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Mon Premier Semi-Marathon (de Paris) !

13/03/2015

Voilà! Le Semi-Marathon de Paris c’est fini -pour le moment-! J’ai attendu un peu avant de vous livrer mes impressions/mon expérience, parce que je voulais laisser passer l’euphorie #SemiParis sur les réseaux sociaux.

Cette 23ème édition du Semi-Marathon de Paris, c’était l’occasion pour moi -et 35000 autres runners-, de se dépasser. Pour moi, c’était bien plus qu’une simple course, parce qu’il s’agissait de mon premier semi-marathon. Je vois certain(e)s me dire que je suis très sportive… Oui, mais chacun a un profil sportif différent ! Je suis plutôt du genre explosive et puissante. En revanche, demandez-moi de courir un marathon, et je ne réponds plus de rien ! 😀 Pourtant, j’aime me challenger, et vous montrer qu’il est toujours possible de réussir l’impossible quand on le veut bien.
Je ne vais pas vous cacher que ce premier semi-marathon a été une épreuve douloureuse pour moi, physiquement et mentalement. C’était dur, et j’ai bien cru que le sort s’acharnait à certains moments (l’application Nike+ qui me plante dès le début de la course, ma blessure qui se réveille, etc…). Pourtant, j’en garde un souvenir inoubliable. Je suis fière de moi; Fière d’avoir réussi malgré mon manque de préparation, et de confiance en moi.

Du coup, je compte bien éradiquer cette « vilaine blessure » qui hante mes runs, pour revenir plus forte, et courir un peu plus !

Et vous comment s’est passé votre semi ?
Seriez-vous prêt(e)s à courir votre premier semi-marathon ?

Par ailleurs, j’ai vu que certain(e)s d’entre vous avait fait exploser leur chrono, et je vous en félicite ! Vous êtes fort(e)s, et de plus en plus fort(e)s ! 😉

Mes conseils pour un courir au mieux un premier semi-marathon:

1/ Une bonne paire de runnings… Adaptée à vos besoins! Pour moi, maintien, stabilité et dynamisme. (cf l’article Chaussures de Running: Mes « Hits » du moment !)
2/ Partir prêt(e). Un semi-marathon ne s’improvise pas. Il nécessite un entraînement rigoureux en amont ! Je dirais qu’il faut commencer à s’entraîner au moins 3 mois avant le jour J, en privilégiant les séances d’endurance.
3/ Courir accompagné(e). Lorsque la course devient mentale (les derniers kilomètres), c’est tellement plus sympa de pouvoir compter sur la motivation de l’autre, de se soutenir ensemble ! C’est peut-être ce qui m’a manqué.
4/ Une playlist pensée en amont. Une playlist assez longue, et qui vous fasse planer/voyager !
5/ Ne pas tout donner sur les 10 premiers km. 21.097 km, c’est long, très très long. Si vous voulez tenir jusqu’au bout, préservez votre énergie pour les derniers kilomètres.
6/ S’arrêter aux points de ravitaillement… Pour s’hydrater en continu, et reprendre des forces (orange, banane,…) Je le répète encore, mais 21.097 km c’est long !

Malgré les blessures et/ou la fatigue, vous verrez que ces petits conseils feront la différence!

Je vous embrasse très fort mes Beautés sportives ! xx. ◊ Christelle

Je vous propose, comme je l’avais fait pour les précédentes courses, de dresser un petit bilan sous forme de questions-réponses…

Pourquoi le Semi-Marathon de Paris ? C’est ma copine Anne du blog Anne&Dubndidu qui m’a lancé ce défi ! Elle devait former une team #DubnididuCrew en collaboration avec Adidas… Alors, j’ai tout-de-suite dit « oui » ! Après plusieurs courses de 10 km, je voulais savoir jusqu’où je pouvais/j’étais prête à aller.

