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GR20 Sud avec Salomon et GR20 Expérience GORE-TEX

23/09/2019

En juin dernier, vous avez toutes/tous pu suivre sur Instagram mon aventure « GR20 Sud » en Corse.  😉 Je vais être honnête, il s’agit de l’une des plus belles expériences que j’ai pu vivre grâce à ce blog ! Pourquoi ? Parce qu’il y avait un peu tout ce que j’aime : du voyage, du sport, de l’aventure, des paysages incroyables, de belles rencontres, et la Nature, grandiose et omniprésente !

En mai dernier, Salomon et GR20 Expérience GORE-TEX m’ont proposé de constituer une équipe 100% féminine pour parcourir quelques étapes du « GR20 Sud », dans le cadre de la campagne Salomon Women (#SalomonWMN). L’objectif était de faire sauter quelques clichés féminins, et de montrer que les femmes sont libres d’être elles-mêmes, fortes, sportives, audacieuses, courageuses, et je m’arrête là car le liste serait trop longue ! 😀

Nous avons donc organisé un concours sur Instagram pour faire remporter à 4 d’entre vous un trek de 4 jours dans les montagnes corses… C’est sûrement le plus beau concours que j’ai pu organiser pour vous; Une vraie belle expérience, à partager ensemble !


J’ai déjà posté une vidéo IGTV de 9 minutes sur Instagram. Vous pouvez la retrouver ici, et je vous conseille vraiment de la regarder pour vous imprégner de l’ambiance de notre séjour.


Dans cet article, je ne vais pas vous re-parler de ce séjour qui est très bien dépeint dans la vidéo que je viens de citer, mais je vais plutôt vous donner quelques éléments de réponse, au cas où vous souhaiteriez VOUS AUSSI tenter l’expérience GR20. 😉

LE GR20

Le GR20, c’est une « Grande Randonnée » d’environ 180 kilomètres pour un peu plus de 10 000 mètres de dénivelé, sur un terrain escarpé à travers des montagnes sauvages et odorantes, avec de nombreuses variantes et des paysages incroyables ! C’était un rêve pour moi, et après ces 4 jours, je ne songe qu’à y retourner pour le parcourir dans son intégralité.

Le GR20 -de son véritable nom Fra Li Monti– est une diagonale tracée à travers la Corse, qui permet de rejoindre Calenzana à Conca, un petit village au-dessus de Porto-Vecchio. Il est souvent divisé en deux parties distinctes : Corse du Nord et Corse du Sud, séparées au niveau du col de Vizzavone, à peu près à mi-chemin de l’itinéraire. La Corse du Nord est la plus redoutée car vous y trouvez les sections alpines les plus engagées. La Corse du Sud est beaucoup plus « roulante », car vous vous y faites plus de distance que de dénivelé, même si celui-ci demeure bien présent. 

Quel itinéraire choisir ?

Si vous voulez avoir le temps de vous « mettre en jambes », vous pouvez démarrer par le Sud. Si vous préférez en finir tout-de-suite avec les difficultés, commencez par le Nord. Néanmoins, notez que le sens sud-nord permet de marcher avec le soleil dans le dos, et ainsi de bénéficier d’une meilleure lumière pour vous et vos photos. Et oui, je ne pense qu’à ça ! Hahah!

Combien de temps faut-il pour parcourir le GR20 ?

Le GR20, sans variante, sans doubler les étapes, sans courir, sans sommet, c’est 16 étapes et un peu plus de 10000 mètres de dénivelé. Notez, qu’assez régulièrement, des variantes à l’itinéraire standard sont proposées. Ces dernières n’offrent pas l’opportunité de raccourcir le parcours, mais plutôt d’explorer les déclinaisons alpines (= plus de dénivelé et de difficulté) de la montagne corse -comme nous l’avons fait le dernier jour-. 
Vous pouvez également opter pour quelques étapes, comme nous l’avons fait. Par ailleurs, les agences de randonnée proposent également des séjours à la carte et adaptés à votre niveau, dont des combinés étapes du GR avec nuit en refuge et visite de villages avec nuit en hôtel.

