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Habitat 1964

Un peu de morosité ce matin à Paris. Après un mois de juillet très ensoleillé, on avait presque oublié les affres du printemps dernier, n’est-ce pas? Ne nous inquiétons pas plus, ce n’est pas un ciel grisâtre qui va mettre à mal notre joie estivale. Et puis, c’est aussi l’occasion de profiter de nôtre petit-riquiqui-mais douillet- habitat parisien… D’ailleurs, c’est d’Habitat que je comptais vous parler ce matin…

Ce week-end, je suis allée flâner du côté des Puces de Saint-Ouen, avec une idée précise en tête: découvrir le nouvel espace d’Habitat, dédié au vintage. Habitat, c’est un peu mon chouchou déco. Chic, pratique, et solide –mais chérot sur les bords?-, la marque propose des modèles sobres et indémodables. Habitat 1964, c’est donc, un show room de 400m2, où sont mis en vente des pièces uniques, meubles et accessoires de maison, issus des anciennes collections de la marque.

Dans cet article, je vous propose de découvrir l’adresse et en même temps, de la mettre « à l’essai ». C’est un billet un peu spécial je vous l’accorde, tout comme l’est l’idée de commémorer 50 ans de création et de design, en aménageant un « Village vintage ».

Le concept

Il faut bien avouer que le concept est novateur. Les clients de ce paradis rétro sont aussi les vendeurs. L’ensemble des pièces présentées est pour partie issu des anciens stocks mais, également chiné auprès de particuliers. En surfant sur l’engouement pour le vintage, la marque s’inspire du passé afin de réinventer les codes du design.

La boutique

Le showroom prend place dans un hangar à peine rafraichi de 400m2. Les pièces sont entreposées ça et là, afin de créer des espaces complètement autonomes. Une chambre d’enfant, où trône une fresque de lampes en papier. À droite, un coin salle à manger, avec ses services en porcelaine. Quelques hamacs, des vases longilines en file indienne, et un lot de 1440 carafes. Parfois, il arrive de se retrouver nez à nez avec une table signée Jean Nouvel, ou un objet insolite du fondateur Terence Coran… On se plaît à toucher des yeux, et à humer l’histoire de la création dans un silence absolu.

Ma note: 6/10

Une note un peu basse, je vous l’accorde, mais… Il y a un « mais » justement! Les prix sont légèrement élevés. La carafe estampillée Desolina Suter coûte 30 €, et il faut compter pas moins de 400 € pour repartir avec le moindre siège. On apprécie plus avec les yeux qu’avec le porte-monnaie. Néanmoins, au paradis de la chine, il ne faut pas hésiter à fouiller. Je failli craquer pour une table à manger à 180€. Prix raisonnable lorsque l’on voit la pièce. Au final, Habitat 1964, est une véritable bulle d’oxygène, une belle parenthèse, où il est possible de faire de belles rencontres.

Habitat Vintage 1964
Ouvert les Samedis et Dimanches de 10h à 18h.
Attention! Fermeture annuelle du 12 au 30 août inclus.

 

Pour proposer un produit Habitat à la vente, il suffit de le faire évaluer en ligne, par leurs experts. Voici la page du formulaire de contact.

Et maintenant que vous avez pris conscience du potentiel d’un objet Habitat, je vous propose d’investir en profitant des derniers prix de l’été! Trêve de plaisanterie, il reste pas mal d’accessoires soldés, et en les voyant, je me suis dit qu’ils auraient définitivement leur place chez Habitat 1964 dans quelques années… Qu’est-ce que vous en pensez?

 

Milkshake et cacahuètes

Lorsque j’étais gamine, mon père avait pour habitude de nous emmener siroter un milkshake après la plage. Je le prenais toujours au chocolat. Et c’est avec du sable entre les doigts de pieds, les cheveux mouillés et la peau toute dorée, que je m’installais dans la voiture pour déguster mon petit nectar…

