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Spartan Race : comment s’équiper ?

28/02/2017

Suite à mon retour sur la Winter Spartan Race de Valmorel, vous avez été nombreux et nombreuses à émettre le souhait de participer à l’une de ces courses à obstacles ! Personnellement, je suis vraiment fan de ces courses en plein air, à courir en équipe, pour le fun et le goût de l’effort. Cela change du simple running, et je m’ennuie moins. 🙂

Dans mon dernier article, je vous avouais avoir envie de relever le challenge de la Trifecta cette année (= faire les 3 niveaux de Spartan : Sprint, Super et Beast)… Et bien justement, cette envie est en train de prendre tout doucement forme ! C’est pourquoi, j’ai pensé à une série de billets consacrés à ces courses à obstacles.

Qu’en dites-vous ?

Aujourd’hui, je commence par répondre à la question que l’on se pose tous et toutes lorsqu’on envisage de participer à une course à obstacles : « Comment BIEN s’équiper ? » 
Je sais que je ne suis pas -encore- une « spécialiste » de ces courses, mais j’ai acquis une petite expérience que je voudrais partager avec vous ! 😉 Pour que tout soir clair, j’ai différencié la Spartan Race d’été et d’hiver. Et j’ai même créé les tenues qui me paraissent idéales pour pratiquer ce type de course !

Bonne lecture, et surtout n’hésitez pas à me poser toutes vos questions ! 🙂

A très vite, Christelle ♥

Photos : Mehdi Têtard

Je porte : Brassière Spartan Pro Reebok – Haut de Compression Manches Longues Spartan Stealth Reebok – Collants 3/4 Spartan Reebok – Chaussures de Running All Terrain Super 3.0 Reebok – Gants Spartan Race Reebok – Gourde Spartan Race Reebok.

N’hésitez pas à cliquer sur le « petit carré noir » pour voir la marque et accéder au produit. 😉

Vêtements

La Spartan Race d’été n’est que boue ! Oubliez donc les vêtements clairs ou qui vous tiennent à coeur; Vous risquez fort de les jeter à la fin !

→ De manière générale, privilégiez une tenue très près du corps en matière respirante et à séchage rapide pour ne pas retenir trop l’eau et la boue. Je vous conseille un haut de running comme celui-ci, et un bas plutôt long pour protéger vos jambes des cailloux et échardes lors des sessions de ramping.
Néanmoins, certains participants préfèrent courir en short (je n’ai jamais encore essayé). Dans ce cas, prévoyez des chaussettes montantes pour ne pas vous blesser.

→ Optez pour un soutien-gorge de running, c’est à dire avec un bon maintien (surtout pour les filles qui ont une poitrine généreuse 😉 ), et SANS armatures pour éviter de se blesser sur les obstacles.

Chaussures

Je sais qu’une paire de chaussures dédiée à la course à obstacles représente un vrai investissement. Néanmoins, les chaussures de trail sont un véritable plus ! Adaptées à la course à pied en terrain accidenté, elles ont l’avantage d’avoir de bons crampons par rapport à de simples running (L’adhérence et l’évacuation de la boue ne sont pas au rendez-vous !).
S’il s’agit de votre première Spartan Race, vous pouvez enfiler votre paire de running « fétiche » avec laquelle vous avez avalé des kilomètres et leur offrir ainsi un dernier moment de gloire… 😀
Le plus important dans votre choix de chaussures est d’avoir de bons appuis et aussi de vous sentir confortable.

Accessoires

Pour passer les obstacles, il est indispensable d’être léger et de ne pas trop vous encombrer.

→ Les gants sont -pour moi- indispensables et être utiles pour protéger vos mains des cordes, cailloux, échardes, etc. Choisissez plutôt des mitaines, des gants coupés laissant le bout des doigts libres. Attention néanmoins, leur grip se perd en cas de bout et d’humidité. 🙁

→ Si vous prévoyez de porter un débardeur ou un haut à manches courtes le jour de la course, investissez dans des manchons de compression. Ces derniers favorisent la circulation sanguine et réduisent le risque de crampes et de blessures, et ils sont un véritable plus pour protéger vos coudes lors des sessions de ramping. Croyez-moi, c’est l’expérience qui parle ! 😀

→  Si l’hypoglycémie vous fait peur, n’hésitez pas à vous ramener un petit sachet de sucre ou des fruits secs, une datte, etc. Il vous suffit de glissez vos provisions dans un petit sac banane presque invisible!

