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Il était une fois l’Orient-Express…

09/05/2014

Mes Beautés. Je passe en coup de vent pour vous parler de voyage, à travers ma visite de l’exposition « Il était une fois l’Orient-Express « .
Je trouve ce titre très bien trouvé! Il me ramène aux mystères et légendes, qui ont toujours entouré la locomotive depuis sa construction en 1883, par l’ingénieur belge Georges Nagelmackers. Il me rappelle mes lectures d’adolescente, lorsque je dévorais l’excellent Crime de l’OrientExpress d’Agatha Christie. Il me donne envie de voyager pour le voyage, plus que la destination… Alors, je vous emmène pour quelques minutes, à bord du mythique Orient-Express!

Depuis le 4 avril, l’Orient-Express fait une halte remarquée sur le parvis de l’Institut du Monde Arabe. Embarquement immédiat!
On se retrouve d’abord sur ce quai de gare entièrement reconstitué… Sur le côté, la locomotive et les trois wagons d’époque attendent patiemment le visiteur-voyageur. On commence par l’atmosphère luxueuse et feutrée de la voiture Salon Pullman – Flèche d’Or n° 4159. La magie opère immédiatement! Pierre Michel, le conducteur lance un appel, la locomotive souffle, on entend les conversations de Marlene Dietrich, de Lawrence d’Arabie…
Les silhouettes des voyageurs prestigieux d’autrefois habitent encore les lieux. Un veston brodé ici, un collier de perles, une montre posée là, un petit carnet en cuir… Et la vaisselle, les valises, un jeu de carte, cette machine à écrire… Toutes ces incroyables pièces d’époques, retracent l’univers fantasmatique d’un luxe désormais révolu…
En quelques minutes, on quitte Paris, direction Istambul, à la recherche d’une nouvelle allégorie du voyage!

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Il était une fois l’Orient-Express
Du 4 avril au 31 août 2014
Institut du Monde Arabe
1, rue des Fossés-Saint-Bernard 
Place Mohammed-V 75005 Paris
Mardi, Mercredi et Jeudi, de 10h à 18h.

Vendredi, de 10h à 21h30.
Le week-end et les jours fériés, de 10h à 19h.
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J’espère que cette petite balade à bord de l’Orient-Express, vous aura donné envie d’en voir plus!
J’ai volontairement trié mes photos, et écarté certaines d’entre elles, pour ne pas tout dévoiler… Cela gâcherait la surprise d’une belle découverte.

Enfin, je vous recommande fortement d’acheter vos billets en amont (il est possible de réserver en ligne ici), sous peine de passer votre journée à attendre! Il faut déjà compter 30 minutes à 1 heure d’attente pour accéder à la locomotive… Mais je vous promets qu’en y entrant, tout ce temps passé à quai s’envole en un instant!

Je vous souhaite un joli week-end mes Beautés… J’espère juste que le temps nous sera plus clément! xx. Ceedjay.

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L’Art des Indiens des Plaines

23/04/2014

Lorsque j’étais gamine, je m’imaginais toujours en Pocahontas. Je rêvais d’aventures en Amérique avec les Cheyennes ou les Sioux des Grandes plaines. Le dimanche après-midi, je regardais l’un de ces vieux westerns hollywoodiens avec John Wayne. Les Indiens y étaient représentés comme des sauvages alcooliques, voleurs de femmes, et opportunistes.   Pourtant, je les aimais quand-même. J’étais attirée par l’histoire et la spiritualité de ce peuple des Grandes plaines, d’herbes hautes et de vent, qui s’étendent des provinces canadiennes du Saskatchewan jusqu’au Texas, et du bassin du Mississipi jusqu’aux Montagnes rocheuses…

Aujourd’hui, le Musée du quai Branly leur consacre une exposition, bien éloignée de cette image d’épinal, véhiculée par les stéréotypes du cinéma américain. Il s’agit ici, de mieux faire connaître leurs traditions esthétiques et de montrer la complexité d’une histoire artistique qui se poursuit aujourd’hui. L’exposition rassemble un ensemble de 133 objets et œuvres d’art reprenant, dans leur continuité, les traditions esthétiques au fil d’une longue histoire (du 16ème au 20ème siècle).

