Qu’est-ce qui rend le flamant rose si irrésistible? Est-ce la couleur, ou l’animal? Cette question m’a obsédée, jusqu’au jour où j’ai enfin pu observer une colonie de flamants roses dans la réserve d’un Parc national mexicain. Je suis tombée littéralement sous le charme de l’animal aux courbes féminines. Posture lascive, les pattes dans l’eau, il se laissait caresser par la brise de la lagune. Puis, il picorait un insecte, humidifiait son plumage rosé, et s’enroulait pour somnoler. Le clapotis de l’eau suffisait à effrayer l’animal timide…
En résumé, le flamant serait toujours flamant s’il était jaune ou bleu. Le rose, c’est un peu la couleur « girly », le côté « Miami beach » festif, qui donne envie de partir en vacances. Du coup, j’ai décidé de porter le flamant dans son plus simple appareil et sans couleur. Et je dois dire qu’il est vraiment efficace pour « glamouriser » des tenues assez « sporty ». Et vous? Plutôt rose ou flamant?
Je vous laisse avec ces quelques photos, et je vous souhaite une très bonne semaine!
XoXo
Photos: Francesca J.
Top: Bérangère Claire (ancien)
Short en jean taille haute: Oysho
Runnings: Nike Free Tr Fit 2 Print
Soutien-gorge bandeau Oisive: Princesse Tam Tam
Collier: H&M (actuel)
Bagues: H&M (actuel)
Lunettes de soleil: My Little Box mai 2013
Après les 9 films, me voici de retour avec 9 séries télévisées. Comme vous pouvez le constater, le titre a changé. C’est que par miracle il a fait beau! Nous avons eu la chance de profiter d’une belle semaine ensoleillée. Alors, maintenant que l’on a rechargé nos batteries en rayons UV, on entretien le hâle sous la couette en se matant quelques séries. Qu’elles soient plus anciennes, très très anciennes, plus actuelles, ou encore diffusées, leur point commun est, qu’elles m’évoquent toutes les beaux jours. Voici donc un deuxième concentré d’été, version télé.
– Magnum créée par Glen A. Larson et Donald P. Bellisario (1980-1988) (US): Ancien combattant de la Guerre du Viêt Nam, Thomas Magnum s’occupe désormais de la sécurité de l’une des propriétés de l’écrivain Robin Masters à Hawaï. Invité à partager le domaine avec Jonathan Quayle Higgins III, un majordome britannique, il devient détective privé… Qui n’a pas rêvé de faire un tour dans la Ferrari de Magnum? Indice UV: les chemises hawaïennes, la plage, les cocktails, les voitures, les dobermans Zeus et Apollon, etc…
– Revenge créée par Mike Kelley (2011-) (US): Lorsqu’elle était enfant, Amanda Clarke vivait avec son père dans les Hamptons, jusqu’à ce qu’une tragédie vienne détruire sa famille. Aujourd’hui, la jeune femme revient dans son ancien quartier sous le nom de Emily Thorne et, est prête à tout pour se venger de ceux qui sont à l’origine du drame. Indice UV: les Hamptons, la plage, les tenues d’Emily, etc…
– Hartley coeur à vif créée par Ben Gannon et Michael Jenkins (1993-1999) (AUS): Les élèves de Hartley High, un lycée situé dans un quartier sensible de Sidney, ouvrent les portes de leur quotidien, pas toujours facile. Indice UV: surf, Australie, 90’s, vêtements, grunge, plages, etc…
– Californication créée par Tom Kapinos (2007-) (US): Hank Moody est un romancier new-yorkais exilé à Los Angeles, après s’être séparé de la mère de sa fille de treize ans. Perturbé par sa situation familiale et par son absence d’inspiration, il se réconforte dans la consommation immodérée d’alcool, de drogues et de femmes. Indice UV: Los Angeles, Hank Moody, le sarcasme, la sensualité, etc…
– That 70’s Show créée par Mark Brazill, Bonnie Turner, Terry Turner, et Linda Wallem (1998-2006) (US): Une bande de jeunes lycéens américains des années 70 ouvre les portes de son quotidien déjanté. Indice UV: les 70’s, les hippies, l’humour, les personnages, les effets psychédéliques, les costumes, etc…
– Alerte à Malibu créée par Michael Berk, Douglas Schwartz et Gregory J. Bonann (1989-2001) (US): Le lieutenant Mitch Buchannon et son équipe de la brigade de sauvetage de Los Angeles, doivent chaque jour, faire face aux dangers de la plage, tout en composant avec leur vie personnelle. Une série « muy caliente » qui a marqué toute une génération d’hommes. Indice UV: les maillots de bain rouges, Pamela Anderson, la plage, les courses au ralenti, les flotteurs, Los Angeles, etc…