→ Prévoyez d’emmener dans votre sac : un petit « kit de survie » contenant de l’arnica, des pansements pour les bleus et autres bobos, de l’eau, une serviette, deux sacs poubelle (un pour vos vêtements, un pour vos chaussures), une tenue de change, et des provisions pour vous ravitailler après la course. Un effet, si -comme moi- vous suivez un régime particulier, vous ne pourrez pas vous restaurer avec ce qui est proposé (banane et boisson énergétique).

N’hésitez pas à cliquer sur le « petit carré noir » pour voir la marque et accéder au produit. 😉

Vêtements

La Spartan Race d’hiver est loin salissante que celle d’été. Vous pouvez donc vous permettre de porter des vêtements clairs sans risquer de devoir les jeter après !

→ En règle générale, privilégiez une tenue très près du corps en matière respirante et à séchage rapide de manière à ne pas retenir l’humidité de la neige, et à ne pas attraper froid. Je vous conseille un haut de compression comme celui-ci, mais j’ai vu certains participants porter des combinaison de surf, et cela peut-être une bonne alternative.

→ Portez des sous-vêtements de sport ! Inutile de vous dire qu’il fait froid, même très froid ! Alors n’hésitez pas à enfiler une première couche qui épouse bien les formes du corps et d’une fibre thermo-chauffante et anti-transpirante. Toutefois, faites attention à ne pas sous-estimer votre thermorégulation. Le corps se réchauffe vite, car vous êtes tout le temps en mouvement. N’hésitez pas à relire cet article et celui-ci pour vous aider à choisir les vêtements adaptés.

→ Optez pour un soutien-gorge de running, c’est à dire avec un bon maintien (surtout pour les filles qui ont une poitrine généreuse 😉 ), et SANS armatures pour éviter de se blesser sur les obstacles. Pour courir la Spartan Race de Valmorel, j’ai choisi cette brassière, car assez couvrante (elle arrive sur les dernières côtes) ! 😉

→ Choisissez des chaussettes de running épaisses mais respirantes (comme celles-ci), plutôt que des chaussettes de ski. Vos pieds seront trempés dès les premières minutes; Il est donc très important de pouvoir leur donner la possibilité de sécher au plus vite ! Aussi, optez pour un modèle plutôt montant, afin de maintenir / protéger au maximum vos chevilles.
Certains participants doublent leurs chaussettes pour être sûrs de ne pas avoir froid… Personnellement, je trouve que cela n’aide pas plus !

→ N’oubliez pas de vous munir d’un cache cou pour éviter d’attraper froid lorsque vous êtes tout en haut, et que le froid s’intensifie sous le coup du vent glacé. 😉

Chaussures

Je sais qu’une paire de chaussures dédiée à la course à obstacles représente un vrai investissement. Néanmoins, ici, les chaussures de trail sont i-n-d-i-s-p-e-n-s-a-b-l-e-s ! Adaptées à la course à pied en terrain accidenté (ici il s’agit de cailloux, de neige, de verglas, etc.), elles ont l’avantage d’avoir de bons crampons par rapport à de simples running. Le terrain est glissant et dangereux !
Le plus important dans votre choix de chaussures est d’avoir des crampons, de bons appuis et aussi de vous sentir confortable. Aussi, n’hésitez pas à essayer vos chaussures avec les chaussettes que vous utiliserez le jour de la course.

Accessoires

Pour passer les obstacles, il est indispensable d’être léger et de ne pas trop vous encombrer.

→ Lorsqu’il fait froid, il faut veiller à protéger au maximum les extrémités de son corps (les pieds et les mains). Pour une Spartan Race d’hiver, je vous conseille plutôt des gants de running épais et sans trip. D’expérience, je sais que les mains souffrent beaucoup du froid, et il est important de les protéger au maximum ! Pour passer les obstacles qui nécessitent un bon grip, vous enlevez simplement vos gants le temps de l’épreuve. 😉

→  Si l’hypoglycémie vous fait peur, n’hésitez pas à vous ramener un petit sachet de sucre ou des fruits secs, une datte, etc. Il vous suffit de glissez vos provisions dans un petit sac banane presque invisible!

→ Prévoyez d’emmener dans votre sac : un petit « kit de survie » contenant de l’arnica, des pansements pour les bleus et autres bobos, et des provisions pour vous ravitailler après la course. Un effet, si -comme moi- vous suivez un régime particulier, vous ne pourrez pas vous restaurer avec ce qui est proposé (cakes, vin chaud, etc). Néanmoins, il est nutile de ramener votre couverture de survie; On vous en distribuera une à la ligne d’arrivée. 😉

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Running Sports

Mon (premier) Semi-Marathon de Disneyland Paris !