On rencontre Sioux, Cheyenne, Blackfoot, Comanche, Pawnee autour d’un calumet orné de plumes d’aigles. On apprend que la fumée du tabac constitue une offrande accompagnant les prières pour la paix ou la guérison.
Puis, on revisite les stéréotypes de l’Indien dans la salle de cinéma. John Ford, qui aimait fréquenter les tribus indiennes et tourner sur leurs territoires, ne les représentait pas moins comme des agresseurs sans pitié dans La Chevauchée fantastique (1939), avant de faire acte de contrition avec Les Cheyennes (1964) sur l’extinction d’une race.
Enfin, on admire les ornements des robes, le travail du cuir et du bois, les premiers dessins sur papiers…
Toutes ces oeuvres transcendent les frontières culturelles et frappent par leur beauté, leur mystère et leur expressivité. Elles nous ouvrent enfin à l’Indien!

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Indiens des Plaines
 Du 8 avril au 27 juillet 2014
 Musée du quai Branly
 37, qui Branly 75007 Paris
 Mardi, Mercredi et Dimanche, de 11h à 19h.
 Jeudi, Vendredi et  Samedi, de 11h à 21h.

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L’exposition est organisée en sept parties :

1. Le renouveau artistique dans la vie contemporaine, 1965-2014
Ma partie préférée! L’exposition s’ouvre avec cet espoir pour l’avenir; L’espoir d’un renouveau démographique (ils avaient presque disparu), politique, identitaire, et artistique (l’Art Amérindien n’a jamais été aussi prolifique qu’aujourd’hui).
2. Communautés et diaspora, 1910-1965
3. Peuples anciens, Pré-contact
4. La vie dans les Grandes Plaines, 1700-1820
L’histoire de la vie quotidienne. On y découvre de nombreux objets insolites.
5. L’épanouissement d’une culture, 1820-1860
L’arrivée du cheval marque un tournant dans l’histoire des Indiens des Plaines. La chasse est plus facile, ils peuvent se déplacer sur des territoires plus étendus… Ils deviennent ces Indiens-guerriers des Westerns.
6. La mort du bison, 1860-1880
7. Dans les vestiges des terres ancestrales, 1880-1910

Il s’agit, bien entendu, d’un aperçu de l’exposition Indiens des Plaines… J’espère que cette petite balade vous donnera l’envie d’en voir plus! Ça se croque avec les yeux et ça se voit avec le coeur!
Des baisers. Ceedjay.

Dans l’ordre:

L’Esprit du Vent (vers 1955) – Blackbear Bosin, Tsate Kongia (1921-1980), artiste comanche-kiowa, Oklahoma.
Dessin (vers 1830) – Attribué à Wacochachi – Artiste mesquakie, Iowa. Il s’agit de l’une des premières oeuvres amérindiennes sur papier.
Robe de femme avec accessoires (2005) – Jodi Gillette (1959-) – Artiste lakota hunkpapa (sioux teton) Dakota du Nord. (Peau tannée, perles de verre et de métal, soie, coquillages, piquants de porc-épic…)
Coiffe à cornes (vers 1830) – Artistes osages, Kansas. (Corne de vache – perles de verre – crin de cheval – peau tannée…)
Éventail servant aux rites amoureux (vers 1840) – Artiste dakota (sioux de l’est), Minnesota. (Bois (pin), pigments)
Bride (vers 1860) – Artiste comanche, Texas. (Maillechort – cuir industriel – boucles métalliques)

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Un matin avec Robert Adams

18/03/2014

Je voulais publier ce billet un dimanche matin… Parce qu’il se lit volontiers devant un café, et en grignotant des tartines… Et, par manque de temps, je l’ai mis de côté… En attendant le moment seyant…
Un dimanche, j’ai décidé de faire l’impasse sur le traditionnel brunch dominical, pour profiter de Paris au petit matin. Il y avait quelques touristes perdus dans le Jardin des Tuileries, le passage d’une ou deux voitures, et une belle lumière de printemps. Et puis, cette expo du photographe Robert Adams, que je voulais absolument voir!

