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J’ouvre mon vide-dressing

Hello mes beautés! Jour férié pour certains, et grandes vacances -depuis un petit moment déjà- pour d’autres, l’été bat son plein. De mon côté, je fais le tri, j’organise mon petit espace parisien. Je ne suis pas de celles qui sont boulimiques de fringues, où qui n’achètent que de la marque… Je fonctionne par coups de coeur. D’ailleurs, ils ne s’expliquent pas toujours une fois rentrée à la maison.
Vous l’avez compris, donc. J’ouvre un vide-dressing de vêtements/accessoires sur lesquels j’ai craqués, que j’ai portés, que j’ai aimés… Il sera mis régulièrement à jour, parce qu’il me reste pas mal de choses. Que dire d’autre? Ah oui! Je vous mets quelques photos en bas, histoire de vous faire saliver ou pas

Pour accéder à la boutique, il suffit de cliquer sur l’image au-dessus. Sur la Home page du blog, j’ai rajouté un lien dans le Top menu, et une petit icône dans la Sidebar. Et puis, je vous rajoute le lien dessous, au cas où.

http://lecanardivre.tictail.com

Aller, je m’en vais de ce pas bruncher. Ben oui, c’est jour férié!

XoXo

Christelle

Nüba: un espace nommé plaisir


À moins d’avoir passé les six derniers mois enfermés dans un bunker au Groenland, vous n’avez pas pu manquer la -très médiatisée- ouverture du Nüba. Le Nüba, c’est quoi? Et bien, c’est un espace aux airs de verger, amarré depuis peu, sur le toit de la Cité de la Mode. Le midi, c’est une terrasse gourmande, où l’on butine une cuisine franco-suédo-japonaise créative. Le soir, c’est un cabaret & club indoor, où il est possible de se trémousser sur du « groove haïtien à l’électropical ». Le dimanche matin, c’est aussi un « temple de méditation transcendantale » avec des cours de yoga en plein air… Bref. Vous l’avez compris, le Nüba, c’est un Temple du plaisir branché, suspendu au-dessus de la Seine. Et très certainement la palme d’or de mon « Paname estival ». Je m’explique.

Ouvert au printemps dernier par l’équipe du Baron, également fondateurs de Calvi On The Rocks, le festival électro-rock corse très prisé des Parisiens, le Nüba est un succès certain. Depuis sa vaste terrasse, on se laisse bercer par la superbe vue panoramique sur les quais parisiens. Cette dernière est aménagée en jardin luxuriant avec un bar, une paillote musicale, des transats bariolés, de grandes tablées conviviales, et des guirlandes lumineuses.

Pour ma part, j’ai littéralement craqué pour le restaurant. En semaine (le week-end, il vaut mieux réserver), il fait bon déguster les plats bio du chef Alexandre Morin (ancien de Ze Kitchen Galerie), sous les grand parasols jaunes de la terrasse. Le service est agréable, et on a cette délicieuse sensation d’être seul au monde. J’ai commencé par une ceviche de merlu tout en finesse, puis j’ai goûté à la « fameuse » bentô-assiette. Une grosse tuerie! Elle est composée d’une pièce de veau tendre et rosée recouverte d’une sauce balsamique, de tomates cerises et courgettes confites, d’une feuille de chou rouge, d’un mélange de céréales, d’une carotte jeune braisée… J’ai beaucoup aimé la petite tranche de pastèque qui apporte une note de fraîcheur à l’ensemble. Côté desserts, la tarte ananas rôti concoctée par le sous-chef japonais de Nanashi, m’a fait de l’oeil jusqu’au dernier moment…

Une très belle adresse donc, à découvrir si ce n’est pas déjà fait.

Nüba
Restaurant: Ouvert du Mardi au Samedi de 12h00 à 15h00 & de 19h00 à 23h00.
Dimanche de 12h00 à 17h00.
Club : Ouvert du Mercredi au Samedi de 23h00 à 05h00.
Terrasse: Ouvert du Mardi au Dimanche.  Mardi de 12h00 à 23h00.
Du Mercredi au Samedi, de 12h00 à 05h00, et Dimanche à partir de 12h00.