28/10/2016

Je n’ai pas fait de compte-rendu de course depuis longtemps… Pour être honnête, je n’aime plus trop ça; A moins de vivre quelque chose de différent. Etant moi-même lectrice de blogs, je me dis qu’il est peut-être temps de laisser de côté ces compte-rendus « marronniers » où l’on justifie son chrono par une préparation ou non préparation, pour se focaliser sur l’EXPERIENCE. Quel est votre avis sur le sujet ?

Aujourd’hui, j’ai justement envie de vous parler de l’une de ces belles expériences. Il y a tout juste un mois, j’ai eu la chance (merci Anne – Anne&Dubndidu !) d’être invitée à participer au premier semi-marathon organisé à Disneyland Paris; Une course originale, magique que je ne suis pas prête d’oublier de si tôt !

10 jours avant la course, Anne m’envoie un message pour me demander si je peux participer à un semi-marathon, mais pas n’importe lequel : celui du parc Disneyland Paris. Je venais juste de reprendre le running (mon année de formation pour devenir coach ne me laissait pas le temps de pratiquer d’autres activités que le Fitness / la musculation), et mon dernier semi-marathon m’avait laissé un souvenir plutôt « âpre ». N’hésitez pas à re-lire mon compte rendu ici. Mais là, il était question de courir à Disney tout de même ! Allez ! Sur un coup de tête j’ai accepté.

Pour cette course, nous avons décidé de « jouer le jeu » jusqu’au bout en nous déguisant. La veille de la course, nous nous sommes retrouvées vers 16h pour départ vers Disneyland Paris, et plus exactement l’hôtel Newport Bay Club. Après avoir posé nos valises, nous sommes allées récupérer nos dossards et t-shirts, faire notre photo d’avant-course devant le château de la Belle au Bois Dormant, acheter quelques accessoires pour compléter notre costume, etc., et dîner devant le Wild West Show… Je ne m’étends pas sur le sujet, car je pense que la vidéo (plus bas 😉 ) reflète bien l’ambiance de ce week-end.

Et la course dans tout ça ? Lorsque le réveil a sonné à 5h du matin, j’ai cru mourir ! C’était beaucoup trop tôt à mon goût… Mais l’idée de courir les 5 premiers km dans le parc Disneyland m’a donné le soupçon de motivation qui me manquait.

Après notre petit déjeuner, nous avons intégré notre sas de départ, déguisées en Minnie (pour moi) et en Princesse des Neiges (pour Anne), mais en version sportives hein ! 😀

L’attente a été très longue, et puis nous avons pris le départ. Dès les premières minutes, nous sommes retombées en enfance. Des cris, des rires, à tout filmer, à s’émerveiller devant les costumes des participants, à encourager les autres… C’était M-A-G-I-Q-U-E !

Je n’ai pas vu passer les kilomètres, je n’ai pas ressenti de fatigue, je n’avais pas envie que ça s’arrête. Cette course est un régal, et je la conseille à tous ceux et toutes celles qui veulent s’essayer pour la première fois sur cette distance. Nous n’avons pas fait attention au chrono, nous avons juste pris beaucoup de plaisir à courir entre copines. Néanmoins, je crois que nous avons fini la course en 2h22, après une « pause pipi », des arrêts à chaque kilomètre pour prendre des photos à hurler de rire. Je ne vous en dis pas plus, et vous laisse découvrir ce merveilleux week-end en vidéo !

Etes-vous tenté(e)s par cette course ?

Le prochain Semi-Marathon de Disney aura lieu le weekend du 21-24 septembre 2017. N’hésitez pas suivre la page Facebook Run Disney pour plus d’infos ! 😉

A très vite, ♥ Christelle

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Abonnez-vous à ma Chaîne Youtube ! ♥

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Les 10KM Paris Centre 2015

09/10/2015

Dimanche dernier, j’ai participé -comme l’année dernière- aux 10KM Paris Centre ! Cette année, les choses ont été un peu différentes… Je me suis inscrite sachant que je n’aurais ni la tête, ni les jambes dans la course. Mais je n’ai pas résisté à la tentation de cette grand-messe parisienne du 10k ! J’avais envie de fouler Paris avec les 15 000 autres coureurs, j’avais envie de courir avec vous ! Alors, c’est fatiguée/courbaturée, et sur mon jour de repos, que j’ai pris le départ de cette 12ème édition des 10KM Paris Centre…

Je vous raconte tout plus bas 😉 ↓

Et vous ? Racontez-moi vos 10KM Paris Centre ? Je sais qu’il s’agissait d’une première course officielle pour beaucoup d’entre vous… Racontez moi ! Même si je ne réponds pas à chaque commentaire, je les lis tous avec soin, et surtout, je prends un grand plaisir à les lire ! J’adore apprendre à vous connaître !