Quel est le niveau sportif requis ?

Je ne vais pas vous mentir, le GR20 ne s’improvise pas et nécessite -à mon sens- une bonne condition physique, une bonne endurance, et une expérience de la randonnée et/ou de la randonnée itinérante en montagne en terrain varié (chemin en forêt, sentier de montagne, rochers et dalles…). Si ce n’est pas le cas pour vous, et que vous voulez en garder un « bon souvenir », préparez-vous correctement en amont. Votre préparation doit prendre en compte l’habitude de la marche sur tout type de terrain ainsi que le cumul quotidien des distances et dénivelés.

A quelle période réaliser le GR20 ?

Notre séjour s’est déroulé du samedi 15 au mardi 18 juin, soit la haute saison. Cela implique une saturation des réservations, des campements bondés, et des files d’attente à la douche le soir ! D’ailleurs, nous n’avons pas pu nous doucher le premier jour. 🙁 Si vous craignez la chaleur, soit le vraie difficulté du GR20, optez pour l’inter-saison (mai-juin et septembre-ocotobre). Si vous n’avez pas peur de vous lever très très tôt et préférez la tranquillité, préférez l’été (juillet-août).

Où dormir ?

Deux choix s’offrent à vous : en refuges ou en autonomie. D’ailleurs, ce choix impactera aussi sur le poids de votre sac, l’équipement nécessaire et le coût de votre séjour. Si vous voulez voyager léger, optez plutôt pour des nuits en refuge. Dans ce cas, il vous faudra un budget plus conséquent. A noter que depuis juillet 2009, il est obligatoire de réserver ses nuitées en refuge ou ses emplacements de tente à l’avance. Par ailleurs, il est possible de demander en amont des repas plus ou moins adaptés à votre régime alimentaire. En effet, j’ai pu manger sans gluten pendant tout le séjour !

A quoi ressemble la vie en refuge ?

A votre arrivée, le gardien vous attribue une couchette, une tente (déjà montée) ou un emplacement pour monter la vôtre. Si vous avez aussi réservé les repas, il vous indique votre heure de dîner (fixe) et de petit déjeuner (à partir de...). Le pique-nique de midi est livré dans un sac, lors du petit­-déjeuner (Je vous conseille d’apporter une gamelle et vos couverts).
Les douches (en général froides sauf une ou deux exceptions) fonctionnent sur le mode du premier arrivé, premier servi. Par ailleurs, des éviers spécifiques sont mis à disposition pour faire votre lessive et vaisselle.
Enfin, je ne vais pas vous cacher que les nuits sont plutôt courtes et mouvementées, surtout si vous dormez en dortoir (ronflements, lumières allumées, odeurs de camphre…). J’ai vraiment préféré notre nuit passée en tente ! Attention également aux punaises de lit, omniprésentes !!!

Quel équipement pour le GR20 ?

Votre équipement dépendra du nombre d’étapes que vous avez prévu de faire, mais aussi de votre choix de séjour (en refuges ou en autonomie ?).
Notre agence Altre Cime nous avait fourni une liste très détaillée des équipements indispensables à avoir avec nous, dont voici un aperçu :
Sac de 35-40 l, duvet confort (5 °C), drap de soie, veste imperméable Gore-Tex, polaire, petite gourde souple + 1 sac d’hydratation de 1,5 l, vivres de course, frontale, bâtons de marche, batterie externe. chargée, papier toilette, gants, bonnet, sandales, pantalon, appareil photo, trousse de toilette, trousse à pharmacie…

Combien ça coûte ?

