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Archive | 02/09/2015

My Training Diary #2

Il y a deux semaines, je vous annonçais ma rentrée pédagogique*, après 15 jours d’observation en structure d’accueil (un CMG Sports Club pour moi !). Vous vous souvenez ? J’étais toute excitée, et -surtout- stressée de découvrir ce qui m’attendais…

Lundi matin; C’est Céline, la directrice de l’école qui nous a accueilli: « Bonjour ! Vous n’êtes-pas en tenue de sport ??? » Ah, il fallait directement venir en tenue ! Nous n’avions pas été prévenus, et avions tous fait un effort vestimentaire pour cette rentrée; Dommage. C’est à ce moment là que j’ai compris que ma vie ne serait que gymwear pendant un an… 😀 Après un tour de table pour faire connaissance, Céline nous a parlé d’un examen qu’il nous faudrait valider pour commencer l’année. Au fond de moi, je me disais: « ENCORE ! Après les TEP (Tests d’Exigences Préalables du BPJEPS AGFF des mentions C « Forme en cours collectif » et D « Haltères, musculation et Forme sur plateau »), et les différents tests -écrits et physiques- de sélection des écoles, les dossiers et contrats à remplir, signer, et les multiples réunions de rentrée, ils veulent encore nous tester ! » Sauf que cette fois-ci, nous avons été notés sur notre capacité à prendre en charge et conseiller un pratiquant en cours collectif et sur un plateau de musculation; Nous avons découvert le métier d’éducateur sportif !

Cette première quinzaine de cours a été consacrée à la préparation des EPMSP: les Exigences Minimales Préalables à la Mise en Situation Pédagogique. Ce dernier test, et tout premier d’une longue série :) , permet d’obtenir l’autorisation d’exercer le métier de coach -le temps de valider son diplôme- pendant 1 an ! Autrement dit, il est indispensable pour continuer la formation ! Grâce à ce « Graal », les coachs stagiaires peuvent faire une demande de carte professionnelle provisoire auprès de la DRJSCS (Direction Régionale de la Jeunesse, des Sports et de la Cohésion Sociale), et exercer légalement contre rémunération.

Alors, comment ont-été organisées ces deux semaines de tests ? Nous avions cours tous les matins. Le premier lundi, nous avons suivi et décortiqué un cours d’abdos-fessiers, puis nous avons donné ce même cours à nos camarades-cobayes. Le mardi, nous avons travaillé sur la musique fitness à l’aide d’une trame de renforcement musculaire; Comment compter les blocs musicaux (= tempo), quand, comment et où parler ? Cette étape a été particulièrement difficile pour moi… Après 10 ans de fitness, je me suis rendue compte que je m’en remettais souvent, si ce n’est tout le temps, aux indications données par le prof. C’est vrai ! La musique est entraînante et les mouvements se combinent si facilement dessus. Ça paraît logique, tellement naturel que l’on oublie parfois tout le travail qu’il y a derrière. Si vous n’êtes pas convaincu(e)s, je vous encourage à faire l’essai; Essayez-de faire des squats ou autre mouvements sur la musique en 2 temps, puis en single, ou même en 4 temps, etc… Le mercredi, nous avons découvert le plateau de musculation et toutes ses « machines de torture » ! Nous avons appris à utiliser ces appareils de musculation, à les régler et à citer tous les muscles engagés. En gros, il m’a fallu faire le deuil de l’anatomie « vulgarisée » et simplifiée. Ainsi, les « lombaires » sont devenues les spinaux profonds et les « épaules », les deltoïdes, etc.

Pendant la semaine qui a suivi, nous avons travaillé sur nos trames de cours, appris les muscles et les faisceaux qui les composent par ♥, répété les mêmes mouvements des centaines de fois, devant nos camarades, devant les profs… Nous nous sommes préparés à donner notre premier cours collectif (AF, renforcement musculaire, musculaire, stretching tirés au sort), et notre premier coaching en plateau de musculation (appareil de musculation tiré au sort) ! Je suis tombée sur le cours de stretching, et la chaise romaine; Le sort a été plutôt clément avec moi ! 😀 Ces journées ont été très stressantes et épuisantes. Il a fallu tenir les passages de tous les élèves, apprendre tout un tas de termes nouveaux en très peu de temps, et continuer à travailler en club les après-midis.

La morale ?  Un bon pratiquant ne fait pas un BON coach. Pratiquer et aimer le Fitness ne suffit pas pour l’enseigner correctement, et même l’enseigner tout court ! Il est vraiment difficile -du moins au début- de penser à tout: la musique, les consignes de sécurité, les astuces, les placements… Toutes ces prérogatives au métier de coach sportif ne sont pas innées. Il faut apprendre, répéter sans cesse, être à l’écoute de tout le monde au même moment, tout en effectuant les mouvements avec précision et justesse. Certains disent qu’il faut être une femme pour être un bon coach (= faire plusieurs choses en même temps). Mois, je pense plutôt qu’il faut être un sportif studieux généreux et passionné ! 😉

Je vous embrasse très fort mes beautés, et je vous donne rendez-vous dans deux semaines, pour un nouveau volet de My Training Diary ! ♥

Je profite de cet article pour vous remercier une nouvelle fois de votre soutien et de vos encouragements au quotidien ! #LOVEYOU

xx. ◊ Christelle

*Piqûre de rappel pour ceux/celles qui nous rejoignent… 😉 Cette année, j’ai décidé de reprendre mes études, et de suivre une formation de 11 mois (BPJEPS AGFF = brevêt Professionnel des activités gymniques de la forme et de la force) pour devenir coach sportif. À la clé, un diplôme me permettant de dispenser/d’encadrer/d’animer des cours collectifs et de coacher sur un plateau de musculation/en extérieur, etc. En somme, il s’agit d’une petite parenthèse « sportive » de 11 mois, et dont vous pouvez découvrir les détails ici !

Photos: MTC.

Je porte: Brassière Hero Power 2.0 Reebok – Débardeur de Running Dri-Fit Cool Strappy Nike – Pantalon de Training Nike Legend 2.0 Mega Liquid Tight – Chaussures de Training Flyknit Zoom Agility Nike.

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