Je vous embrasse fort mes Beautés « sportives » ! ◊ Christelle

Photos: MTC.

Je vous propose -comme à chaque fois-, de dresser un petit bilan, sous forme de questions-réponses… 😉

Pourquoi les 10KM Paris Centre ? Parce que c’est mon 10k préféré ! Pour la vue (Opéra, rue de Rivoli…), pour le fun, et pour avoir la chance de fouler les plus belles rues de Paris !

La course / le parcours ? J’ai trouvé le parcours de cette 12ème édition plutôt ardu ! Beaucoup de faux plats (Boulevard Montmartre…), pas mal de virages qu’il fallait anticiper, sous peine de se faire rapidement éjecter/ralentir, et peu de « descentes » pour « relancer » la foulée. Mais quel beau spectacle de courir dans les rues de Paris ! La lumière « dorée » du matin, venait se réfléchir sur les immeubles haussmannien…, pendant que nous foulions les vieux pavés de la capitale !

La préparation ? Aucune ! J’ai l’impression de me répéter à chaque fois en disant que je ne me suis pas préparée, mais c’est vrai.

Ma Power Song ? Calvin Harris & R3hab – Burnin’; Ou 3 min. de pur bonheur !

Le moment le plus impressionnant ? L’accélération finale. J’ai eu l’impression de « faire le grand écart » à chaque foulée !

Le moment le plus dur ? Au 6ème km, lorsque j’ai pensé abandonner ! « Je suis bête de me faire endurer tout ça, alors que je fais déjà 3 à 5 h de sport par jour ! », « Pourquoi n’ai-pas couru sur tapis cette semaine pour réactiver la machine ? », « Tant pis, on ne peut pas être bon tout le temps partout ! », etc. Ces petites phrases tournaient en boucle en même temps que je sentais la fatigue musculaire pendre le dessus ! Et puis, j’ai décidé de me répéter ce que je dis sans cesse à mes adhérents: « L’important c’est de ne pas avoir de regrets à la fin ». Effectivement, il n’y a rien de pire que les regrets !

Mon plus grand regret ? Pas de regrets donc cette fois-ci. J’y suis allée pour le fun… Et aussi pour marquer la fin de ma vie de sportive passionnée, et le début de celle de coach sportif. C’est une étape que je tenais vraiment à franchir ! Le coach doit être une machine, un modèle pour les personnes qu’il guide/aide. Je voulais me challenger, repousser mes limites, et vous montrer que le mental doit être encore plus entraîné que les autres muscles du corps !

Mon temps ? 50″43 ! Ce n’est pas mon meilleur temps, mais j’en suis plutôt satisfaite compte tenu des circonstances. La veille, j’ai travaillé et donné des cours toute la journée en club (10h-18h avec un cycling de 45 min. qui va bien !)… Alors, je suis fière de m’être levée, d’avoir tenu ma promesse de participer à cette course, et d’avoir tenu bon jusqu’à la ligne d’arrivée !

Le(s) petit(s) plus ? Le point de ravitaillement de fin; Très bien fourni et « fruité » ! Et la médaille en forme de chrono, juste canon !!

Le petit moins ? J’ai trouvé qu’il y avait un peu moins d’ambiance par rapport à l’année dernière… Le départ a été moins « solennel », moins impressionnant, malgré le monde, la musique et tout le reste.

L’organisation Nike ? Parfaite ! Pas d’attente aux consignes, un photocall pour garder un souvenir de la course, la possibilité de personnaliser son t-shirt, un parcours dans les plus belles rues de Paris… Une course au top!

Le mot de la fin ? Rendez-vous l’année prochaine, pour -je l’espère- pulvériser mon PR (personal record) sur 10k ! D’ici là, j’aurai mon diplôme d’éducateur sportif en poche (je croise les doigts :D), et j’aurai surtout eu le temps de m’entraîner !

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Sports

Défi Sport & Défi Run

21/10/2014

Dimanche dernier, j’ai participé -avec près de 5000 personnes- à la Défi Run: une course, où l’on devait relever des défis sportifs… Sur le parcours, j’ai pu constater que pour beaucoup de participants, le plus grand des défis était sans doute la reprise du sport! Oui, le sport est à la mode! S’entraîner est devenu « cool ». Le running semble être la nouvelle activité préférée des français!  Le sport est partout. Il se porte et se vit avec style. Et c’est tant mieux!

Dimanche, je me suis reconnue dans certains de ces débutants. Je pouvais lire sur leurs visages, toute la douleur mêlée à la détermination. Il étaient forts et fiers, malgré cette souffrance; Prêts à en découdre avec les défis, et avec eux-mêmes!