Notre séjour avec guide, hébergement en pension complète a coûté 560 €/ par personne. Pour vous donner une idée du budget qu’il vous faudra, voici un petit aperçu des prix :
→ Nuitée en refuge : 14 €/nuit/pers.
→ En tente prémontée (avec matelas) : 11 €/nuit/pers. 
→ Assiette de midi ou soir (pâtes, omelette) : 10-­12 €
→ Dîner : 12 € / Pique­nique : 8­-10 € / Petit déjeuner : 8­-10 €


Je vous laisse avec les photos de notre séjour et un récapitulatif précis de nos journées. J’espère que cela vous donnera envie de chausser vos baskets pour partir à la découverte de la Montagne corse !

Un grand merci aux 4 filles qui m’ont accompagnée pendant tout ce séjour, Camille (qui m’a vraiment aidée pour les photos), Marie-Astrid, Joanna, Erika, ainsi qu’à Caroline et Magali !

Si vous avez des questions auxquelles je n’ai pas répondu, posez-les moi en commentaire. 😉

A très vite, Christelle ♥

Voici le programme détaillé de ces 4 jours ! Il s’agit d’un circuit sur-mesure conçu par Altre Cime, de véritables artisans de la randonnée, passionnés de montagne sous toutes ses formes. 


Jour 1

→ Arrivée à l’aéroport d’Ajaccio et transfert au gîte du col de Verde chez Jean-Marc (2h de route).
→ Dîner -très copieux- au restaurant de Jean-Marc : salade composée, grillades et gratin de courgettes, mousse au chocolat.
→ Installation dans un chalet en bois privatisé pour notre groupe. Douche chaude !

Jour 2

Bocca di Verdi – Refuge d’Usciolu / 18 km – 1525 D+ – 1065 D-

→ Réveil très très matinal (3h du matin) pour atteindre Bocca d’Oru au lever du jour. De là, la vue est sur la Plaine Orientale et l’Italie est à couper le souffle.
→ Petit-déjeuner au soleil -l’occasion de goûter des spécialités locales ramenées par Christelle- et traversée facile pour rejoindre le refuge de Prati. Petit café, plein d’eau, et départ pour la deuxième montée du jour.
→ Itinéraire tout en crêtes avec des vues saisissantes sur la montagne et la mer pour rejoindre la Punta Capella (2041 m). Petite pause au sommet pour prendre des photos.
→ Pause déjeuner aux pieds de la Furmicula; L’occasion de retirer les chaussures, manger, papoter, et reprendre des force pour la dernière étape de la journée.
→ Balade en forêt et dans les nuages au joli col de Laparo.
→ Ascension de la Furmicula (= LE MUR !) pour rejoindre le refuge d’Usciolu chez Francis.
→ Goûter et repos avant le dîner. 
→ Installation dans une tente de 2 personnes. Douche froide + 1-2h d’attente !

Jour 3

Usciolu – Bergeries de Croci / 15 km – 549 D+ – 759 D-

→ Traversée en crêtes par l’arête des statues et des vues splendides sur les côtes Est et Ouest de l’Italie.
→ Petit-déjeuner au soleil transformée en « session réseau », car il n’est pas. possible de capter la 4G au refuge d’Usciolu.
→ Découverte du bucolique Plateau du Cuscione -qui ressemble beaucoup à la Contrée de Frodon Sacquet-, avec ses forêts d’aulnes nains, sa belle hêtraie, et ses pozzines (= pelouses spongieuses et verdoyantes traversées par des ruisseaux qui les gorgent d’eau).
→ Pique-nique au ruisseau d’adduccia; L’occasion de se rafraichir les jambes dans les vasques fraîches.
→ Goûter chez Julien aux Bergeries de Matalza; Folle ambiance et charlotte aux fraises à tomber !
→ Dernière balade pour rejoindre les bergeries de Croci.
→ Douche et apéro-sunset avec une confiture de clémentines à tomber !
→ Excellent dîner au restaurant de Jean-Louis et Ludo : lasagnes et légumes cuisiné + riz pour la version sans gluten
→ Installation en dortoir. Douche bien chaude avec un peu d’attente.

