joie et la bonne humeur! 5km, c’est court, mais assez pour attraper le virus running! Et depuis ces deux dernières semaines -à raison de 4 entraînements par semaine-, j’ai littéralement fondu…

Je m’arrête ici pour ce post. Il est plus un prétexte à vous présenter ces nouvelles méthodes de « running fun », et de vous prouver, que oui, il est possible de prendre du plaisir à courir! Pour ceux qui ont raté la Color Run, la saison des courses est loin d’être achevée! Avant la We Own The Night de juin, à laquelle je prendrai également part, il y a d’autres événements assez sympas pour se (re)mettre à courir! Je vous conseille d’acheter le dernier Vital Mag: il contient un dossier complet sur le running (comment se préparer aux courses, comment adapter son entraînement…).

Et pour les oiseaux de nuit, il y a aussi la Flash Run! Le samedi 26 avril, les runners-clubbers pourront partager un moment alliant course à pied, jeux de lumière et musique. Après avoir couru 5 km en musique et en lumière, une soirée attendra les sportifs à l’arrivée… Il y a de quoi se motiver!

Des baisers sportifs les Chéris! Bonne journée. xx. Ceedjay.

Photos: The Color Run™ France & Le canard ivre.