Le plus grand défi du sport, c’est de s’y mettre! Je le sais, parce que je l’ai vécu. Plus jeune, je n’ai jamais été une grande sportive. J’étais plutôt rondelette, amatrice de pâtisseries, et à rechigner dès qu’il fallait se lever! Mais mes parents insistaient pour que je pratique une activité sportive. Alors j’ai essayé la danse classique. Mais mon manque de grâce évident est venu à bout du professeur et de mon apprentissage. Je me suis mise à la natation; Trop contraignant, trop d’eau, trop de compétitions. Le yoga, pendant presque 2 ans… Pfff, trop lent! Et puis, j’ai voulu tenter les sports d’équipes, et de raquette… Le sport ne m’aimait pas, et je le lui rendais bien! Jusqu’au jour où, j’ai eu la note de 4/20 à mon semestre d’éducation physique! Il fallait réagir, me forcer à aimer ce sport; En faire un ami, plutôt qu’un ennemi! Alors, je suis allée courir tous les soirs. Et mes notes sont remontées, comme par magie! Cette première victoire sur moi-même, m’a poussée à m’inscrire dans un club de kick-boxing. Trois fois par semaine, je me défoulais pendant 1h30, j’apprenais à me défendre et à lâcher prise. J’avais enfin trouvé l’activité qui me correspondait! C’était formidable, mais cela est vite devenu insuffisant! J’avais soif de plus de sport, toujours plus. C’était une revanche sur toutes ces années passées à subir le sport! Je me suis donc inscrite dans une salle de fitness à 16 ans. Et puis, la suite vous la connaissez… Encore plus de sport, et plus de défis à relever!

Tout ça pour vous dire, que le sport c’est dur, et à tous moments/niveaux! Lorsque je vais m’entraîner, je souffre aussi -à ma manière-. Mais j’ai appris à surmonter la douleur, à relever chaque défi qui se présente devant moi, step by step. Se remettre au sport, c’est entraîner son mental à repousser ses limites. Lorsque ce dernier est fort, il est possible de devenir fort!

Dimanche, j’ai adoré voir toutes ces personnes relever le défi du sport, avec cette course Défi Run! Running, yoga, fitness… Peu importe le moyen, en fait! La vie est un sport. Il suffit juste de trouver l’activité idéale; Celle qui vous permettra de relever ce défi qu’est la vie!

J’espère que ces mots pourront motiver et aider certain(e)s! Je vous laisse avec l’habituel petit bilan de la course Défi Run, sous forme de questions-réponses…

Des baisers sportifs! ◊ Ceedjay

Le concept ? La Défi Run est une course (5km ou 10km) dont le parcours est semé d’embûches. Ces épreuves, pensées et choisies par de grands champions français (Stéphane Diagana, Mehdi Baala, Christine Arron, Brahim Asloum, Jean Galfione, Muriel Hurtis, Leslie Djhone, Marc Raquil, ou encore Bob Tahri!), font appel à des compétences physiques spécifiques: la force (Défi Strong), la vitesse (Défi Speed), la résistance (Défi Resist) et l’agilité (Défi Agility).

Pourquoi la Défi Run Paris ? Pour découvrir le Bois de Vincennes (je n’y avais jamais mis les pieds!) tout en courant, et pour re-vivre la Spartan Race en version ultra ultra-soft!

La course / le parcours ? Une montée intense, des escaliers, de l’ombre, du soleil, de la boue; Courir sur chemin, c’est une autre affaire! J’avais toujours peur de glisser sur les feuilles humides qui jonchaient le sol. Alors, c’était assez sympa de s’arrêter pour relever les défis! La course a commencé par le Défi Agility lancé par Brahim Asloum et Stéphane Diagana (franchir d’étroites poutres, ramper sous des haies et des grillages…). Puis, le Défi Speed (50 mètres haies, traverser un champ de pneus ou un labyrinthe en étant le plus vif possible), le  Défi Strong (le plus difficile, avec les portées de sac de sable!), et enfin, le Défi Résist. Pas trop pénible, pas trop long; Juste ce qu’il faut pour égayer une course dominicale!

La préparation ? Aucune depuis le 10KM Paris Centre; Je suis toujours blessée à la plante du pied… D’ailleurs, il s’agit sûrement de ma dernière course officielle pour cette saison. Il faut que je soigne cette vilaine blessure, pour être au top en 2015! Je dis « sûrement » parce qu’en écrivant ces lignes, j’ai « les pieds qui me démangent »!

