Browsing Tag

compte rendu

Running Sports Voyages

Odlo High Trail Vanoise 2017

13/07/2017

Comme vous le savez sans doute déjà, j’ai couru mon tout premier trail ce week-end ! Aujourd’hui, je vous propose de re-vivre avec moi le Odlo High Trail Vanoise ! Vous êtes prêt(e)s ?

Odlo High Trail Vanoise, quésako ?

Le Odlo High Trail Vanoise* est une épreuve unique en son genre ! Organisé à Val d’Isère, cet évènement offre à ses participants la possibilité d’évoluer dans un environnement naturel exceptionnel, en traversant les plus beaux panoramas de Haute Tarentaise et de Maurienne. Le charme et l’authenticité de ce village de montagne, le dénivelé, les panoramas sur les sommets des Alpes, font du Odlo High Trail Vanoise une expérience hors normes ! 🙂 Il paraît même qu’il s’agit de « la plus haute course d’Europe et la plus difficile de France » (sur le long format) !
Pour cette deuxième édition, l’Odlo High Trail Vanoise était composé de 5 courses au choix : le High Trail 70km, le Trail des 6 cols 39km, Les balcons de Val d’Isère 19km, le Kilomètre (Km) vertical et le mini trail pour les jeunes.

Lorsqu’Odlo m’a proposé de relever ce « défi de taille », j’ai longuement hésité…
En ce moment, je voyage beaucoup, par envie et par choix.  Et ces déplacements me fatiguent drôlement mine de rien : je n’ai pas le temps de m’entraîner comme je le voudrais, j’enchaîne les activités et autres découvertes sportives sans récupération, je passe mes journées dans les transports, et je ne dors clairement pas assez, etc. Bref, je suis f-a-t-i-g-u-é-e !
Je savais que cette course serait difficile mentalement et physiquement, et j’avais peur de ne pas être à la hauteur et/ou de me blesser. Et puis, j’ai repensé à la Spartan Race de Valmorel, au plaisir que j’avais pris pendant cette course… Encore une fois, je me suis dit qu’il était temps d’élargir mes horizons sportifs, et de vivre une expérience inoubliable avec mon chéri Mehdi Têtard ! J’ai donc accepté de participer à la course Les balcons de Val d’Isère !

*Le High Trail Vanoise compte pour l’UTMB® (Ultra Trail du Mont-Blanc). Il est aussi pour 2017, la seule étape française des championnats d’Europe de skyrunning et de la coupe du monde de skyrunning.

La préparation ?

Comme je vous la disais plus haut, je n’ai pas eu le temps de me préparer correctement pour cette course. J’ai  été dans l’obligation décidé « d’y aller au talent », comme on dit dans le milieu. J’ai couru un peu, j’ai programmé quelques séances en côte, j’ai fait du vélo (indoor cycling avec une grosse résistance), j’ai travaillé les qualités d’intelligence du pied… Je suis coach, et je sais comment préparer un trail. En revanche, je n’ai pas eu le temps d’être rigoureuse, de m’appliquer à simuler les conditions dans lesquelles je m’apprêtais à courir.
Néanmoins, ne faites pas ce que j’ai fait ! Sachez qu’un trail ne s’improvise pas (peu importe la distance d’ailleurs) ! Courir en nature, sur des sols sans cesse différents, avec du dénivelé et des durées d’effort très importantes, suppose un entraînement spécifique. C’est une erreur que je ne suis pas prête de refaire ! 😉

Notre séjour ?

