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Odlo High Trail Vanoise 2017

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Odlo High Trail Vanoise 2017

13/07/2017

Comme vous le savez sans doute déjà, j’ai couru mon tout premier trail ce week-end ! Aujourd’hui, je vous propose de re-vivre avec moi le Odlo High Trail Vanoise ! Vous êtes prêt(e)s ?

Odlo High Trail Vanoise, quésako ?

Le Odlo High Trail Vanoise* est une épreuve unique en son genre ! Organisé à Val d’Isère, cet évènement offre à ses participants la possibilité d’évoluer dans un environnement naturel exceptionnel, en traversant les plus beaux panoramas de Haute Tarentaise et de Maurienne. Le charme et l’authenticité de ce village de montagne, le dénivelé, les panoramas sur les sommets des Alpes, font du Odlo High Trail Vanoise une expérience hors normes ! 🙂 Il paraît même qu’il s’agit de « la plus haute course d’Europe et la plus difficile de France » (sur le long format) !
Pour cette deuxième édition, l’Odlo High Trail Vanoise était composé de 5 courses au choix : le High Trail 70km, le Trail des 6 cols 39km, Les balcons de Val d’Isère 19km, le Kilomètre (Km) vertical et le mini trail pour les jeunes.

Lorsqu’Odlo m’a proposé de relever ce « défi de taille », j’ai longuement hésité…
En ce moment, je voyage beaucoup, par envie et par choix.  Et ces déplacements me fatiguent drôlement mine de rien : je n’ai pas le temps de m’entraîner comme je le voudrais, j’enchaîne les activités et autres découvertes sportives sans récupération, je passe mes journées dans les transports, et je ne dors clairement pas assez, etc. Bref, je suis f-a-t-i-g-u-é-e !
Je savais que cette course serait difficile mentalement et physiquement, et j’avais peur de ne pas être à la hauteur et/ou de me blesser. Et puis, j’ai repensé à la Spartan Race de Valmorel, au plaisir que j’avais pris pendant cette course… Encore une fois, je me suis dit qu’il était temps d’élargir mes horizons sportifs, et de vivre une expérience inoubliable avec mon chéri Mehdi Têtard ! J’ai donc accepté de participer à la course Les balcons de Val d’Isère !

*Le High Trail Vanoise compte pour l’UTMB® (Ultra Trail du Mont-Blanc). Il est aussi pour 2017, la seule étape française des championnats d’Europe de skyrunning et de la coupe du monde de skyrunning.

La préparation ?

Comme je vous la disais plus haut, je n’ai pas eu le temps de me préparer correctement pour cette course. J’ai  été dans l’obligation décidé « d’y aller au talent », comme on dit dans le milieu. J’ai couru un peu, j’ai programmé quelques séances en côte, j’ai fait du vélo (indoor cycling avec une grosse résistance), j’ai travaillé les qualités d’intelligence du pied… Je suis coach, et je sais comment préparer un trail. En revanche, je n’ai pas eu le temps d’être rigoureuse, de m’appliquer à simuler les conditions dans lesquelles je m’apprêtais à courir.
Néanmoins, ne faites pas ce que j’ai fait ! Sachez qu’un trail ne s’improvise pas (peu importe la distance d’ailleurs) ! Courir en nature, sur des sols sans cesse différents, avec du dénivelé et des durées d’effort très importantes, suppose un entraînement spécifique. C’est une erreur que je ne suis pas prête de refaire ! 😉

Notre séjour ?

Le Odlo High Trail Vanoise a eu lieu tout le weekend à Val d’Isère (le samedi et dimanche). Notre course, Les balcons de Val d’Isère, été programmée le dimanche matin.
Le samedi, après quelques heures de train, nous sommes arrivées dans les Alpes pour retrouver la Team Odlo. Les participants du High Trail 70km et du Trail des 6 cols 39km étaient partis tôt le matin pour affronter la Montagne.
Après une déjeuner rapide en terrasse, nous avons rejoint le village de la course pour accueillir les premiers finishers ! Ils et elles venaient du glacier de la Grande Motte (3 650m), avaient enchaîné par 1 000 mètres de dénivelé jusqu’à l’aiguille Perse (3 300m), etc., et ils/elles étaient là, aussi frais que la rosée, le visage très peu marqué, et le sourire aux lèvres !
Puis, nous avons décidé de monter jusqu’au Col de l’Iseran, pour aller encourager les autres coureurs. En haut, il faisait froid. Le ciel -chargé de gros nuages gris- semblait bas. On pouvait lire sur le visage des participants que la Nature peut parfois être aussi belle que brutale. D’ailleurs, il s’est mis à grêler quelques minutes après notre arrivée…
Nous sommes redescendus pour nous détendre un peu. Après un dîner « gourmet », mais pas assez copieux -à mon goût pour une veille de course-, nous sommes allés rejoindre les bras de Morphée ! :-
Le lendemain, après le petit-déjeuner, nous avons enfilé nos tenues*, baskets crantées, sacs d’hydratation… Et à 9h, nous partions -enfin- pour la ligne de départ !