Vous pourrez retrouver toutes les informations concernant le Nüba, sur le site internet ou la page Facebook dédiés (excepté la programmation! Et oui, elle reste généralement  secrète jusqu’au dernier moment…) Et pour les confidences et autres infos croustillantes c’est sur Twitter que cela se passe!

La Saudade (Part III)

« Saudade ». Ce terme m’a toujours fasciné. Intraduisible, il a néanmoins été le terrain de jeu de beaucoup d’écrivains français, essayant de le rapprocher au « spleen baudelairien », et à son sentiment d’ « ennui existentiel ». Et pourquoi ne pas comparer la Saudade à la Saudade? Inexplicable, un sentiment mêlé de joie et de tristesse, un désir intense pour ce qui a été perdu… En réalité des sentiments contraires qui s’entrechoquent… La liste pourrait être encore longue.

La Saudade ne s’explique pas, elle se vit. Lors de mon séjour à Lisbonne, j’ai enfin compris pourquoi cette expression n’avait de sens qu’en portugais. Elle ne se vit que là-bas. Pour ma part, je l’ai ressentie à Ponto final (traduisible en « point final »), un petit restaurant situé de l’autre côté de la ville. Les yeux posés sur Lisbonne, je pensais à tout et à rien, j’étais à la fois heureuse et triste de l’être. C’était un pur moment de quiétude.

J’ai rassemblé quelques photos prises lors de ce délicieux moment… Un mélange de look et de souvenirs. Je vous conseille vraiment d’y aller si vous passez à Lisbonne. Je vous remets l’adresse dessous.

Sur ce, je vous souhaite un excellent dimanche mes beautés.

– Ponto final
Petit paradis perdu au bout d’un quai en face de Lisbonne. On y mange du poisson très frais tout en entendant le clapotis des vagues. Nous, on a choisi l’option coucher de soleil, verres de vin et sardines grillées. L’un de mes meilleurs souvenirs!
Fermé le Mardi.
> Cais do Ginjal, 72, Cacilhas.
Pour s’y rendre : Prendre le ferry à Cais do Sodre direction Cacilhas (il y a un bateau toutes les 10 minutes, et la traversée est d’environ 5 minutes). À la sortie de l’embarcadère, tourner à droite et longer le quai jusqu’au bout. Le trajet est un peu sinistre, mais c’est normal. Sur le chemin, on voyait quelques lisboètes, aux visages bien trempés, venus pêcher.

Sweater CANAILLE: French Disorder
Top fleuri: Zara (ancien)
Short molleton gris: Oysho (ancien)
Collier: je l'ai depuis toujours (?)
Boucles d'oreilles: Adeline Affre
Bagues: H&M
Vernis: Ciaté PP138 "Red Hot Chili"
Sandales cloutées: Zara (soldes P/É 2013)

Lisbonne, côté mer (Part II)

Cela fait une semaine que j’hésite, écris un bout de billet, efface le tout, réécris, puis décide de faire une pause, avant de renoncer… Je n’arrive pas à trouver « la bonne formule ». Comment présenter Lisbonne? Cette ville m’a parue si pleine de contrastes, entre son charme désuet et son impertinence zélée… Pfff, je crois que les mots me manquent, tout simplement.

Et puis, je me suis rappelée des premiers instants… Ils sont toujours les plus importants lorsque l’on découvre un lieu. On a souvent les yeux écarquillés, afin de ne pas perdre une miette du spectacle qui s’offre à nous, un petit air folâtre au coin des lèvres, et le coeur qui bat la chamade. J’ai découvert Lisbonne au petit matin. Le bus qui nous transportait de l’aéroport au centre, longeait le Tage encore endormi. Et moi, je soufflais: « Quel bonheur de voir la mer. » Je savais bien que le Tage n’était pas l’océan, mais regarder l’horizon et les reflets étincelants de cette « mer de Paille », m’invitait au voyage. Lors de mes rêveries au bord de l’eau, je me souvenais, de mes cours d’Histoire et de cette ancienne puissance maritime. Désormais, je comprenais. Durant tout notre séjour, je l’ai surnommé affectueusement « la mer ». Je me suis baladée sur ses quais, je l’ai aperçu d’un belvédère, je l’ai senti à chaque coin de rue, lorsque les grands fours des cantines laissent échapper les effluves des douceurs océanes…

Alors, oui, depuis le début, le fil conducteur de mon récit lisboète était tout trouvé. Il fallait juste se souvenir! Je vous laisse avec quelques photos et les adresses que j’ai aimées (côté mer).