La course / le parcours ? J’ai trouvé le parcours de cette édition très agréable, quoiqu’assez difficile; Il y avait pas mal de faux plats, quelques virages « abruptes », et le passage dans le Bois de Vincennes m’a paru interminable ! Mais, quel beau spectacle de courir sur les quais de Seine qui sentaient bon le printemps !

La préparation ? Je ne me suis pas vraiment préparée à ce semi-marathon (3 runs par semaine, dont une sortie longue le dimanche). J’avais beaucoup d’autres projets, qui me demandaient un entraînement tout autre, que celui qui est conseillé pour une course de ce type. Du coup, je n’étais pas au meilleur de ma forme; Trop lourde, trop explosive, et pas assez endurante.

Ma Power Song ? ZHU – Faded. Elle m’a fait oublier tout les autres coureurs; Il ne restait plus que la route, moi, et mes baskets !

Le moment le plus impressionnant ? Le dernier km. Je voyais tous ces corps allongés par terre, les visages marqués par l’effort, et je n’entendais que les sirènes des secours… Plus de musique dans mes oreilles, plus de sensations dans les jambes, le monde semblait défiler au ralenti. C’était presque irréel !

Le moment le plus drôle ? Lorsqu’une jeune femme est tombée devant moi, 1 km avant la ligne d’arrivée. Elle s’est relevée, le visage tout égratigné par le bitume, sans trop savoir où elle était. Et puis, elle s’est retournée et a sprinté comme une dingue, jusqu’à la fin. À ce moment là, je n’ai pas pu m’empêcher de rire ! Je sais qu’au fond, ce n’est pas drôle. Mais cette détermination m’a donnée la claque dont j’avais besoin pour finir la course !

Le moment le plus dur ? L’entrée dans le Bois de Vincennes a été particulièrement éprouvante. Je ne voyais que des arbres sans feuilles, et des lignes droites interminables. Il était midi, et j’avais chaud. Mon pied me faisait souffrir; La douleur remontait dans la cheville, dans la jambe… Au point que je me répétais à chaque pas, qu’il allait m’arriver un « truc ». Pendant ces 6 derniers kilomètres, je me suis retrouvée face à moi-même. J’ai pleuré de douleur (les larmes coulaient toutes seules), j’ai cru que j’allais abandonner à moins une dizaine de fois, je me suis ressaisie, je me suis encouragée, injuriée, j’ai compté les personnes qui me dépassaient, j’ai pensé à tout, à rien… Bref, j’ai lutté contre moi-même. Et j’ai gagné !

Le moment où j’ai eu peur ? Au km 18, j’ai senti qu’un mouvement de foule arrivait par l’arrière ! Il s’agissait des coureurs « repères » pour 2h. Je me souviens bien du moment où ils m’ont dépassée; On m’a poussée, on m’a mis -délibérément- un coup de coude pour que je me rabatte… Bref, j’ai eu peur de tomber ! Et en les voyant s’éloigner, je voyais aussi s’envoler avec eux, mes chances de finir cette course en 2h.

Mon moment préféré ? Lorsque j’ai réussi à attraper 1/4 d’orange. Elle avait un goût divin !

Mon plus grand regret ? Ne pas m’être assez préparée ! Un semi-marathon, ça ne s’improvise pas -même si je le savais déjà avant- ! Pourtant, je n’étais pas essoufflée, ou fatiguée… C’est ma blessure qui s’est subitement réveillée au km 13. On va dire que la faute est partagée ! 😀

Mon temps ? 02:07:55. Vraiment déçue par ce temps. Je ne visais rien d’incroyable, étant donné qu’il s’agissait de mon premier semi-marathon. Mais j’étais dans le SAS de départ 2h, et je pensais m’y tenir… Ce n’est que partie remise ! 🙂

Le petit plus ? Savoir que j’ai couru aux côtés de Karlie Kloss (je l’ai su grâce à une l’une d’entre vous sur Instagram) !

