S’il y a bien une douce fragrance qui me ramène directement aux après-midi passés chez ma grand-mère, c’est celle du far breton sortant tout juste du four. Ce dessert traditionnel est un symbole culinaire de la Bretagne, alliant simplicité et goût authentique. Ma grand-mère avait l’art de préparer cette recette avec amour, en utilisant des ingrédients frais et sans fioritures inutiles. Si vous aussi souhaitez réaliser ce délicieux dessert, laissez-moi vous guider à travers les étapes pour réussir votre propre far breton.
🛒 Ingrédients (6 à 8 pers.) | ⚙️ Étapes clés | 💡 Astuces maison |
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125 g de farine | 1. Réhydrater les pruneaux 15 min dans de l’eau tiède (+ rhum) | Utilisez du lait entier pour plus de fondant |
150 g de sucre | 2. Mélanger farine, sucre, sel. Faire un puits, ajouter œufs | Tamisez les ingrédients secs pour une pâte sans grumeaux |
4 œufs | 3. Verser le lait petit à petit, puis le beurre fondu | Beurrez généreusement le moule pour une belle croûte dorée |
75 cl de lait entier | 4. Préchauffer four à 180°C | Pruneaux bien répartis = goût équilibré dans chaque part |
50 g de beurre demi-sel fondu | 5. Verser pâte sur pruneaux dans moule beurré | Surveillez la cuisson : le couteau doit ressortir propre |
200 g de pruneaux dénoyautés | 6. Cuire 45 à 60 min, laisser tiédir | Pour varier : essayez des abricots secs ou pommes râpées |
Une pincée de sel | 7. Déguster froid ou tiède, nature ou avec un peu de sucre | Se marie à merveille avec un cidre brut ou un café |
(Facultatif) 1 c. à soupe de rhum |
Les origines du far breton
Avant de se plonger dans la préparation, il est intéressant de savoir d’où vient ce fameux far breton. Traditionnellement, le far était une sorte de bouillie servie comme plat principal aux marins et agriculteurs bretons. Cependant, au fil du temps, il s’est transformé pour devenir le dessert que nous connaissons aujourd’hui, souvent enrichi de pruneaux ou de raisins secs.
Le choix des ingrédients joue un rôle central dans la réussite de cette recette traditionnelle. Les femmes bretonnes utilisaient ce qu’elles avaient sous la main : farine, œufs, lait, sucre et un peu de beurre pour la gourmandise. Chacun de ces éléments simples contribue à créer un équilibre parfait entre douceur et texture.
L’importance des pruneaux dans la recette
Les pruneaux sont probablement l’élément signature du far breton moderne. Ils apportent une touche sucrée et légèrement acidulée, qui contraste agréablement avec le fondant du far. Bien sûr, certains puristes préfèrent leur far nature, mais la version aux pruneaux reste la plus répandue et appréciée.
Outre leur saveur délicieuse, les pruneaux ajoutent aussi une richesse en fibres et une bonne dose de vitamines à ce dessert. N’hésitez pas à choisir des pruneaux bien moelleux pour garantir un résultat optimal.
Les ingrédients nécessaires pour préparer le far breton
Ma grand-mère insistait toujours sur l’importance d’utiliser des ingrédients simples et naturels. Voici donc ce dont vous aurez besoin pour préparer cette recette de far breton :
- 125 g de farine
- 150 g de sucre
- 4 œufs
- 75 cl de lait entier
- 50 g de beurre demi-sel, fondu
- 200 g de pruneaux dénoyautés
- Une pincée de sel
- Un peu de rhum (facultatif, selon vos goûts)
Notez que ma grand-mère adorait ajouter une touche personnelle avec un soupçon de rhum, ce qui rehaussait subtilement le goût du far sans trop dominer le parfum des autres ingrédients.
La préparation étape par étape
Étape 1 : Préparer les pruneaux
S’il y a une chose à ne pas négliger, c’est bien la préparation des pruneaux. Commencez par les faire tremper dans de l’eau tiède pendant une quinzaine de minutes pour les réhydrater et les rendre encore plus fondants. Vous pouvez également ajouter un peu de rhum à l’eau de trempage si vous optez pour cette variante aromatisée.
Une fois bien imbibés, égouttez-les soigneusement et mettez-les de côté. Une petite astuce consiste à éponger les pruneaux avec un torchon propre pour éliminer l’excédent d’humidité.
Étape 2 : Mélanger les ingrédients secs et humides
Dans un grand saladier, incorporez la farine, le sucre et la pincée de sel. Vous pouvez tamiser les ingrédients secs pour éviter les grumeaux, bien que cela ne soit pas obligatoire. Faites ensuite un puits au centre de ce mélange, un geste classique mais toujours efficace.
Dans un autre récipient, battez les œufs jusqu’à ce qu’ils soient bien mélangés. Ajoutez-les progressivement dans le puits, tout en fouettant doucement pour obtenir un appareil lisse. Ensuite, versez le lait petit à petit, en continuant de mélanger pour intégrer les ingrédients liquides aux produits secs. Finalisez en incorporant le beurre fondu pour une pâte homogène.
Étape 3 : Assemblage et cuisson
Préchauffez votre four à 180°C. Beurrez généreusement un moule à gratin ou une grande poêle en fonte, puis disposez-y les pruneaux réhydratés. Versez délicatement la pâte par-dessus, veillant à bien recouvrir chaque pruneau. Cela garantit qu’ils ne brûleront pas et s’imprégneront parfaitement de la crème du far durant la cuisson.
Enfournez pour environ 45 à 60 minutes. Le far doit être doré et ferme au toucher. Vous saurez qu’il est prêt lorsqu’un couteau inséré en son centre ressort propre. Laissez-le refroidir à température ambiante avant de servir.
Astuces pour réussir son far breton
Il y a quelques petits secrets pour donner à votre far breton cette fameuse texture fondante et irrésistible. Premièrement, assurez-vous de utiliser que du lait entier, car ses matières grasses contribuent au crémeux du dessert. Deuxièmement, prenez soin du temps de cuisson : trop court, et votre far sera liquide ; trop long, et il risque de perdre sa tendresse.
N’hésitez pas à personnaliser votre recette une fois que vous maîtrisez la base. Vous pouvez par exemple remplacer les pruneaux par des abricots secs ou des pommes râpées pour varier les plaisirs. Toutefois, les puristes diront que rien ne vaut l’alliance originale de la vanille du far et de la note fruitée des pruneaux.
Découper et savourer votre far breton
Maintenant que votre far breton a refroidi, il est temps de le découper et de le déguster. Utilisez un couteau bien aiguisé pour faire des parts régulières, prenant soin de maintenir une belle proportion pruneaux-pâte dans chaque portion. Ce dessert peut se consommer tiède, mais ses arômes se développent pleinement lorsqu’il est servi froid.
Certaines personnes aiment saupoudrer un peu de sucre glace sur le dessus pour une touche décorative supplémentaire, même si cela reste optionnel. Un bon café ou un verre de cidre breton accompagnera de manière exquise ce goûter gourmand.
N’oubliez pas que les meilleures recettes sont celles que l’on partage. Invitez vos amis ou votre famille pour apprécier ensemble cet incontournable de la cuisine bretonne, et pourquoi pas, perpétuer cette savoureuse tradition.