Le Jeu de Paume désert, j’entre et découvre « L’endroit ou nous vivons » dans un silence quasi-religieux. Je vois ces pans de murs, formant un labyrinthe de photographies de petit format (beaucoup n’excèdent pas 15 x 15 cm)… Des tirages réalisés et choisis par Robert Adams. Un travail de quatre décennies, mené sur le paysage américain. Je vois cet horizon grandiose, ces plaines majestueuses qui s’entrechoquent par la main de l’homme, avec ces stations services, ces autoroutes. Et d’un côté, les grands peupliers du sud, disséqués, feuille par feuille, dans le moindre détail. En face, des paysages dégradés et le désespoir des banlieues…

À travers ses photographies, Robert Adams décrit cette relation tragique qui unit l’homme et la nature; Une relation complexe, pleine de contradictions. « L’endroit où nous vivons » présente, en 250 tirages et 21 séries distinctes, L’Ouest américain, transformé par le passage de l’activité humaine. La série Our Lives and Our Children, révèle ces « portraits d’une tendresse désarmante, de gens ordinaires vaquant à leur quotidien à l’ombre d’une centrale nucléaire ». Los Angeles Spring, expose les images d’un paradis jadis verdoyant, victime de la violence et de la pollution… Et ces Nuits d’été lyriques et mélancoliques à la fois…

J’ai été frappée par l’approche humaniste de la photographie Robert Adams. Une photographie banale, mais qui trouve échos en chacun de nous.  Il s’agit avant-tout d’un appel à la responsabilisation en matière d’environnement… Et je tenais à le partager avec vous…

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 Robert Adams. L'endroit ou nous vivons
 Du 11 février au 18 mai 2014
 Jeu de Paume
 1 Place de la Concorde 75008 Paris
 Du Mercredi au Dimanche de 11h à 19h.
 Nocturne le Mardi jusque 21h.

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J’espère que cette parenthèse Arty vous aura plue! Je n’ai pas le temps d’en faire plus souvent ici (il n’y a que 7 jours dans la semaine), mais j’essaie d’en parler de temps à autre… Je vous embrasse fort, et vous dis à demain! xx. Ceedjay.

Dans l’ordre:

Redlands, California, 1983
Réaménagement d’une ancienne exploitation d’agrumes, Highland, 1983
Longmont, Colorado, 1973-1974
Berthoud, Colorado, 1976
Vue sur les montagnes dans le smog, comté de Weld, Colorado, 1983
Security, Colorado, 1971
Profitant du vent à l’est de Keota, Colorado, 1979

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Mille et Une Orchidées

20/02/2014

Lundi dernier, je suis allée me réfugier dans l’atmosphère chaude et humide de la Grande serre du Jardin des Plantes… L’occasion idéale, pour toucher du doigt l’été qui nous manque tant!

Il y avait cette exposition sur les orchidées que je voulais voir. Ma mère les collectionne depuis ma plus tendre enfance. Dès que l’une d’entre elles fleurit, elle la pose sur sa table d’extérieur, la prend en photo, et veille tout particulièrement à son bien-être…

Je voulais donc voir ces quelques mille espèces sauvages, sélectionnées pour leur beauté et leur exotisme. Et puis, je me suis rendue compte que cette année, la Nouvelle-Calédonie était à l’honneur!* On parle du maquis minier, de fougères arborescentes… J’entend un scientifique expliquer à son groupe que sur « l’Île aux Pins »… « Euh non Monsieur, c’est l’Île DES Pins »!!! C’est fou le nombre de bêtises que l’on peut entendre sur son pays, lorsqu’on le connaît de l’intérieur…

Avec son élégante scénographie, la Grande serre cantŭs animalis nous plonge dans une grande forêt tropicale. C’est beau et reposant. On hume avec bonheur cet air humide, et l’odeur délicates de ces belles fleurs. L’illusion tropicale est renforcée par un système sonore simulant la faune… Quel bonheur!

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Mille et Une Orchidées
Du 13 février au 10 mars 2014
Muséum national d’Histoire Naturelle – Jardin des Plantes
Dans les Grandes serres
57, rue Cuvier 75005 Paris
Tous les jours de 10h à 17h (sauf le mardi)

Tarif: 6€ ou 4€ (réduit)

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Cette belle parenthèse, m’a permis de prendre la pause en tenue légère. Et cela fait tellement de bien! L’occasion aussi de vous montrer un petit look au passage*…

J’espère que cette petite visite vous plaira autant qu’à moi!