Le moment le plus drôle ? Lorsqu’une petite fille a demandé a sa mère, pourquoi j’avais eu la chance de porter le legging qui allait avec le t-shirt Défi Run… Où lorsque des cyclistes de passage m’ont complimentée à leur manière, à coup de « vous êtes le plus joli zèbre de cette forêt« !

Mon temps ? Je n’ai pas encore reçu mon temps officiel, mais celui de NikePlus indique 1h02. Plutôt pas mal pour une sortie running passée à papoter!

Le petit plus ? Les points ravitaillement fournis et généreux (eau, fruits, barres de céréales, gâteaux…) et les encouragements/sourires de l’équipe de bénévoles!

Le petit moins ? Le kilométrage approximatif et mal/pas indiqué; Selon NikePlus, le parcours faisait 9,91km.

Le mot de la fin ? La course idéale, pour se mettre/reprendre le running!

Mon avis
J’ai été agréablement surprise par l’organisation de cette DéfiRun. Au programme, du running et du sport, dans un ambiance conviviale, et avec le soleil en prime!

Pour vous, le sport est-il un défi au quotidien ? Quels sont vos futurs défis sportifs ?

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Running Sports

Playlist #4: Les 10KM Paris Centre

06/10/2014

Dimanche, vous n’avez pas pu échapper -à Paris et sur les réseaux sociaux- à la « vague 10KM Paris Centre » organisée par Nike! Au petit matin, on pouvait voir dans le métro, des centaines de joggeurs/coureurs prêts à inonder le centre de la capitale. Enfin des milliers, puisque cette 11ème édition a rassemblé plus de 10,000 personnes!

10,000 mètres. 10,000 coureurs. 10,000 victoires. (formule empruntée à Nike)

Ma première victoire a été de me motiver à sortir du lit! Franchement, je n’avais pas envie… Avec ma blessure et ma petite forme, ces 10 km me paraissaient insurmontable. Ma deuxième victoire a été de sortir de chez moi! Quel froid! Comment peut-on perdre 10° en si peu de temps? Et ma troisième victoire a été de franchir la ligne d’arrivée en 49″18! Un exploit, compte tenu des circonstances.

J’ai tenu le cap, grâce à une playlist ultra motivante (pour moi), et à un équipement au top! Les chansons choisies étaient quasiment toutes des Power Songs (chansons ultra-motivantes), et j’ai eu l’impression de voler avec mes nouvelles LunarGlides 6. En un mot, maintien, stabilité, confort, et légèreté. Je vous les conseille vraiment!

Donc, mes conseils pour un 10 km « en forme » lorsqu’on a pas la forme sont:

1/ Une bonne paire de runnings… Adaptée à vos besoins! Pour moi, maintien et stabilité.
2/ Partir détendu(e). La pression a tendance à me crisper. C’est lorsque je n’attend/n’espère rien que je m’amuse.
3/ Une playlist pensée en amont. J’ai toujours tendance à avoir un coup de mou au 6ème km… Il faut donc penser à placer une power song à ce moment-là.
4/ Sprinter sur tout le parcours. Un 10 km c’est long et court à la fois. Si l’on veut battre son record, il faut être à 60-70% de sa VMA (Vitesse Maximale Aérobie) pendant les 8 premiers km, et à 80% sur les deux derniers.

Malgré les blessures et/ou la fatigue, vous verrez que ces petits conseils feront la différence! En tous cas, ça a marché pour moi!

Je vous propose -comme je l’avais fait pour la course We Own The Night 2014-, de dresser un petit bilan, sous forme de questions-réponses…

Pourquoi les 10KM Paris Centre ? Pour la vue (Opéra, rue de Rivoli…), pour le fun, et pour avoir la chance de fouler les plus belles rues de Paris!

La course / le parcours ? J’ai trouvé le parcours de cette 11ème édition très agréable, et plutôt accessible à tous! Pas trop de difficultés, excepté quelques faux plats (Boulevard Bonne Nouvelle…), et les virages qu’il faut anticiper, sous peine de se faire rapidement éjecter/ralentir. Et, quel beau spectacle de courir dans les rues de Paris!

La préparation ? Aucune! Mon dernier « vrai » run remontait à il y a 3 semaines. Après plus rien, à cause d’une blessure à la plante du pied. Et puis, un petit rhume une semaine avant la course… Le Top, quoi!

Ma Power Song ? Khaled – C’est la vie. Incroyable mais vrai!

Le moment le plus impressionnant ? Le départ; Lorsque tout le monde semble sprinter vers cette ligne d’arrivée, encore très loin!

Le moment le plus drôle ? Quand Denis Brogniart demande à Karl Lewis s’il aime courir! LOL!