Jour 4

Croci – Gîte de Bevalla / 17,7 km – 1159 D+ – 1518 D-

→ Réveil très très matinal (départ à 3h du matin) pour atteindre le sommet du Monte d’Alcudina (2134 m) -le dernier sommet à plus de 2000 m le plus au Sud de la Corse- au lever du jour. De là, la vue est sur l’Italie et la Plaine Orientale et est à couper le souffle. On a même réussi à voir le Monte Cintu, soit le sommet le plus haut de Corse (2706 m).
→ Petit-déjeuner au soleil mais avec bonnet et gants (merci l’altitude !)
→ Descente très technique sur le refuge d’Asinau, le temps d’une petite pause café.
→ Traversée de la forêt de pins Laricci de Bavella, où nous faisons la rencontre de deux chiens perdus, surnommés « Caramel » et « nounouille ».
→ Variante alpine du GR20 pour rejoindre les crêtes de Bavella; Un vrai MUR !
→ Déjeuner au sommet.
→ Dernière descente pour rejoindre le Col de Bavella et l’équipe GR20 Expérience GORE-TEX !
→ Soirée à Porto-Vecchio et transfert jusque l’aéroport de Figari.


*Un grand merci à Salomon, GR20 Experience GORE-TEX, Snowleader, Caroline Gonin, Autre Cime et Magali pour cette aventure incroyable sur le GR20 Sud !

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Odlo High Trail Vanoise 2017

13/07/2017

Comme vous le savez sans doute déjà, j’ai couru mon tout premier trail ce week-end ! Aujourd’hui, je vous propose de re-vivre avec moi le Odlo High Trail Vanoise ! Vous êtes prêt(e)s ?

Odlo High Trail Vanoise, quésako ?

Le Odlo High Trail Vanoise* est une épreuve unique en son genre ! Organisé à Val d’Isère, cet évènement offre à ses participants la possibilité d’évoluer dans un environnement naturel exceptionnel, en traversant les plus beaux panoramas de Haute Tarentaise et de Maurienne. Le charme et l’authenticité de ce village de montagne, le dénivelé, les panoramas sur les sommets des Alpes, font du Odlo High Trail Vanoise une expérience hors normes ! 🙂 Il paraît même qu’il s’agit de « la plus haute course d’Europe et la plus difficile de France » (sur le long format) !
Pour cette deuxième édition, l’Odlo High Trail Vanoise était composé de 5 courses au choix : le High Trail 70km, le Trail des 6 cols 39km, Les balcons de Val d’Isère 19km, le Kilomètre (Km) vertical et le mini trail pour les jeunes.

Lorsqu’Odlo m’a proposé de relever ce « défi de taille », j’ai longuement hésité…
En ce moment, je voyage beaucoup, par envie et par choix.  Et ces déplacements me fatiguent drôlement mine de rien : je n’ai pas le temps de m’entraîner comme je le voudrais, j’enchaîne les activités et autres découvertes sportives sans récupération, je passe mes journées dans les transports, et je ne dors clairement pas assez, etc. Bref, je suis f-a-t-i-g-u-é-e !
Je savais que cette course serait difficile mentalement et physiquement, et j’avais peur de ne pas être à la hauteur et/ou de me blesser. Et puis, j’ai repensé à la Spartan Race de Valmorel, au plaisir que j’avais pris pendant cette course… Encore une fois, je me suis dit qu’il était temps d’élargir mes horizons sportifs, et de vivre une expérience inoubliable avec mon chéri Mehdi Têtard ! J’ai donc accepté de participer à la course Les balcons de Val d’Isère !

*Le High Trail Vanoise compte pour l’UTMB® (Ultra Trail du Mont-Blanc). Il est aussi pour 2017, la seule étape française des championnats d’Europe de skyrunning et de la coupe du monde de skyrunning.

La préparation ?