Visiter/à faire

– Oceanario de Lisboa
Mon plus grand regret est sûrement de ne pas avoir pu visiter -faute de temps- l’Océanorium de Lisbonne. Avec sa structure en forme de porte-avions, il est le plus grand aquarium public d’Europe. Il abriterait 10 000 plantes et 250 espèces animales des écosystèmes des 5 océans. Il paraît que les loutres, à elles seules, valent le détour. Une chose est sûre, la prochaine fois, il sera le premier endroit que je visiterai.
> Esplanada D. Carlos I, Doca dos Olivais, 1990-005 Lisboa

Se balader le long du Tage

Passer une après-midi à la plage d’Estoril, la tête sur le sable et les pieds dans l’eau.
Encore une activité que je n’ai pas pu faire (mais initialement prévue) à cause de la météo.
Pour s’y rendre: Prendre le train appelé la « linha » à Cais do Sodré (il y en a toutes les 15 minutes environ). Une demie heure plus tard, on peut barboter dans l’eau de la jolie station balnéaire d’Estoril.

Se restaurer/boire un verre

– Ponto final
Petit paradis perdu au bout d’un quai en face de Lisbonne. On y mange du poisson très frais tout en entendant le clapotis des vagues. Nous, on a choisi l’option coucher de soleil, verres de vin et sardines grillées. L’un de mes meilleurs souvenirs!
Fermé le Mardi.
> Cais do Ginjal, 72, Cacilhas.
Pour s’y rendre : Prendre le ferry à Cais do Sodre direction Cacilhas (il y a un bateau toutes les 10 minutes, et la traversée est d’environ 5 minutes). À la sortie de l’embarcadère, tourner à droite et longer le quai jusqu’au bout. Le trajet est un peu sinistre, mais c’est normal. Sur le chemin, on voyait quelques lisboètes, aux visages bien trempés, venus pêcher.

– A Morgadinha de Alfama
Petit resto donnant sur une adorable courette pavée et ombragée par de grands parasols blancs. Judith, la patronne francophone, y déjeune fréquemment avec toute sa famille. On entend parler français, portugais… Bref, le service se fait avec le sourire et dans la bonne humeur. Le poisson est extra frais, et servi sur un lit de salade avec quelques pommes de terre. 
Fermé le Dimanche.
> Rua da Regueira, 37, Alfama, Lisboa.

– Les berges du Tage
Les bords du Tage sont particulièrement animés au crépuscule. Des petits cabanons installés le long du fleuve proposent de déguster des huîtres citronnées en musique.
> De Praça do Comércio à Cais di Sodré.

Shopping

– Conserveira de Lisboa 
L’adresse incontournable pour acheter d’authentiques conserves de sardines, réalisées de façon traditionnelle. Située dans la Rua dos Bacalhoeiros (Rue des Vendeurs de Morue), la Conserveira de Lisboa semble tout droit sortie d’un film d’espionnage, avec son décor années 1930. La petite boutique commercialise trois marques: Tricana, Minor et Prata Do Mar. Je vous conseille d’essayer les oeufs de sardines. Ils sont divins!
Fermé le Dimanche.
Rua dos Bacalhoeiros, 34

– Il est possible d’acheter un peu partout (boutiques de déco ou bars à vin), des petits souvenirs à l’effigie de la sardine (porte-clés, charmes, assiettes, linge de maison, petits objets rigolos, etc…). J’ai trouvé qu’ils étaient en général jolis et discrets.
> L’Alfama