Le petit moins ? Les médailles distribuées à 800 m de la ligne d’arrivée, et le point de ravitaillement de fin, un peu éloigné lui aussi. Lorsque j’ai enfin pu me glisser parmi la horde de coureurs affamés, pour manger un petit quelque chose, il ne restait plus rien. En revanche, j’ai vu pas mal de filles remplir leur sac de bananes et de bouteilles d’eau… WTF ?

L’organisation ? Très sympa. Pas d’attente pour récupérer mon dossard ou pour déposer mon sac le jour de la course, un très joli parcours, et une bonne ambiance… Bref, une course au Top !

Le mot de la fin ? Ce qui ne me tue pas me rend plus forte !

Photos: Semi-Marathon de Paris et moi !
* Mon dossard m’a été offert par Adidas, que je remercie.

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Chaussures de Running: Mes « Hits » du moment !

02/03/2015

Semi-Marathon de Paris, J-6 ! Vous n’imaginez même pas la tête que je fais devant mon écran d’ordinateur, en écrivant ces lignes ! Cette course me fait de plus en plus peur… Je suis crevée, j’ai des douleurs aux genoux qui apparaissent à chaque sortie, mon pied recommence à « faire des siennes » (blessure à la voute plantaire qui m’a causée un arrêt du running pendant 3 mois), j’ai des crampes aux bras après 30 minutes d’effort, etc… C’est le top !

Mais, je garde le moral, et je compte bien franchir cette ligne de départ le 8 mars prochain ! Du coup, cette « histoire de pieds » m’a fait penser à mes fidèles partenaires qui me supportent et m’aident à tenir debout pendant mes sorties d’entraînement: les chaussures de course ! Sans elles, sans leur technologie qui me procure du maintien, du confort, du dynamise, etc…, je pense que je ne pourrais plus mettre un pied devant l’autre.

Tout ceci pour vous dire et vous rappeler, que le choix de sa paire de running est TRÈS TRÈS important ! N’hésitez pas à casser la tirelire pour vous offrir le confort nécessaire à votre effort physique ! Vos pieds, mais aussi tout votre corps, vous remercieront par la suite, de leur avoir offert le meilleur. Je vous rappelle au passage, qu’avant d’investir dans une paire de chaussure de course, il faut connaître son type de foulée (pronatrice pour moi) ! Mais, je vous laisse relire mes articles sur le sujet: Objectif Running: Partir du bon pied ! et Objectif Running: Trouver le bon rythme.

Bon, on se lance ? Aujourd’hui, je vous présente et donne mon avis sur 4 paires de running; Elles sont mes « hits » du moment, et m’accompagnent depuis le début, dans ma préparation a semi-marathon de Paris ! Petite préférence -tout de même- pour me LunarGlide adorée !

Et vous, que pensez-vous de ces chaussures de course ? Est-ce que vous avez déjà testé l’une d’entre elle ?

Bonne semaines mes beautés ! Des baisers… <3 ◊ Christelle

Adidas Energy Boost 2.0

Confort (amorti réactif) et dynamisme (rebond dynamique); Voici la promesse de l’Adidas Energy Boost 2.0. Dotée de la technologie Boost™, la semelle offre un amorti incomparable et permet une restitution de l’énergie accumulée à chaque foulée, grâce aux milliers de capsules de la mousse. Le chausson épouse bien le pied, et le renfort extérieur du talon améliore le maintien, etc… Je vous passe les détails trop techniques que je ne comprendrais pas moi-même.
Pour résumer, l’Energy Boost 2.0 est un petit concentré de technologie bien pensé du début à la fin !