Des Baisers. Ceedjay.

 * Je vous le promets, je ne l’ai pas fait exprès!
* Les détails de la tenue sont -comme d’ordinaire- à la fin du billet.

Top Imprimé - Samsoe & Samsoe (soldes H13)
Gilet Long - American Vintage - (ancien)
Jean DEBRA - Samsoe & Samsoe
Soutien-gorge Bandeau - Princesse tam.tam - (ancien)
Bottines Camel - Zara - (soldes H13)
Collier "Number One Love" - Mimilamour
Bagues Fines - Zara

 

Arty

Kanak, la parole est un art

27/11/2013

J’y suis enfin allée. J’ai poussé les portes du plus exotique des Musées parisiens, à la rencontre des Kanaks. Il aura fallu que 22 000 km nous séparent, pour qu’ils acceptent enfin de « montrer leurs Visages »*. Pendant de nombreuses années, j’ai vécu à côté d’eux plutôt qu’avec eux. Il était difficile de les faire parler d’eux-même, car la Parole (Nô*) est sacrée. Seul « l’ancien », le chef (dit aussi « le grand aîné »), est en mesure de palabrer*. Il s’exprime à travers la coutume. « Faire la coutume », c’est s’engager dans une relation précise avec un individu, c’est se connaître et se reconnaître l’un l’autre. À cette occasion, les responsables coutumiers prononcent de longs discours, récitent les généalogies, et leurs histoires. Les échanges de paroles s’appuient sur des dons, dont les plus importants sont traditionnellement les monnaies et les ignames. On comprend mieux pourquoi la « Parole est un Art » dans le Monde kanak. La Parole est créatrice. Parler pour parler n’existe pas.

Grâce à cette exposition, j’ai re-découvert les grandes pièces d’Art qui ont émerveillé mes yeux d’enfant. Chambranles sculptées, flèches faîtières, bambou gravé, haches ostensoirs de jade, statuettes et ornements d’une large diversité, gigantesque masque de « deuilleur »… Toutes ces œuvres exhalent une puissance exceptionnelle. Au son de la flûte, ou de paroles chantées, je me suis baladée, j’ai voyagé, je suis entrée dans le Monde kanak. J’ai entendu leur message.

Mon pays, la Nouvelle-Calédonie, se trouve politiquement à la croisée des chemins : l’autodétermination prévue par l’Accord de Nouméa doit avoir lieu entre 2014 et 2018, et renvoie à un « destin commun » à bâtir, dans lequel la Société kanak se lie aux autres, pour construire une société commune nouvelle, et une identité contemporaine.

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Kanak, L'Art est une parole
 Du 15 octobre 2013 au 26 janvier 2014
 Musée du Quai Branly
 37, quai Branly 75007 Paris

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Le parcours de l’exposition: ma sélection


Cette exposition, la plus importante réalisée sur la Culture kanak, rassemble plus de 300 œuvres et documents inédits, issus de collections publiques d’Europe (Autriche, Suisse, France, Allemagne et Italie), et de Nouvelle-Calédonie. L’exposition concilie 2 points de vue : celui du Kanak qui regarde ces visiteurs venus d’un autre monde, et celui du marin, du colon ou du missionnaire européen sur la vie et la parole kanak. J’ai été émue tout au long de ce parcours circulaire dense et intense. Il représente la rondeur de la case, la boucle bouclée. Après être entré en Terre kanak à la découverte des « 5 Visages » (némèè), on observe leurs « Reflets » (komè). Ils représentent l’évolution chronologique du regard occidental sur le monde kanak. Ce parcours semé d’embûches, se clôture sur une heureuse rencontre: celle d’une possibilité de se créer une identité commune.

J’ai beaucoup aimé découvrir le cycle immuable  de la culture de l’igname. Il m’a permis de mieux comprendre l’indéfectible attachement du Kanak à sa terre et de mieux saisir le drame que fut la spoliation de cette terre.
J’ai adoré découvrir et regarder les objets du quotidien (couteaux à ignames, vêtements…).
J’ai été saisie devant l’importance des ancêtres et des « esprits » (Bèmu ma rhee) (rêve, pierres magiques, masques).
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J’espère que cette découverte d’une partie de moi, de la Culture kanak, vous donnera envie d’aller voir cette magnifique exposition!

xx. Ceedjay.