Comme je vous la disais plus haut, je n’ai pas eu le temps de me préparer correctement pour cette course. J’ai  été dans l’obligation décidé « d’y aller au talent », comme on dit dans le milieu. J’ai couru un peu, j’ai programmé quelques séances en côte, j’ai fait du vélo (indoor cycling avec une grosse résistance), j’ai travaillé les qualités d’intelligence du pied… Je suis coach, et je sais comment préparer un trail. En revanche, je n’ai pas eu le temps d’être rigoureuse, de m’appliquer à simuler les conditions dans lesquelles je m’apprêtais à courir.
Néanmoins, ne faites pas ce que j’ai fait ! Sachez qu’un trail ne s’improvise pas (peu importe la distance d’ailleurs) ! Courir en nature, sur des sols sans cesse différents, avec du dénivelé et des durées d’effort très importantes, suppose un entraînement spécifique. C’est une erreur que je ne suis pas prête de refaire ! 😉

Notre séjour ?

Le Odlo High Trail Vanoise a eu lieu tout le weekend à Val d’Isère (le samedi et dimanche). Notre course, Les balcons de Val d’Isère, été programmée le dimanche matin.
Le samedi, après quelques heures de train, nous sommes arrivées dans les Alpes pour retrouver la Team Odlo. Les participants du High Trail 70km et du Trail des 6 cols 39km étaient partis tôt le matin pour affronter la Montagne.
Après une déjeuner rapide en terrasse, nous avons rejoint le village de la course pour accueillir les premiers finishers ! Ils et elles venaient du glacier de la Grande Motte (3 650m), avaient enchaîné par 1 000 mètres de dénivelé jusqu’à l’aiguille Perse (3 300m), etc., et ils/elles étaient là, aussi frais que la rosée, le visage très peu marqué, et le sourire aux lèvres !
Puis, nous avons décidé de monter jusqu’au Col de l’Iseran, pour aller encourager les autres coureurs. En haut, il faisait froid. Le ciel -chargé de gros nuages gris- semblait bas. On pouvait lire sur le visage des participants que la Nature peut parfois être aussi belle que brutale. D’ailleurs, il s’est mis à grêler quelques minutes après notre arrivée…
Nous sommes redescendus pour nous détendre un peu. Après un dîner « gourmet », mais pas assez copieux -à mon goût pour une veille de course-, nous sommes allés rejoindre les bras de Morphée ! :-
Le lendemain, après le petit-déjeuner, nous avons enfilé nos tenues*, baskets crantées, sacs d’hydratation… Et à 9h, nous partions -enfin- pour la ligne de départ !

*La météo annonçait des orages pendant notre course. Jusqu’à la dernière minute, je ne savais pas vraiment comment m’habiller. En leggings ? En short ? J’ai privilégié le confort en optant pour la jupe (avec short intégré) que je vous avais proposé de remporter sur mon compte Instagram. Au final, il n’a plu qu’à la fin ! #luckyus 😉

Photos : Mehdi Têtard, Amélie Tauziede & Pixalpes Photographie

Sur cette photo : Débardeur TEBE Odlo – Veste Sans Manche ZEPTO Odlo – Short de Course à Pied SÀMARA Odlo – Chaussures de Trail Caldorado II Columbia – Sac Nano 3L Ronhill – Visière Fast & Light Odlo – Ecouteurs STADION Urbanears – Crème Solaire SPF30 EQ.

Le parcours ?