– Beverly Hills 90210 créée par Darren Star (1990-2000) (US): Brandon et Brenda Walsh viennent de quitter leur Minnesota natal pour emménager à Beverly Hills. Brenda fait la connaissance de Kelly et Donna, qui vont devenir ses meilleures amies, tandis que Brandon devient l’ami de Dylan, Steve et Andrea. La bande va affronter les joies et les peines ensemble. Un classique à revoir ou à suivre avec « Beverly Hills 90120 nouvelle génération ». Indice UV: Luke Perry, la plage, le campus, le surf, les voitures, etc…
– Lost créée par J. J. Abrams, Damon Lindelof, et Jeffrey Lieber (2004-2010) (US): Le vol 815 reliant Sydney à Los Angeles, explose en plein vol au-dessus d’une île du Pacifique non répertoriée sur les cartes. Les survivants vont devoir apprendre à cohabiter et survivre. Mais dès les premiers jours, ils remarquent des faits étranges: activité magnétique intense, apparitions de revenants… Un pur chef-d’oeuvre grâce à un suspens maîtrisé, une narration innovante et des effets spéciaux à couper le souffle. Indice UV: les aventures, la musique, la plage, la jungle, Josh Holloway, etc…
– 2 Broke Girls créée par Michael Patrick King et Whitney Cumings, (septembre 2011-) (US): Max est une serveuse de bistrot. Caroline est une riche héritière d’apparence superficielle, qui se retrouve du jour au lendemain sans un sou. Ce drôle de duo va alors devoir travailler ensemble et, partager un appartement pour le meilleur et pour le pire, en attendant de réaliser leurs rêves… Une sitcom très réussie et à mourir de rire. À voir absolument.Indice UV: les blagues, les acteurs, le scénario, la sulfureuse Sophie, les allusions salaces d’Oleg, etc…
To Be continued…
Et vous? Quelles sont les séries vous rappellent l’été? D’ailleurs, si vous en avez à me conseiller, je suis preneuse.
« La Chambre aux Oiseaux ». D’ordinaire, je rajoute un petit quelque chose à côté du titre pour expliquer mon billet. Mais cette fois-ci, je crois que le titre se suffit à lui-même. Situé à deux pas du Canal Saint-Martin, l’exquis petit coffee shop/bakery fait tourner la tête de tout Paris. En pénétrant chez les « Oiseaux », on se glisse dans un petit nid douillet, très loin de la ville. Avec un joli papier peint d’inspiration british, des objets chinés, des fauteuils moelleux, une playlist musicale bien choisie, ou encore des crayons de couleur pour les enfants, La Chambre aux Oiseaux sait convaincre dès le premier coup d’oeil.
Coté cuisine, la simplicité et le « fait maison » sont les maîtres-mots des « Oiseaux ». Étant arrivée un peu tard, je n’ai pas essayé le brunch, mais tout le monde en dit des merveilles. Les pains et le café sont à volonté paraît-il. Du coup, j’ai opté pour le club sandwich végétarien. Brocheté, le pain toasté retient des pommes en dés, de grosses tranches de Comté, une petite sauce sucrée, et des pousses d’alfalfa. En boisson, j’ai pris la citronnade frappée (une spécialité de la maison). Je vous la conseille, car elle est bonne et légèrement relevée au gingembre. Et pour finir, j’ai goûté au cheesecake à l’oréo. Comme toutes les pâtisseries de la maison, un vrai régal!
Je voulais écrire ce billet depuis bien longtemps, mais je l’ai gardé au chaud en attendant l’arrivée des beaux jours. Non seulement, La chambre aux Oiseaux dispose d’une petite terrasse fort agréable et bien exposée, mais à l’intérieur, le lieu prend une autre dimension lorsque le soleil caresse la grande baie vitrée. On croirait déjeuner à la campagne.
Je vous laisse avec quelques photos…
Est-ce que je reviendrai à La Chambre aux oiseaux? Oh que oui! J’ai hâte de re-goûter à cette simplicité si harmonieuse en bouche. La prochaine fois, promis, j’arriverai assez tôt pour tenter le « fameux brunch ». En attendant, je bave devant les douceurs immortalisées sur le Tumblr.
La Chambre aux Oiseaux
10h-18h du Mercredi au Dimanche.
Fermé le Lundi et Mardi.
Il existe deux numéros de téléphone: 09 81 45 45 38 ou 01 40 18 98 49
Deuxième étape de notre séjour mexicain avec la ville de Mérida. À trois heures de route de Valladolid, elle est la capitale de l’État du Yucatan. Surnommée la « Ville Blanche » en raison de la prédominance de cette couleur dans son architecture, la cité offre aux visiteurs une ambiance bouillonnante, voire turbulente. Lieux historiques, boutiques et magasins en tous genres, musées, galeries d’art, et festivités de rues, on ne dort jamais à Mérida.