Le Odlo High Trail Vanoise a eu lieu tout le weekend à Val d’Isère (le samedi et dimanche). Notre course, Les balcons de Val d’Isère, été programmée le dimanche matin.
Le samedi, après quelques heures de train, nous sommes arrivées dans les Alpes pour retrouver la Team Odlo. Les participants du High Trail 70km et du Trail des 6 cols 39km étaient partis tôt le matin pour affronter la Montagne.
Après une déjeuner rapide en terrasse, nous avons rejoint le village de la course pour accueillir les premiers finishers ! Ils et elles venaient du glacier de la Grande Motte (3 650m), avaient enchaîné par 1 000 mètres de dénivelé jusqu’à l’aiguille Perse (3 300m), etc., et ils/elles étaient là, aussi frais que la rosée, le visage très peu marqué, et le sourire aux lèvres !
Puis, nous avons décidé de monter jusqu’au Col de l’Iseran, pour aller encourager les autres coureurs. En haut, il faisait froid. Le ciel -chargé de gros nuages gris- semblait bas. On pouvait lire sur le visage des participants que la Nature peut parfois être aussi belle que brutale. D’ailleurs, il s’est mis à grêler quelques minutes après notre arrivée…
Nous sommes redescendus pour nous détendre un peu. Après un dîner « gourmet », mais pas assez copieux -à mon goût pour une veille de course-, nous sommes allés rejoindre les bras de Morphée ! :-
Le lendemain, après le petit-déjeuner, nous avons enfilé nos tenues*, baskets crantées, sacs d’hydratation… Et à 9h, nous partions -enfin- pour la ligne de départ !

*La météo annonçait des orages pendant notre course. Jusqu’à la dernière minute, je ne savais pas vraiment comment m’habiller. En leggings ? En short ? J’ai privilégié le confort en optant pour la jupe (avec short intégré) que je vous avais proposé de remporter sur mon compte Instagram. Au final, il n’a plu qu’à la fin ! #luckyus 😉

Photos : Mehdi Têtard, Amélie Tauziede & Pixalpes Photographie

Sur cette photo : Débardeur TEBE Odlo – Veste Sans Manche ZEPTO Odlo – Short de Course à Pied SÀMARA Odlo – Chaussures de Trail Caldorado II Columbia – Sac Nano 3L Ronhill – Visière Fast & Light Odlo – Ecouteurs STADION Urbanears – Crème Solaire SPF30 EQ.

Le parcours ?

Nous avons pris le départ de la course Les balcons de Val d’Isère : 19 Km et 1100 D+ !
Autant être honnête tout-de-suite avec vous : j’ai beaucoup beaucoup souffert pendant toute cette course !
La faute à l’altitude, au manque de préparation, à « la peur viscérale » de me blesser, au manque de sommeil… 🙁
Lorsque le coup d’envoi a été donné, ma montre annonçait 113 pulsations par minute ! J’avais peur, j’étais essoufflée. Après les 3 premiers kilomètres de faux plat, j’ai vu tout là-haut, la montagne que l’on devait gravir ! J’ai été prise d’une crise de panique : impossible de respirer, impossible de continuer…, et Mehdi m’a finalement convaincu de ne pas m’arrêter. Il faut dire que les conditions météorologiques nous imposait une barrière horaire assez serrée. J’étais stressée !
Après une ascension interminable durant laquelle j’ai regretté de na pas avoir de bâtons de marche, nous sommes arrivés au Lac de L’ouillette avant les 2 heures imparties. Des bénévoles tout sourires nous tendaient des boissons et en-cas, pendant qu’un orchestre donnait le ton ! 🙂
Nous sommes repartis assez vite pour les premières descentes : un pur moment de bonheur pour les quadriceps largement sollicités précédemment, ainsi que pour le moral. La vue était magique ! Puis, une participante se blesse à la cheville devant nous. Nous nous arrêtons quelque minutes pour l’aider, avant de repartir au plus vite, pour tenter de rattraper notre retard.
Le reste de la course semble si long, si lointain. J’avais des hauts et des bas, je changeais d’humeur en quelques secondes. J’ai eu envie d’arrêter des dizaines de fois, j’ai senti mes chevilles « vriller » peut-être autant de fois, j’ai demandé de l’aide à Mehdi pour me motiver une bonne centaine de fois… C’était dur mentalement et physiquement : je ne sais plus trop.
Enfin, un bénévole nous annonce les derniers 900m. Je suis heureuse, puisque nous traversons le village… Et puis, je vois cette dernière montée ! J’ai cru mourir. Mehdi m’a tenue à bout de bras et d’encouragements.
Nous sommes arrivés main dans la main, heureux, plus amoureux que jamais, et bénis par la pluie ! 😀 A notre montre, 3h22 d’effort intense ! #mercimonamour

L’ambiance?