*Dans la tradition kanak, se présenter revient à montrer son visage (némèè). 
* En langue ajïe, l’une des 28 langues kanak toujours parlées.
* Mot utilisé pour désigner une discussion organisée selon les usages de la coutume…

Légende du drapeau Kanak : Version originale cousue à la main par les femmes du mouvement. Ce drapeau a été présenté et choisi pour être l’emblème kanak lors 13e Congrès de l’Union Calédonienne tenu à la tribu de Petit-Couli (Sarraméa) en novembre 1982 – Collection Marie-Claude et Jean-Marie Tjibaou.

Food Paname estival-hivernal

Le Bal Café: de l’expo à croquer

30/07/2013

Bon mardi mes chéri(e)s! Je dois vous avouer qu’à la place du « mardi », il était initialement prévu d’écrire « lundi », mais hier, j’ai eu ce que l’on appelle une « belle grosse flemme ». Cela doit être dû au retour sur Paris. À chaque fois que je reviens d’un petit break (bien mérité), je tourne en rond, repense au plaisir d’être en vacances, me remémore les bons moments… Bref, je suis prise d’une petite déprime passagère. Alors, je vais commencer cette semaine en douceur avec l’adresse du « Paname estival « . Vous vous rappelez? Pendant les vacances, tous les lundis (ou mardi, oup’s!), je propose une adresse parisienne où il fait bon flâner l’été. C’est donc re-parti avec Le Bal Café.

L’été, j’adore fureter dans les quartiers parisiens où je n’ai pas d’habitudes. Je choisis une station de métro au hasard, et je déambule sur les boulevards, à la recherche d’une boutique que je ne connaîtrais pas, d’un jardin caché derrière un immeuble, ou d’un passage secret. Le Bal Café est l’un de ces lieux; Un petit havre de paix, où l’on se cultive en sirotant une limonade à la framboise.

Un Lab nommé Bal

Située au verso de la tumultueuse Place de Clichy, cette ancienne salle de bal s’est reconvertie en espace, dédié à la représentation du réel par l’image. Murs et matériaux blancs, ornés des quelques attributs jaunes de la décoration, laissent place au contenu. Le Bal est un beau projet, qui suggère de dire le monde à travers son/ses représentations. Photographies, vidéo, cinéma, nouveaux médias, se succèdent et se complètent pour interroger l’époque et comprendre le temps…

À côté, Le Bal Café proroge l’expérience en offrant une cuisine pleine de saveurs, de couleurs, mais surtout de contrastes. À la carte, rien de plus que les ingrédients: « haddock fumé, orge, patates douces, poireaux ». Néanmoins, cette association d’aliments ordinaires interroge, met l’eau à la bouche. Au final, on regrette de ne pas avoir goûté à la « soupe de cresson » ou à la « langue de boeuf, chou-fleur ». Pour ne pas repartir complètement frustré, on se laisse tenter par l’un des desserts: « lemon posset, shortbread » ou « tarte chocolat-framboise ». La dernière est une tuerie. Sûrement la meilleure de ma vie. On fait durer le plaisir avec un café signé « Coutume », sur la grande terrasse, faisant face à un charmant petit square. On respire, on écoute le chant des oiseaux… Et oui, on est bien à Paris!

Le temps d’un Bal

Une bien belle adresse que ce Bal Café. Pourtant, je tiens à mettre en garde ceux qui voudraient y déjeuner sur le pouce, ou tout simplement y faire un saut. Au bal, on prend le temps de vivre et d’apprécier. Un service un peu lent, qui se révèle toutefois très appréciable durant l’été.

Le Bal Café
Ouvert du Mercredi au Vendredi de 12h à 20h (nocturne le Jeudi jusqu’ à 22h),
Le Samedi de 11h à 20h, et le Dimanche de 11h à 19h.

Il est possible de réserver en appelant le 01 44 70 75 51.
Déjeuner : 12h-14h30
Dîner : 20h-22h30 (sauf le Dimanche)
Brunch : 11h-15h