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The Broken Arm: le bon, le beau, le frais

Vous avez sûrement entendu parler de The Broken Arm, un concept store parisien « nouveau genre » alliant boutique multi-marques et coffee shop. Baptisée ainsi, en référence à l’une des oeuvres de Marcel Duchamp, la boutique s’approprie l’attitude ready-made, qui consiste à désigner comme oeuvre d’art des objets manufacturés. Créée par trois des cofondateurs du webzine « Des jeunes gens modernes » (Guillaume Steinmetz, Anaïs Lafarge et Romain Joste), elle propose une sélection pointue de pièces de créateurs, sur 200m², étalés sur deux niveaux. Mais, au delà de matérialiser leurs envies exprimées sur le site, ces jeunes gens ont réussi le pari de créer un « art de vivre ».

Je ne m’attarderai pas sur cette splendide boutique faisant face au square du Temple, mais plutôt sur l’espace attenant. Il suffit de pousser une porte vitrée, pour prolonger l’expérience The Broken Arm, et accéder à son charmant café. L’ambiance est feutrée, intimiste, mais sans jamais être oppressante. Six petits pupitres d’écoliers font face à une grande vitrine végétalisée (un citronnier, et autres plantes en terrariums). Sur le comptoir, la Marzocco et les pâtisseries (fournies par Rachel’s cakes) se partagent la vedette. Couleurs pastel, et bois clair au mur, ici, chic rime avec sobre.

The Broken Arm propose une petite restauration créative et raffinée. Le menu change chaque jour. Il comporte un sandwich, une salade, une soupe chaude, une planche, et un dessert. Bref, du bon, du beau et du frais. J’ai opté pour une limonade artisanale Fentimans, et des asperges croquantes surmontées d’un espuma de Tarama. En dessert, j’ai goûté à la tarte framboise/pictache, accompagnée de l’excellent café norvégien, Solberg & Hansen.

On pourrait croire que le lieu ne s’adresse qu’à la clientèle Bobo et trop apprêtée du haut marais, mais ce n’est pas du tout le cas. The Broken Arm s’avère être une agréable parenthèse pour tous  et toutes, à toute heure de la journée.

The Broken Arm
Le Lundi de 14h à 18h, et du Mardi au Samedi, de 9h à 18h.
Fermé le Dimanche.
Vous pouvez retrouver toutes les informations sur la page facebook dédiée.
(Les plats du jour sont souvent photographiés).

Mexique: Campeche le repère des pirates

Après la bouillonnante Mérida, nous avons décidé d’aller trouver refuge à Campeche, surnommée « la ville pirate ». Principal port du Yucatan au 17ème siècle, elle a attiré la convoitise des pirates, subissant ainsi, d’importantes attaques. Après un siècle de pillages, elle s’est dotée d’imposantes murailles. Aujourd’hui, il est toujours possible d’apercevoir deux des sept bastions de la fameuse fortification.

Après deux heures et demie de route, notre bus s’est arrêté à l’entrée de la ville « nouvelle ». Pour gagner le centre historique, il faut prendre un bus local, ou marcher pendant plus d’une demie heure. Ayant choisi la deuxième option, nous avons pu franchir les grandes portes de l’ancienne ville fortifiée. D’ailleurs, cette dernière est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1999. L’hôtel se situe à l’extrême sud de la ville, près de la Puerta del Mar (Porte de la mer). Il est facile de se repérer, car les rues orientées vers les terres sont impaires, et celles parallèles à la mer sont paires.

À l’hôtel, nous sommes accueillis avec un jus de cactus bien frais. La ville est silencieuse et les portes sont closes. Pas un bruit ne vient perturber la tranquillité du petit centre. Pendant une bonne heure, nous visitons les moindres recoins de la la demeure/hôtel à l’architecture baroque. Puis, nous décidons d’aller visiter le centre.

Les étroites rues pavées sont bordées d’édifices pastel, de balcons ouvragés, et de demeures seigneuriales aux arches majestueuses. Pour accéder à la chaussée, Il faut descendre quelques marches. Nous avons mangé non loin de la cathédrale, au Mercado Principal (marche principal). Les étals de ce modeste marché réservent de belles surprises. Il est possible de goûter à la cocina économica campachena (cuisine économique de Campeche) tout en achetant de l’artisanat local à prix doux.

La place centrale et son kiosque Belle époque, accueille les soirs de week-end, des festivités. À l’ombre des vieux caroubiers, les femmes de la ville jouent au bingo, pendant que les enfants regardent un spectacle de clown.

Après une trempette dans la piscine de l’hôtel nous avons marché le long du paisible caleçon (promenade du bord de mer), bordé par les vieux canons rouillés. La population se rassemble au crépuscule, pour venir apprécier les exceptionnels couchers de soleil.

Après ce merveilleux spectacle, nous sommes allés dîner. Nous avons choisi un restaurant de fruits de mer pour goûter aux célèbres crevettes de Campeche. Charnues et appétissantes, elles ont vraiment ravit nos papilles.

À partir de 21 heures, il faut sortir de la vieille ville pour profiter de la vie nocturne. Les rues sont peu ou pas du tout illuminées. Nous avons fait un dernier tour, avant de regagner notre hôtel. A notre arrivée, le personnel avait disposé des chocolats sur notre lit. De quoi faire de beaux rêves.