Quelle solidarité ! J’ai trouvé les coureurs de trail généreux, courageux, solidaires, tout en restant compétiteurs. Et oui, il est possible de chercher la performance sans pour autant « pousser » et « écraser » ses camarades de course ! 😉 Je tiens à souligner ce point, car le comportement de certains coureurs, lors des grosses courses officielles sur route, est tout simplement déplorable.
Un grand merci aussi à l’Organisation et à l’équipe de bénévoles ! Les photos souvenir imprimées minute, les encouragements et blagounettes tout au long du parcours, le bon pour profiter d’un massage et du complexe aquatique… Tout était parfait !

Mon avis

Que dire à part, « c’était aussi dur que grandiose, aussi beau que sportif, aussi dingue… » ! Ce « mini » trail presqu’improvisé m’a permis de me recentrer, de re-placer mes priorités ! J’ai découvert un sport que l’on adore détester, une activité qui met la Nature à l’honneur, celle-là même qui me manque tant à Paris.
J’ai hâte de recommencer, de prendre ma revanche sur ce parcours que j’ai plus subi qu’apprécié !

Je voulais aussi dire un GRAND M-E-R-C-I à Odlo de m’avoir permis de vivre cette expérience incroyable ! Merci pour le soutien avant, pendant et après la course, ainsi que pour ces souvenirs précieux. Ce premier trail restera l’une de mes plus belles victoires -en tant que sportive-. 🙂

Êtes vous tenté(e)s par le trail, les « courses nature » en 2017 ?

A très vite, Christelle ♥

*Article Sponsorisé.

Vous aimerez aussi :
La Winter Spartan Race de Valmorel
Spartan Race : On l’a fait !

Running Sports

Mon (premier) Semi-Marathon de Disneyland Paris !

28/10/2016

Je n’ai pas fait de compte-rendu de course depuis longtemps… Pour être honnête, je n’aime plus trop ça; A moins de vivre quelque chose de différent. Etant moi-même lectrice de blogs, je me dis qu’il est peut-être temps de laisser de côté ces compte-rendus « marronniers » où l’on justifie son chrono par une préparation ou non préparation, pour se focaliser sur l’EXPERIENCE. Quel est votre avis sur le sujet ?

Aujourd’hui, j’ai justement envie de vous parler de l’une de ces belles expériences. Il y a tout juste un mois, j’ai eu la chance (merci Anne – Anne&Dubndidu !) d’être invitée à participer au premier semi-marathon organisé à Disneyland Paris; Une course originale, magique que je ne suis pas prête d’oublier de si tôt !

10 jours avant la course, Anne m’envoie un message pour me demander si je peux participer à un semi-marathon, mais pas n’importe lequel : celui du parc Disneyland Paris. Je venais juste de reprendre le running (mon année de formation pour devenir coach ne me laissait pas le temps de pratiquer d’autres activités que le Fitness / la musculation), et mon dernier semi-marathon m’avait laissé un souvenir plutôt « âpre ». N’hésitez pas à re-lire mon compte rendu ici. Mais là, il était question de courir à Disney tout de même ! Allez ! Sur un coup de tête j’ai accepté.

Pour cette course, nous avons décidé de « jouer le jeu » jusqu’au bout en nous déguisant. La veille de la course, nous nous sommes retrouvées vers 16h pour départ vers Disneyland Paris, et plus exactement l’hôtel Newport Bay Club. Après avoir posé nos valises, nous sommes allées récupérer nos dossards et t-shirts, faire notre photo d’avant-course devant le château de la Belle au Bois Dormant, acheter quelques accessoires pour compléter notre costume, etc., et dîner devant le Wild West Show… Je ne m’étends pas sur le sujet, car je pense que la vidéo (plus bas 😉 ) reflète bien l’ambiance de ce week-end.

Et la course dans tout ça ? Lorsque le réveil a sonné à 5h du matin, j’ai cru mourir ! C’était beaucoup trop tôt à mon goût… Mais l’idée de courir les 5 premiers km dans le parc Disneyland m’a donné le soupçon de motivation qui me manquait.

Après notre petit déjeuner, nous avons intégré notre sas de départ, déguisées en Minnie (pour moi) et en Princesse des Neiges (pour Anne), mais en version sportives hein ! 😀

L’attente a été très longue, et puis nous avons pris le départ. Dès les premières minutes, nous sommes retombées en enfance. Des cris, des rires, à tout filmer, à s’émerveiller devant les costumes des participants, à encourager les autres… C’était M-A-G-I-Q-U-E !