Nous avons pris le départ de la course Les balcons de Val d’Isère : 19 Km et 1100 D+ !
Autant être honnête tout-de-suite avec vous : j’ai beaucoup beaucoup souffert pendant toute cette course !
La faute à l’altitude, au manque de préparation, à « la peur viscérale » de me blesser, au manque de sommeil… 🙁
Lorsque le coup d’envoi a été donné, ma montre annonçait 113 pulsations par minute ! J’avais peur, j’étais essoufflée. Après les 3 premiers kilomètres de faux plat, j’ai vu tout là-haut, la montagne que l’on devait gravir ! J’ai été prise d’une crise de panique : impossible de respirer, impossible de continuer…, et Mehdi m’a finalement convaincu de ne pas m’arrêter. Il faut dire que les conditions météorologiques nous imposait une barrière horaire assez serrée. J’étais stressée !
Après une ascension interminable durant laquelle j’ai regretté de na pas avoir de bâtons de marche, nous sommes arrivés au Lac de L’ouillette avant les 2 heures imparties. Des bénévoles tout sourires nous tendaient des boissons et en-cas, pendant qu’un orchestre donnait le ton ! 🙂
Nous sommes repartis assez vite pour les premières descentes : un pur moment de bonheur pour les quadriceps largement sollicités précédemment, ainsi que pour le moral. La vue était magique ! Puis, une participante se blesse à la cheville devant nous. Nous nous arrêtons quelque minutes pour l’aider, avant de repartir au plus vite, pour tenter de rattraper notre retard.
Le reste de la course semble si long, si lointain. J’avais des hauts et des bas, je changeais d’humeur en quelques secondes. J’ai eu envie d’arrêter des dizaines de fois, j’ai senti mes chevilles « vriller » peut-être autant de fois, j’ai demandé de l’aide à Mehdi pour me motiver une bonne centaine de fois… C’était dur mentalement et physiquement : je ne sais plus trop.
Enfin, un bénévole nous annonce les derniers 900m. Je suis heureuse, puisque nous traversons le village… Et puis, je vois cette dernière montée ! J’ai cru mourir. Mehdi m’a tenue à bout de bras et d’encouragements.
Nous sommes arrivés main dans la main, heureux, plus amoureux que jamais, et bénis par la pluie ! 😀 A notre montre, 3h22 d’effort intense ! #mercimonamour

L’ambiance?

Quelle solidarité ! J’ai trouvé les coureurs de trail généreux, courageux, solidaires, tout en restant compétiteurs. Et oui, il est possible de chercher la performance sans pour autant « pousser » et « écraser » ses camarades de course ! 😉 Je tiens à souligner ce point, car le comportement de certains coureurs, lors des grosses courses officielles sur route, est tout simplement déplorable.
Un grand merci aussi à l’Organisation et à l’équipe de bénévoles ! Les photos souvenir imprimées minute, les encouragements et blagounettes tout au long du parcours, le bon pour profiter d’un massage et du complexe aquatique… Tout était parfait !

Mon avis

Que dire à part, « c’était aussi dur que grandiose, aussi beau que sportif, aussi dingue… » ! Ce « mini » trail presqu’improvisé m’a permis de me recentrer, de re-placer mes priorités ! J’ai découvert un sport que l’on adore détester, une activité qui met la Nature à l’honneur, celle-là même qui me manque tant à Paris.
J’ai hâte de recommencer, de prendre ma revanche sur ce parcours que j’ai plus subi qu’apprécié !

Je voulais aussi dire un GRAND M-E-R-C-I à Odlo de m’avoir permis de vivre cette expérience incroyable ! Merci pour le soutien avant, pendant et après la course, ainsi que pour ces souvenirs précieux. Ce premier trail restera l’une de mes plus belles victoires -en tant que sportive-. 🙂

Êtes vous tenté(e)s par le trail, les « courses nature » en 2017 ?

A très vite, Christelle ♥

*Article Sponsorisé.

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Vanuatu: entre Monts et Lagons…