Les adresses:

Hôtel Boutique Casa Don Gustavo: Un hôtel de charme, très bien situé et au service 5 étoiles. La bâtisse de style espagnol a été joliment décorée d’objets précieux. Des petits salons sont disséminés un peu partout, dont un, fort agréable à côté de la petite piscine. L’hôtel dispose aussi d’un jacuzzi sur le toit et, d’un charmant patio où il est possible de se restaurer. Pour plus d’informations, vous pouvez consulter le site de l’hôtel. Calle 59 n°4, San Francisco de Campeche.

Marganzo: Restaurant de fruits de mer très réputé à Campeche. Les serveuses sont en costumes dans une ambiance cafétéria. La nourriture est assez bonne. Un peu déçue du résultat, vu la qualité des produits. La carte des vins est de qualité, mais les prix sont en général excessifs. Au final, nous avons regretté de ne pas avoir mangé au restaurant de l’hôtel. Calle 8 n° 267, Campeche.

Chocol Ha: Une petite maison coloniale réaménagée pour les amateurs de chocolat. On y sert différentes sortes de chocolats chauds et froids, des jus, des repas légers et différents desserts. Le chocolat froid est excellent. Seul bémol, le petit café n’ouvre qu’à 17h30. Calle 59 n°30, Campeche.

The Italian Coffee Company: Coffee shop. Le « Frappé » (café au lait frappé et aromatisé au chocolat) est excellent et généreux. Nous l’avons pris à emporter, mais il est possible de s’installer dans la superbe cours intérieur. Calle 12, à l’angle des Calles 61 et 63, Campeche.

Arsène, L’Espadrille chic

Arsène, c’est L’Espadrille, la seule et unique… Ou plus exactement, celle qui me l’a faite aimer. Il faut dire, que je n’ai pas toujours compris l’engouement pour ces chaussures. Pour moi, il s’agissait de semelles en corde de chanvre tressée, recouvertes d’un bout de tissu uni. Ouais. Un peu trop tradi, non merci…

Et puis, en surfant sur le net, j’ai découvert Arsène. Arsène, c’est deux amies passionnées, qui ont eu « la bonne idée ». Elles ont décidé de dépoussiérer l’image de l’espadrille, en la parant de jolis tissus. En dentelle, liberty, ethnique, ou à paillettes, elles re-visitent le célèbre soulier pour chaque occasion. Pour ma part, j’ai immédiatement flashé sur le modèle D. Sa délicate dentelle blanche et son côté romantique, m’ont tout-de-suite fait penser à l’été.

J’ai profité de l’évènement Take me out pour l’essayer. Un bonheur pour les yeux, et un plaisir pour les pieds! J’y ai aussi rencontré la charmante Audrey, l’une des créatrices. Nous avons discuté un peu de la marque, des modèles et de ses envies. Originaire de Mauléon-Licharre, soit la capitale de l’espadrille, elle maîtrise bien son sujet. Les espadrilles sont 100% françaises, pour le reste, elle laisse parler son imagination. Et hop! Me voici avec ma première paire d’espadrilles « Made in Pays Basque ».

Maintenant j’hésite entre les modèles P et L. Je retourne régulièrement sur le site pour regarder, comparer, et me décider. Au final, je sais que, ces deux petites beautés finiront inévitablement dans ma garde-robe. Alors, merci Arsène de m’avoir fait aimer l’Espadrille!

Je vous prépare un « Dress Code » spécial espadrilles ce dimanche. Alors, stay tuned!

Photos prises à la dernière édition du Take me out (8 & 9 juin à la Bellevilloise). 

Depuis le 15 avril, il est possible de shopper arsène sur l'e-shop dédié.
Vous pouvez aussi retrouver Arsène sur Facebook, Twitter et Instagram.

La robe urbaine

Il est difficile de trouver une petite robe courte très « beach style » et portable en milieu urbain. Par « portable », je veux dire une robe légère mais pas transparente, ample mais qui ne se soulève pas au moindre courant d’air, courte mais pas vulgaire. Autant dire qu’avec ces critères, la plupart des petites robes d’été risquent bien de se retrouver au placard. Fort heureusement, il existe des miracles « modesques ».

Pour mon anniversaire, j’ai eu la chance de recevoir cette jolie robe imprimée. Je suis complètement séduite par ses couleurs romantiques et sa taille basse. J’ai dû attendre près d’un mois avant de la porter (le printemps n’a pas daigné se montrer), mais je compte bien l’user d’ici la fin de l’été. Elle est en tous points parfaite. Une vraie petite robe urbaine. Et puis, elle a un côté « Heimstone » vous ne trouvez pas?

Sur ce, je vous souhaite un bon dimanche et je vous embrasse fort!

XoXo

Photos: Francesca J.

Robe: Mango
Collier plaqué argent Hadrien: Adeline Affre
Bracelet manchette: Balenciaga
Bagues: H&M
Chaussettes: Calzedonia
Chaussures: Converse (ancien)
Sac Nola: Les Composantes (ancien)
Lunettes de soleil: My Little Box