Le moment le plus dur ? Lorsqu’il a fallu abandonner mon coupe-vent aux vestiaires! Je me suis rendue compte qu’on avait perdu 10° en 1 jour, et que l’automne/l’hiver était bien là!

Le moment où j’ai eu peur ? Comme toujours, en passant devant le point de ravitaillement; Au bout de 5 km, on voit de l’eau jaillir de partout, et des verres en plastique joncher le sol! Le meilleur moyen pour glisser…

Mon plus grand regret ? Pas de regrets cette fois-ci. J’y suis allée pour le fun! Je pense d’ailleurs que cette décontraction a joué en ma faveur; Ma foulée était relâchée, souple… J’avais envie de me faire plaisir -sans souffrir-, tout simplement!

Mon temps ? 49″18! Très fière, compte tenu des des circonstances!

Le petit plus ? Carl Lewis qui donne le départ de la course.

Le petit moins ? Le point de ravitaillement de fin, un peu éloigné de la ligne d’arrivée. Ou les mecs « rageux » qui pensent que « slalomer » signifie « pousser »!

L’organisation Nike ? Comme à son habitude, Nike a vu les choses en grand! Pas d’attente aux consignes, un photocall pour garder un souvenir de la course, la possibilité de personnaliser son t-shirt, Carl Lewis en invité d’honneur, une course dans les plus belles rues de Paris… Une course au top!

Le mot de la fin ? C’est quand la 12ème édition?

Je vous laisse avec la playlist musicale que j’ai utilisée pour cette course! Il y a de tout: du vieux, du neuf, de l’improbable… Mais c’est cette petite bombe (bpm > 140) qui m’a permis de maintenir le cap!

Des Baisers sportifs pour ce début de semaine! xx. ◊ Ceedjay

Et vous, quelles sont les musiques qui vous donnent la « patate »? Avez-vous des Power Songs à me conseiller?

Pour retrouver toutes mes playlists musicales, rendez-vous sur mon profil Whyd!

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Sports

La Spartan Race: On l’a fait!

19/09/2014

Samedi dernier, j’ai retrouvé Anne, Camille, Claire et Florence (le #dubndiducrew, que j’ai rejoint en août!), pour relever le challenge de la Reebok Spartan Race! J’avais eu l’occasion d’en discuter avec Anne, et lorsque j’ai appris qu’il restait une petite place, je n’ai pas/plus hésité; J’allais me mesurer à la Spartan Race.
Maintenant que cette course est loin derrière moi (une semaine déjà), je suis fière, mais surtout heureuse de l’avoir affrontée en team. Je me rends compte que je n’aurais pas pu et voulu la faire seule. Nous nous sommes dépassées, aidées, motivées les unes les autres… C’était un moment un peu dingue, où tout se bouscule, et où l’on comprend vraiment le sens du mot « spartiate ». C’était dur, intense, parfois comique, épuisant, long, excitant… Mais au final,  on l’a toutes su à la fin (« You will know at the finish line » est la devise de la Spartan Race); On l’a fait, on a relevé le défi ensemble!

J’attendais les photos officielles pour vous rédiger un compte-rendu illustré. Je n’aurais peut-être pas dû… Il y en a très peu, et de mauvaise qualité!

La Spartan Race, quésako?

La Reebok Spartan Race est une course à obstacles assez intense, complètement « folle », et un brin « primitive »! D’ailleurs l’appellation « Spartan » a été choisie pour rappeler les « spartiates », ces guerriers aguerris de la Grèce Antique.
Elle est présente partout dans le monde (en 2013, 60 évènements ont rassemblé plus d’un million de participants aux États-Unis, en Australie, en Corée du Sud…), et est destinée à tester la détermination-force-résistance-ingéniosité-instinct animal! Pour résumer, la Spartan Race est un « évènement d’endurance complet qui procure une bonne dose d’adrénaline »!

Il existe plusieurs formats de courses selon les niveaux ou les styles de course. SPRINT, BEAST, JUNIOR… Ou SUPER (13 km + 21 obstacles).

Qui sont les Spartiates?

Les spartiates sont -pour la plupart- de vrais athlètes! Il faut être entraîné à la course, et pratiquer une activité physique régulière. Je ne vois pas d’autre alternative pour finir cette course! D’ailleurs la plupart des personnes que l’on a pu croiser étaient sur-entraînées! Les hommes (95% des participants) avaient le profil « pompier réserviste » sportif et macho, et les femmes ne ressemblaient plus à des femmes! Je grossis volontairement les traits, hein! 

Le parcours?