*La météo annonçait des orages pendant notre course. Jusqu’à la dernière minute, je ne savais pas vraiment comment m’habiller. En leggings ? En short ? J’ai privilégié le confort en optant pour la jupe (avec short intégré) que je vous avais proposé de remporter sur mon compte Instagram. Au final, il n’a plu qu’à la fin ! #luckyus 😉

Photos : Mehdi Têtard, Amélie Tauziede & Pixalpes Photographie

Sur cette photo : Débardeur TEBE Odlo – Veste Sans Manche ZEPTO Odlo – Short de Course à Pied SÀMARA Odlo – Chaussures de Trail Caldorado II Columbia – Sac Nano 3L Ronhill – Visière Fast & Light Odlo – Ecouteurs STADION Urbanears – Crème Solaire SPF30 EQ.

Le parcours ?

Nous avons pris le départ de la course Les balcons de Val d’Isère : 19 Km et 1100 D+ !
Autant être honnête tout-de-suite avec vous : j’ai beaucoup beaucoup souffert pendant toute cette course !
La faute à l’altitude, au manque de préparation, à « la peur viscérale » de me blesser, au manque de sommeil… 🙁
Lorsque le coup d’envoi a été donné, ma montre annonçait 113 pulsations par minute ! J’avais peur, j’étais essoufflée. Après les 3 premiers kilomètres de faux plat, j’ai vu tout là-haut, la montagne que l’on devait gravir ! J’ai été prise d’une crise de panique : impossible de respirer, impossible de continuer…, et Mehdi m’a finalement convaincu de ne pas m’arrêter. Il faut dire que les conditions météorologiques nous imposait une barrière horaire assez serrée. J’étais stressée !
Après une ascension interminable durant laquelle j’ai regretté de na pas avoir de bâtons de marche, nous sommes arrivés au Lac de L’ouillette avant les 2 heures imparties. Des bénévoles tout sourires nous tendaient des boissons et en-cas, pendant qu’un orchestre donnait le ton ! 🙂
Nous sommes repartis assez vite pour les premières descentes : un pur moment de bonheur pour les quadriceps largement sollicités précédemment, ainsi que pour le moral. La vue était magique ! Puis, une participante se blesse à la cheville devant nous. Nous nous arrêtons quelque minutes pour l’aider, avant de repartir au plus vite, pour tenter de rattraper notre retard.
Le reste de la course semble si long, si lointain. J’avais des hauts et des bas, je changeais d’humeur en quelques secondes. J’ai eu envie d’arrêter des dizaines de fois, j’ai senti mes chevilles « vriller » peut-être autant de fois, j’ai demandé de l’aide à Mehdi pour me motiver une bonne centaine de fois… C’était dur mentalement et physiquement : je ne sais plus trop.
Enfin, un bénévole nous annonce les derniers 900m. Je suis heureuse, puisque nous traversons le village… Et puis, je vois cette dernière montée ! J’ai cru mourir. Mehdi m’a tenue à bout de bras et d’encouragements.
Nous sommes arrivés main dans la main, heureux, plus amoureux que jamais, et bénis par la pluie ! 😀 A notre montre, 3h22 d’effort intense ! #mercimonamour

L’ambiance?

Quelle solidarité ! J’ai trouvé les coureurs de trail généreux, courageux, solidaires, tout en restant compétiteurs. Et oui, il est possible de chercher la performance sans pour autant « pousser » et « écraser » ses camarades de course ! 😉 Je tiens à souligner ce point, car le comportement de certains coureurs, lors des grosses courses officielles sur route, est tout simplement déplorable.
Un grand merci aussi à l’Organisation et à l’équipe de bénévoles ! Les photos souvenir imprimées minute, les encouragements et blagounettes tout au long du parcours, le bon pour profiter d’un massage et du complexe aquatique… Tout était parfait !

Mon avis

Que dire à part, « c’était aussi dur que grandiose, aussi beau que sportif, aussi dingue… » ! Ce « mini » trail presqu’improvisé m’a permis de me recentrer, de re-placer mes priorités ! J’ai découvert un sport que l’on adore détester, une activité qui met la Nature à l’honneur, celle-là même qui me manque tant à Paris.
J’ai hâte de recommencer, de prendre ma revanche sur ce parcours que j’ai plus subi qu’apprécié !

Je voulais aussi dire un GRAND M-E-R-C-I à Odlo de m’avoir permis de vivre cette expérience incroyable ! Merci pour le soutien avant, pendant et après la course, ainsi que pour ces souvenirs précieux. Ce premier trail restera l’une de mes plus belles victoires -en tant que sportive-. 🙂

Êtes vous tenté(e)s par le trail, les « courses nature » en 2017 ?

A très vite, Christelle ♥

*Article Sponsorisé.

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