Pour qui ? Les coureurs à la foulée universelle.
Pour quelle pratique (parcours) ?
L’Energy Boost est polyvalente; Son équilibre lui permet d’être à l’aise sur le bitume ou des surfaces légèrement accidentées, mais -j’ai remarqué que- la semelle perd de son adhérence sur sol réellement mouillé !
Pour quelle occasion (distance) ?
La chaussure s’adapte aux sorties plus ou moins longues comme aux séances de fractionnés.
Mon avis ? Je n’arrive pas à courir très longtemps avec. Au-delà d’1 heure de course,  je commence à ressentir un inconfort au niveau de la voute plantaire. Je préfère donc la chausser pour des sorties courtes (5 à 10 km), ou lorsque j’ai la sensation de « jambes lourdes »; Son rebond dynamique m’aide à libérer ma foulée… Et je me sens pousser des ailes !
Quelle taille ? 
L’Energy Boost 2.0 taille vraiment petit. Il est indispensable de prendre une pointure au-dessus !

Prix ?
160 €

Nike LunarGlide 6

Encore plus légère (30% plus légère que la version précédente) et plus stable, la LunarGlide 6 offre un très bon mélange de stabilité et d’amorti ! Elle s’adapte à la morphologie du coureur aussitôt chaussée, grâce à sa mousse Lunarlon (mousse perforée). Légèreté, stabilité à l’impact, soutien, maintien, et respirabilité, la LunarGlide 6 est la chaussure idéale pour fouler les rues de Paris/votre ville à la Belle Saison !

Pour qui ? Les coureurs à la foulée universelle ou légèrement pronateurs.
Pour quelle pratique (parcours) ?
La LunarGlide est essentiellement destinée aux coureurs spécialisés sur route et piste. Sur terrain légèrement accidenté ou peu caillouteux, elle perd aussitôt de ses atouts.
Pour quelle occasion (distance) ?
La chaussure s’adapte aux sorties plus ou moins longues comme aux séances de fractionnés.
Mon avis ?  Je suis une fan inconditionnelle du modèle LunarGlide. Mais je dois avouer que cette 6ème version est encore plus réussie que les précédentes ! Grâce au procédé « Dynamic Fit », l’ajustement au niveau de la voûte plantaire me donne l’impression de courir en « chaussons ». En revanche parmi les regrets, je noterais l’absence de réflectivité, et les lacets (comme sur les anciennes versions, ils ont tendance à se défaire en cours de course).
Je l’enfile pour des sorties plus ou moins courtes (5 à 12 km), mais aussi dans la vie de tous les jours… Parce qu’elle est super lookée… Et d’un CONFORT !

Quelle taille ?  La LunarGlide 6 taille « normalement ».
Prix ? 130 €

Nike Zoom Structure 18

La Zoom Structure 18 offre une foulée souple, légère et dynamique pour les pronateurs, sans pour autant négliger la stabilité. Le coussin d’air Zoom Air, situé juste sous le pied, « intègre de minuscules fibres qui se plient en position dynamique au moment de l’impact, afin de relancer la foulée et de préparer la suivante. Le résultat ? une rapidité inédite, explosive et impitoyable ! »

Pour qui ? Les coureurs à foulée pronatrice ou hyper-pronatrice, dont le pied déroule vers l’intérieur.
Pour quelle pratique (parcours) ?
La Zoom Structure 18 est polyvalente; Son équilibre lui permet d’être à l’aise sur bitume, route ou chemin.
Pour quelle occasion (distance) ?
La chaussure est plutôt conseillée pour des sorties longues allant jusqu’au marathon.
Mon avis ? Elle a été ma partenaire d’entraînement dans ma préparation (très sommaire 😀 ) au Semi-Marahon de Paris ! Pour moi, elle est parfaite en presque toutes les occasions: pour des footings légers (sortie d’endurance et de récupération) ou des sorties plus longues. Elle corrige ma foulée pronatrice tout restant souple et légère. En revanche, je ne conseille pas la Zoom Structure 18 les jours de pluie; Comme j’ai pu le constater une ou deux fois, elle n’est pas imperméable, et elle n’accroche pas très bien sur sol mouillé.
Quelle taille ? La Zoom Structure 18 taille assez petit. Il est préférable de prendre une pointure au-dessus.
Prix ?
160 €

Saucony Hurricane ISO

Confort, maintien, amorti et stabilité; Voici la promesse de la toute nouvelle Saucony Hurricane ISO. Dotée de la technologie ISOFIT, un mesh d’une seule pièce, sans languette, élastique et qui enveloppe le coup de pied comme une seconde peau, elle est d’un incroyable CONFORT !