Je n’ai pas vu passer les kilomètres, je n’ai pas ressenti de fatigue, je n’avais pas envie que ça s’arrête. Cette course est un régal, et je la conseille à tous ceux et toutes celles qui veulent s’essayer pour la première fois sur cette distance. Nous n’avons pas fait attention au chrono, nous avons juste pris beaucoup de plaisir à courir entre copines. Néanmoins, je crois que nous avons fini la course en 2h22, après une « pause pipi », des arrêts à chaque kilomètre pour prendre des photos à hurler de rire. Je ne vous en dis pas plus, et vous laisse découvrir ce merveilleux week-end en vidéo !

Etes-vous tenté(e)s par cette course ?

Le prochain Semi-Marathon de Disney aura lieu le weekend du 21-24 septembre 2017. N’hésitez pas suivre la page Facebook Run Disney pour plus d’infos ! 😉

A très vite, ♥ Christelle

i

Abonnez-vous à ma Chaîne Youtube ! ♥

Vous aimerez aussi :
Mon Premier Semi-Marathon (de Paris) !

Fitness Running Sports Voyages

48H à Stockholm avec Nike !

05/08/2015

À la fin du mois du mois de juin -soit quelques jours avant mes examens et mes vacances-, j’ai eu l‘ IMMENSE PRIVILÈGE d’être conviée par Nike à un week-end sportif, autour du 10km Nike Women et du NTC Tour Stockholm… Désolée d’avoir tardé à poster cet article, mais je n’ai vraiment pas trouvé le temps pour trier mes photos, et de vous raconter ces 48h de folie.

En tous cas, j’espère que vous êtes prêt(e)s ! Je vous emmène avec moi à Stockholm, pour les 5 prochaines minutes !

Bonne journée mes Beauté(s) ! ◊ Christelle

⇓ Suite de l’article ⇓

Jour 1 // NIKE WOMEN’ S 10KM STOCKHOLM

Samedi matin, nous avons commencé la journée « tout doux », avec un petit tour dans la vieille ville de Stockholm (Gamla Stan). Sur le chemin, nous avons aperçu le village Nike et la ligne de départ, encadrée de phrases motivantes telles que: « You don’t have to be a champion to become a champion » ou « If you’re nervous you’re doing it right », etc. Personnellement, j’adore m’inspirer et me m’imprégner de ces mantras. Il m’aident à me rappeler l’essentiel: NE JAMAIS ABANDONNER !

LA PRÉSENTATION DES COLLECTIONS NIKE A/H15

Après le déjeuner, nous avons été conviées à la présentation des nouvelles collections Nike, pour l’automne-hiver 2015… C’était aussi l’occasion d’écouter les bons conseils de Paula Radcliffe (athlète détentrice du record du monde féminin du marathon, avec un temps de 2h15 min 25s, obtenu lors du Marathon de Londres en 2003), pour la course du soir, et de rencontrer Marie Purvis (« Global Master Trainer » de Nike qui a élaboré le programme et les exercices de l’application N+TC de la marque) !!! Je suis fan !

LE VILLAGE NIKE

Avant d’aller nous équiper pour la course, nous avons fait une petite pause au village Nike. Cette fois-ci, il ne ressemblait plus du tout au « village paisible » du matin; Des filles couraient dans tous les sens, il y avait de la musique et des animations un peu partout ! J‘avais l’impression d’être dans un parc d’attractions pour sportives; C’était vraiment sympa de célébrer le sport de cette façon, entre filles. 😀 Après un passage éclair aux bars à coiffure et à tattoo en sirotant de l’eau de coco/mangeant de la crème glacée protéinée, nous sommes finalement allées nous préparer…