Lors de l’inscription, on nous avait annoncé un parcours de 13 km, semé de 21 obstacles. Mais au final, on a dû franchir plus de 26 obstacles sur je-ne-sais-combien de kilomètres!

Pour s’échauffer, on a dû enjamber un premier mur en bois. Derrière, une foule de spartiates remontés comme des pendules! Le chef spartiate nous fait rouler dans la paille, puis réciter une « profession de foi » avant de partir. Le départ est donné.
On commence à courir sur le chemin accidenté (trous, boue, herbes hautes…)! Puis, le premier obstacle arrive très vite: courir dans de la vase sans tomber! Les mecs nous poussent, font exprès de nous éclabousser! Ok, c’est la guerre. Puis, un deuxième obstacle encore plus boueux… Les obstacles s’enchaînent vite. On patauge dans des piscines de boue, on hisse des poids, porte des sceaux de gravier, on escalade des murs arrosés d’eau, on s’essaye au lancer de javelot, on rampe dans la boue sous les barbelés, on nage… Entre chacun de ces défis, on continue de courir vers l’inconnu, vers le prochain challenge, toujours plus dur… Jusqu’au bouquet final, le mur de braises qui symbolise la ligne d’arrivée!

Lorsque l’obstacle n’est pas validé par le jury-volontaire, il faut faire 30 burpees! Et croyez moi, sur la fin ça tire!

L’ambiance?

Comme je le disais précédemment, l’ambiance était plutôt masculine et « spartiate ». Un poil machos les spartiates 2014! Mais pas sûre qu’ils soient si différents de ceux de l’Antiquité… Du coup, on a joué le jeu en devenant -lorsqu’il le fallait- de vraies Amazones! Mais sur notre chemin, on a quand même eu la chance de tomber sur quelques gentlemen, prêts à nous offrir leurs bras pour un peu d’aide…

Les résultats?

Je suis fière de dire que le #dubndiducrew a relevé « haut la main » ce challenge de la Reebok Spartan Race! Notre crew a fini 174 sur les 404 inscrits, et en individuel, environ 1130 sur sur les 5140 participants!
De mon côté, j’ai raté deux obstacles (le javelot qui s’est décroché de la cible à la dernière minute, et la corde trop boueuse pour que je puisse me hisser), mais je suis fière d’avoir franchi les Monkey Bars! Je me suis entraînée tout l’été, et je n’y arrivais toujours pas avant la course.

Mon avis

Je redoutais cette Spartan Race! Je ne savais pas trop à quoi m’attendre… J’étais fatiguée, blessée, et un poil nauséeuse le matin de la course. J’avais tout simplement peur de ne pas être à la hauteur.
Au final, j’y suis arrivée. En y repensant, ce n’était pas si dur! Bref, j’étais bien entourée, et je crois que c’est ce qui a compté! Je suis repartie avec ma médaille de finisher pleine de boue, beaucoup de jolis souvenirs, et la sensation d’être plus forte physiquement et mentalement!

#lannéeprochainejeremetsca

Quelques conseils

Former une équipe: La course est plus fun et facile en équipe! De plus, le prix exorbitant de la place (environ 82€) est divisé par le nombre de personnes du crew. C’est tout-de-suite beaucoup plus sympa!
Être véhiculé: La base de loisirs de Jablines est à plus de 400 km de Paris; Une vraie galère en transports en commun (merci Florence)!
Arriver une heure avant sa « vague de départ »: Les départs se font toutes les 15 mins. Avant de commencer, il faut récupérer son dossard, et déposer ses affaires à la consigne…
Se couvrir: Ne pas faire l’erreur de venir en mini short (ce que je voulais faire)! Lorsque l’on traverse « les barbelés », la boue contient des millions de petits cailloux qui se frottent, coupent, et font très mal. D’ailleurs les gants de protection sont aussi les bienvenus!
Porter des vêtements/chaussures en fin de vie: Impossible de récupérer mes baskets, mes chaussettes, et j’ai troué mon legging sur l’un des toboggans boueux!
Se pré-doucher sur place: Inutile de préciser pourquoi! Les photos parlent d’elles-même!
Se ramener des provisions: Il semblerait que le spartiate ne boive/mange pas; Trois verres d’eau et un morceau de banane en guise de récompense!

Pour finir, je vous invite à aller lire l’article d’Anne sur le sujet! Il est très complet, et son copain Mathieu, du blog Frenchfuel, a réalisé une petite vidéo très sympa (on nous voit à un moment)!

xx. Et bon week-end sportif les Beautés. ◊ Ceedjay ◊

Êtes vous tenté(e)s par ce genre de course?
Si oui, vous pouvez toujours vous inscrire aux prochaines Spartan Races!