Pour qui ? Les coureurs à foulée universelle ou pronatrice, dont le pied déroule vers l’intérieur.
Pour quelle pratique (parcours) ?
L’Hurricane ISO est très polyvalente; Son équilibre lui permet d’être à l’aise sur bitume, route ou chemin très accidenté.
Pour quelle occasion (distance) ?
La chaussure est plutôt conseillée pour des sorties longues allant jusqu’au marathon.
Mon avis ?  J’ai commencé à la chausser il y a peu de temps, mais j’ai été bluffée par son amorti; très agréable pour les sorties longues ! En revanche, elle manque un peu de dynamisme à mon goût, et ce, en dépit de sa légèreté. L’Hurricane ISO n’est  pas la chaussure adéquate pour battre son record sur le 10 km, mais plutôt une partenaire d’entraînement ultra-confortable !
Quelle taille ? 
L’Hurricane ISO taille vraiment petit. Il est indispensable de prendre une pointure au-dessus !
Prix ?
160 €

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Sport: Les Chaussettes de Compression

13/02/2015

J’ai longtemps hésité avant de me lancer dans l’écriture d’un article sur les chaussettes/manchons de compression; Parce qu’il s’agit d’un sujet « risqué », tant par sa complexité que par les compétences qu’il faut pour pouvoir en parler correctement. À ce jour, aucune étude « digne de ce nom » n’a prouvé la réelle efficacité de l’usage sportif de la compression. Certains pensent qu’il s’agit d’une mode, d’autres qu’elles augmentent les performances, ou que la sensation de mieux être est uniquement psychologique… Qui dit vrai ?
La recherche médicale concernant la compression en est à ses débuts, et pour le moment j’essaie de me fier uniquement à mes sensations. Si je vous parle de chaussettes de compression aujourd’hui, c’est que j’ai été/je suis convaincue de son impact « positif » sur ma pratique de certaines activités sportives (running, fitness).

Alors, j’ai pensé à une petite fiche explicative pour vous présenter ces fameuses chaussettes ! Et oui ! Porter des chaussettes hautes, ce n’est pas juste pour la frime !

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Qu’est-ce que la compression pour le sport ?

Pour faire simple, les chaussettes de compression -à la différence des produits de contention que l’on connaît- permettent au vêtement de s’adapter au gonflement des muscles durant l’activité sportive. Le muscle est tenu, compressé, mais pas écrasé. Les produits de compression sont spécifiquement étudiés pour la pratique du sport !

Chaussettes de compression, pour qui ?

La compression est adaptée à tous les pratiquants quel que soit leur niveau (de débutant à expert). Oui, mais « pratiquants » de quoi ? Pour résumer, on peut dire que la compression est apparue chez les sportifs de haut niveau (running) pour la récupération… Et au fil de temps, les manchons sont devenus des chaussettes, parfois des shorts ou t-shirts, intégrés pendant/après la pratique du running et d’autres sports, comme le fitness. Pour tout vous dire, c’est grâce au fitness que j’ai découvert les chaussettes de compression… À l’époque, je souffrais de périostites tibiales (= inflammation de la membrane recouvrant le tibia) à répétition, et je désirais trouver « le truc » pour me soulager.
La compression peut s’avérer très utile en cas de blessure musculaire, sensibilité musculaire ou tendineuse… Les produits de compression sont en vente libre, et il n’est pas utile d’avoir une ordonnance pour en acheter et en utiliser. Néanmoins, l’avis d’un médecin est toujours le bienvenu, surtout lorsque vous ressentez des gênes ou douleurs !