Aujourd’hui, durant l’été, il y a toujours un moment où, je me laisse gagner par une furieuse envie de ce milkshake. Lorsque le baromètre grimpe, la boisson lactée frappée me satisfait en tous points: elle est gourmande, se décline à l’infini, selon les envies, et surtout, elle rafraîchit comme jamais. Plutôt que la glace, j’aime planter ma paille dans un grand verre, et aspirer à m’en givrer la tête… À Paris, il est compliqué de trouver une bonne recette de milkshake. Il est très liquide, a souvent un goût chimique, ou pas de goût du tout d’ailleurs. Au fil des ans, je me suis résignée -mais je cherche encore hihi- à ne plus commander de milkshake en terrasse l’été. Du coup, je le réalise moi-même. Je change les ingrédients, rajoute des fruits, verse un peu de sirop, recouvre le tout de crème fouettée… Bref, je me fais plaisir! Et ce plaisir, j’ai décidé de le partager avec vous aujourd’hui…

Christelle

Le Perchoir: le Bar sur un toit brûlant

Hier, après maintes tentatives avortées, j’ai décidé d’aller essayer le lieu, qui fait vibrer le Tout-Paris depuis son ouverture: Le Perchoir. Le nom intrigant, l’adresse soufflée à demi-mot, les « instaphotos » volontairement floues, et la soi-disant vue à 360° sur Paris… Tous ces petits détails ont attisé ma curiosité. Dimanche, le soleil brille de mille feux sur la capitale, la chaleur monte à mesure que les rues se vident. Le moment idéal pour découvrir cette nouvelle adresse.

Au départ, un immeuble quelconque donnant sur une cour sombre. Au milieu, un immense escalier métallique offrant la possibilité d’emprunter deux ascenseurs. A ou B? Aller, tentons le B! Direction le 7ème étage. Les portes s’ouvrent… Et, effectivement… La vue. À couper le souffle! Je sillonne les 400m2 de rooftop. De part et d’autre, des bobines de fils électriques font office de tables basses. Des chaises de récup, quelques bancs, et même une vieille souche de bois sont disposés ça et là. Des fleurs et arbustes en tous genres bordent ce nouveau septième ciel. Je commande une bière bien fraîche au bar abrité sous une énorme tente, et m’avachi sur les banquettes moelleuses. En face, j’aperçois Montmartre, et des toits à perte de vue…

Le Perchoir est décidément un petite pépite sur toit brûlant. Mais comme le lieu est déjà victime de son succès, je vous conseille d’arriver tôt. Un soft drink à la main, vous sirotez, bronzez, regardez, papotez, appréciez… Et bien Paris, tout simplement! Qui a dit que c’était impossible?

Fermé le Lundi et le Mardi.

Aucun site, ou Page Facebook pour le moment…
Le Perchoir est jusqu’en septembre (date de l’ouverture officielle), une adresse jalousement gardée.
Le Perchoir, c’est aussi un restaurant un étage au-dessous. Je n’ai pas eu l’occasion de l’essayer, mais ça ne saurait tarder. Il s’agit d’un menu unique imposé… La réservation y est plus que jamais conseillée: 01 48 06 18 48

Impressions (Part I)

Ouf! Enfin mon premier article sur Lisbonne. Je vais y arriver. Et vous ne serez pas déçu(e)s! Avant de rédiger un « City Guide » en bonne et due forme, j’ai décidé de vous livrer mes premières « impressions », à travers un petit look improvisé.

Il se dégage de Lisbonne, une nostalgie incroyable. Chaque recoin, chaque pierre, chaque carreau, est empreint d’un passé qui semble encore présent. Mais si les murs transpirent ce souvenir d’heures glorieuses, les habitants eux, insufflent à la Belle azurée, une fureur de vivre. À la fois enivrante et déroutante, je me suis laissée séduire par cette Babylone. Et, maintenant que nous avons fait plus ample connaissance, j’ai plaisir à la comparer à une vieille dame. D’une élégance incroyable, elle s’endimanche chaque jour avec soin. Azulejos brochetés au vêtement, elle mène par le bout du nez, qui veut la suivre. À la fois dure et tendre, elle se joue de la jeunesse avec ses pentes abruptes, mais la réconforte avec ces petites ruelles cachées, dont elle seule a le secret. Bienvenue à Lisbonne!

Photos: Douda

Top imprimé: Pimkie
Short en jean: Zara
Soutien-gorge bandeau jaune: Princesse Tam Tam
Collier: Acheté au Mexique
Boucles d'oreilles: Adeline Affre
Bagues: H&M
Vernis: Ciaté PP138 "Red Hot Chili"
Espadrilles: Arsène (déjà vues ici)