22/02/2015

J’ai essayé mille fois, mais je n’y arrive pas. Je n’arrive pas à trouver les mots pour vous parler de mon séjour au Vanuatu. Serait-ce parce que je n’ai vu qu’une île, parmi les 81 que compte l’archipel ? Serait-ce parce que j’ai trouvé cette « Terre » étrange…? Oui, Vanuatu signifie « terre » en bichlamar (langue véhiculaire); Cette terre qu’ils n’ont eu de cesse de revendiquer comme la leur, cette terre nourricière si féconde ! J’ai été frappée de voir tant de verdure. Là-bas, la nature semble indomptée. Lianes, bananiers, fleurs exotiques et arbres centenaires s’entremêlent dans un joyeux tohu-bohu. À côté de ces plaines vallonnées et de ces montagnes infranchissables, les lagons. Il y a ces grandes plages de sable noir (terre volcanique), des petites criques difficiles d’accès, et ces nuances de bleu turquoise au loin. Lors de ces 10 jours passés sur l’île d’Éfaté, j’ai eu l’impression de toucher du doigt le Monde de James Cook et de tous les grands explorateurs du Pacifique. C’était grandiose, et triste à la fois… De voir cette population, forte et fière la nuit, garder encore les stigmates de la colonisation le jour.

Sur Éfaté, tout le monde se lève avec le soleil. Il y a toujours une odeur de feu de bois, et ces petites tâches de fumée, visibles depuis les hauteurs de l’île. La plupart des habitants n’ont pas assez d’argent pour acheter du gaz. Nous avions notre pied à terre à Port-Vila, la petite capitale cosmopolite du Vanuatu, où se mélangent les cultures mélanésienne, européenne et asiatique. J’adorais remonter la rue principale (Lini Highway) pour y faire les boutiques, m’y arrêter pour acheter une petite « cheaperie » asiatique, et prendre des photos du marché. Le marché est sûrement le point névralgique de la ville. Ouvert 24h sur 24 et 7j sur 7, il est le seul qui rassemble vraiment touristes et habitants. Pour 100 vatus, vous repartez avec un sac de 30 noix de coco, des cacahuètes fraîches, ou avec une part de lap-lap, (plat national composé de racines telles que le taro, manioc, fruit de l’arbre à pain ou patate douce). En face, il y a l’île d’Irikiki, parfaite une pour une petite escapade « transat » d’une journée…

Comme je vous le disais au début de ce billet, je ne sais pas vraiment quoi dire. Est-ce que c’est beau ? Très ! Faire le tour de l’île d’Éfaté en voiture, m’a permis de voir à quel point le Vanuatu est complexe. Toutes les plages, tous les sites sont privatisés et payants. Certains sont exceptionnels (Les cascades de Mélé, la baie de Havannah qui fait face aux îles de Lelepa et Moso, la plage d’Éton…), d’autres rongés par le tourisme et l’appât du gain. Voir des tortues manger de la papaye, à chaque fois qu’un visiteur souhaitait prendre la pause pour une photo, m’a fendu le coeur !

En écrivant ces lignes, je me rends compte à quel point le Vanuatu m’a marquée ! Toutes ces personnes, ces sourires impactés par l’Histoire, la vie et la nature. Est-ce que les Vanuatais sont heureux ? Oh que oui ! Ils aiment cette vie de liberté plus que tout, malgré la pauvreté, malgré les aléas de la vie. Est-ce que j’ai envie d’y retourner ? Oui ! Ne serait-ce que pour découvrir l’île sur laquelle à vécu une partie de ma famille… Je suis désolée d’en décevoir certain(e)s. Cet article n’est pas destiné à partager mes bons plans et autres astuces… D’ailleurs, il n’y en a pas. Il s’agit plutôt d’impressions. Néanmoins, je me ferai un plaisir de répondre à TOUTES vos questions !

J’ai choisi quelques photos (triées sur le volet) pour vous donner un aperçu de l’île d’Éfaté. Une photo pour chaque souvenir; Qu’il soit tendre, heureux, intense ou mélancolique. Je me rappelle de cette jungle luxuriante laissant place à une vue imprenable, des délicieux cocktails au kava (boisson traditionnelle mélanésienne obtenue à partir de racines d’arbustes trempées puis pressée), du mini feu d’artifice pour la Fête de l’Indépendance, des cafés -trop trop- corsés, de la mer… Le Vanuatu est un enfer aux allures de Paradis, et un Paradis aux allures d’enfer !

Bon dimanche mes Beautés ! <3 xx. ◊ Christelle ◊

Photos: MTC et moi

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