Chaussettes de compression, pourquoi ?

1. Elles aident (certains) à se sentir mieux pendant et moins fatigué après l’activité sportive. En effet, le fait de porter une chaussette de compression autour des muscles « meurtris », permet de contrôler les gonflements et d’accélérer le retrait des déchets cellulaires.

2. Elles permettent (à certaines personnes) de pratiquer plus longtemps, d’augmenter l’endurance, ou d’améliorer les performances. En stimulant le retour veineux vers le coeur, la compression limite et retarde la fatigue musculaire; L’oxygénation est meilleure et le rendement musculaire optimisé.

4. Elles protègent et réduisent les risques de blessure. Le gainage musculaire qu’apporte la compression, permet de limiter les vibrations parasites liées à l’impact des pieds au sol; La fatigue et les lésions (= casse des fibres musculaires) associées à ces vibrations se voient alors minimisées.

5. Elles font de jolie jambes ! Depuis quelques années, les marques de vêtements techniques rivalisent d’ingéniosité, pour nous offrir des matières et couleurs/motifs aussi performants qu’esthétiques !

Chaussettes de compression, comment ?

Pour commencer, il faut distinguer les différents types de chaussettes/manchons de compression. Il y a celles qui sont utilisées pour le training (compression très faible), celles destinées à la compression pendant l’effort, et les autres, adoptées pour la récupération.

Une fois que vous avez ciblé l’activité et l’utilisation que vous comptez en faire, il faut veiller à ce que vos chaussettes/manchons de compression soient…

1. À la bonne taille. Elles doivent former une seconde peau, et arriver un peu au dessus du mollet.
3. Aérées. Elles doivent être équipés d’un tissu/d’une technologie permettant de rester au sec et d’être à l’aise.
4. Anatomiques. Il doit y avoir une différenciation entre le pied droit et le pied gauche pour une meilleure tenue.
5. Renforcées. L’embout et le talon doivent être renforcés pour réduire la pression et l’impact subis par la plante des pieds pendant l’exercice .

Quelques conseils + mon avis…

Si vous comptez utiliser des chaussettes/manchons de compression pour une course officielle, n’oubliez pas de les « valider » pendant l’un de vos entraînements (sortie longue de préférence) ! D’autre part, essayez de ne pas les utiliser à chaque entraînement; Vous risque de fragiliser vos muscles en les surprotégeant !
De mon côté, j’utilise les chaussettes de compression lorsque je me sens fatiguée et surentraînée. Elles me sont utiles, et je ressens une vraie différence lors de certains cours de fitness, comme le Body Attack™ (mouvements aérobiques athlétiques avec beaucoup d’impacts).
Et si je vous en parle aujourd’hui, c’est que je compte les utiliser lors du Semi-Marathon de Paris, le 8 mars prochain !

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Je vous laisse avec un petit shopping Chaussettes/Manchons de Compression… Bisous et bon week-end les Chatons!
xx. ◊ Ceedjay

Photos: MTC

1. Manchon d’Effort Booster Elite Femina – BV SPORT
2. Chaussettes de Running Elite Graduated Compression OTC – Nike
3. Chaussettes de Compression One Series Training – Reebok
4. Chaussettes de Compression Essentials Unisex Active – Skins

Je porte des Chaussettes de Compression Oysho achetées soldées (A/H14).

Je porte: Veste de Running RAINFORD Protest Fit (actuellement soldée) – Sweatshirt QUALIFIER Under Armour via ZalandoShort BEAM Casall via Zalando (actuellement soldé) – Chaussures Energy Boost 2 via FootLocker (actuellement soldées) – Chaussettes de Compression Oysho.

*La veste Protest Fit m’a été offerte par la marque.

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