Après 25 minutes de marche sous le soleil (la gare se trouve à l’extérieur de l’agglomération), nous découvrons la place principale, appelée « Plaza Grande » par les Meridanos. C’est le coeur de la ville. Des marchands ambulants crient à tue tête pour vendre leurs rafraîchissements et autres friandises. Les « licuados » sont la spécialité de la ville. Ce sont des sirops de toutes les couleurs, mélangés à de l’eau ou du lait très frais. Ils sont servis dans des sacs en plastique gonflés, et percés par une grande paille.
Accablés par la chaleur et les gaz d’échappement des vieux bus, nous décidons de gagner directement l’hôtel. Il est situé à la fin de la rue commerçante principale. Ici, magasins de vêtements, de déguisements, d’objets religieux, et j’en passe, se font la guerre du bruit. De grandes enceintes, disposées à l’entrée des boutiques canardent les passants de décibels. Musique du soleil, crieurs de rues, et klaxons de voitures, Mérida est bien la ville cosmopolite dont on nous avait parlé. Sur le chemin, j’aperçois une vieille dame, assise par terre avec ses fruits. Mon attention se porte sur un sachet de pommes cannelles, un fruit exotique que je mangeais souvent étant petite. J’embarque le sac et nous filons vers l’hôtel. C’est une grande maison coloniale avec deux patios, et une piscine entourée d’un petit jardin verdoyant.
L’après-midi, nous décidons d’aller manger un bout au Marché Municipal Lucas de Galvez. Je prend une salade de fruits géante. Après cette pause gourmande, nous visitons les marchés d’artisanat local. Très nombreux, ils proposent des objets d’art maya, des hamacs et de l’artisanat d’exception à prix avantageux. Jamais vous ne retrouverez des occasions similaires dans tout le Mexique du Sud. Alors un conseil, si vous désirez ramener des souvenirs, achetez les à Mérida. Je tiens cependant à vous mettre en garde contre les rabatteurs. Ils tentent de vous faire entrer dans des boutiques pratiquant des prix exorbitants. La meilleure option, reste de négocier les prix dans les marchés.
Le soir venu, Mérida revêt ses attributs de ville fêtarde. Nous décidons de nous laisser porter par les festivités de rue. Les gens dansent, chantent, rigolent, s’allongent sur les petits bancs de la ville, pendant qu’amuseurs et acrobates divertissent les touristes. Nous assistons à une danse traditionnelle du Yucatan, appelée « Vaqueria Regional ». Ces représentations ont lieu chaque semaine sur la place centrale. Puis, nous allons dîner dans un petit restaurant de fruits de mer.
Mérida est fort agréable le soir. La plupart des rues se transforment en allées piétonnes, où il fait bon se promener. Les restaurateurs sortent leurs tables sur la chaussée afin de profiter pleinement de la douceur de la nuit. Les bars et clubs sont, paraît-il, très sympas. Épuisés par cette folle journée, nous avons préféré admirer la Cathédrale de san Ildefonso (la plus vieille cathédrale du continent) habillée de lumière.
Les adresses:
Hôtel Dolores Alba Mérida: Hôtel de catégorie moyenne. Si la devanture semble un peu austère, l’intérieur est quant à lui assez charmant. Des rocking chairs çà et là, un atrium lumineux, et une agréable piscine. Les chambres sont réparties sur trois étages et deux grandes cours. La décoration est vraiment très kitsch. Le petit déjeuner n’est pas inclus, et le Wi-Fi n’est disponible que dans les zones communes. Idéal pour les petits budgets. Calle 63 entre les Calles 52 et 54, Mérida
Marché Municipal Lucas de Galvez: Il faut aller sur le toit du marché pour trouver les petites baraques de nourriture bon marché. Les tables en plastique, des nappes cirées, les commerçants qui vous haranguent, il faut se faire violence et choisir une place. Au final, de très bons plats sans prétention, et pour quelques euros seulement. Angle Calle 56A et Calle 67
Restaurant El Marino: Caché derrière les arcades d’une bâtisse coloniale de la Plaza Grande, le petit boui-boui semble uniquement être fréquenté par les locaux. Il faut dire que le manque d’aération rend l’atmosphère étouffante, voire suffocante. La nourriture est excellente et sans chichis. Sûrement le meilleur Guacamole de ma vie. Les « doritos » (chips en forme de triangle) qui l’accompagnent, sont faits maison. Calle 61, n°501, n°2, Mérida centre
Artesanias Bazar Garcia Rejon: Selon moi, le meilleur endroit pour faire ses achats. Large choix d’artisanat local et possibilité de négocier les prix. Angle des Calles 65 et 60
Retrouvez moi sur…