LA COURSE

Un peu avant 20h30, nous nous sommes retrouvées pour l’échauffement. Et quel échauffement ! Nous avons eu le droit à un petit concert d’Icona Pop, avec jetés de balles géantes. C’était vraiment magique !
Puis, tout s’est accéléré. Munies de nos bracelets colorés, nous avons rejoint notre SAS de départ… À 21h pétantes, le coup d’envoi est donné ! Le départ a été très rapide. Je voyais les longues jambes des suédoises me dépasser, je voyais toutes ces filles en train de sprinter, etc. Et moi, petit « canard boiteux », j’apprenais à découvrir la ville au couchant. Je ne sais pas pourquoi, mais j’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans cette course. Je n’ai pas l’habitude de courir le soir -après une longue journée passée à marcher-, et puis, le temps semblait s’être arrêté… Les 3 premiers km ont été atroces. Ma douleur au pied s’était ravivée, et j’avais l’impression de ne pas avancer. Et puis, je me suis réconfortée avec la magnifique vue qu’offrait le parcours. Stockholm était baignée de lumière, toute calme et majestueuse. Au dernier km, j’ai croisé Cindy (Master Trainer Nike française). Elle m’a littéralement pris par la main, pour m’emmener à la ligne d’arrivée. Quel sprint ! C’était vraiment sympa d’apercevoir un visage familier dans un lieu qui ne l’est pas.

Mon temps: 53″30. Ce n’est pas du tout mon meilleur chrono, ni ma meilleure course, mais l’ambiance était exceptionnelle ! Ces 10km resteront gravés très longtemps dans ma mémoire.

Jour 2 // NTC TOUR STOCKHOLM

N+TC TRAIN FIT

Après une courte nuit et un petit-déjeuner express, nous sommes retournées au village (à 8h !!! 😀 ) pour l’ouverture du N+TC Tour 2015 ! Au programme, un N+TC Train Fit de 45 mins. avec les meilleurs coachs Nike (Marie Purvis, Kirsty Godso, etc.) ! Elles nous ont fait enchainer burpies, fentes, sauts, pompes, etc., sous un soleil de plomb. Je peux vous dire que le niveau était élevé ! À la fin, j’étais plutôt contente d’aller m’étirer au cours de yoga…

CLUB YOGA

Il a fallu marcher un peu, pour rejoindre Ever Taube, le lieu où était dispensé le cours de yoga. Dès notre arrivée, je suis tombée sous le charme de cette studio en plein air. Nous avons suivi un cours plutôt dynamique (je ne comprenais pas toujours les enchainements 😀 ) en suédois, au bord de l’eau, et avec une vue magnifique sur Stockholm. Je crois que ce cours de yoga est ce qui m’a le plus marquée; Je n’arrivais pas à me concentrer… C’était tellement beau, fort et puissant !

N+TC ICONA POP

Après le Yoga, nous étions censées enchaîner avec un cours de barre au sol… Euh, comment dire ? Au bout de quelques minutes, nous sommes parties sur le pointe de pieds pour y échapper. Bon, vous l’avez compris, c’était pas trop notre truc !  Nous avons profité de cette petite pause pour nous faire coiffer et pomponner au village Nike.
Après le déjeuner, nous avons assisté à un concert-training live ! L’ambiance était dingue !!! Les coachs Nike avaient préparé des chorégraphies sur le rythme des chansons d’Icona Pop, qui chantaient en LIVE ! Autant vous dire qu’à la fin, je ne suivais plus du tout les mouvements; Je chantais plutôt super fort en sautant dans tous les sens. 😀 Et ce fût mon dernier entraînement du jour. 🙁 Je devais rentrer à Paris dans l’après-midi… J’ai laissé les filles, je suis allée faire un tour à Urban Outfitters, et j’ai bu un jus Joe The Juice en regardant une dernière fois les photos de ce week-end sportif de folie !

Voilà, j’espère que ce petit reportage vous a plu… Et j’espère que cela vous encouragera à oser conjuguer week-end à l’étranger et sport. C’est une expérience à vire au moins une fois, lorsque l’on est féru de sport ! 😉

Photos: Claire et moi

Vous aimerez aussi :
Nike Women’s Race Paris 2015
We Own The Night 2014: le Bilan

Running Sports

Nike Women’s Race Paris 2015

15/06/2015

La Nike Women’s Race Paris, c’était il y a une semaine déjà ! Une première course inoubliable pour certaines d’entre vous (je me rappelle ma première course officielle comme si c’était hier !), un challenge pour moi et pour d’autres (courir 15 km)… Mais c’était surtout l’occasion de passer un chouette moment sportif entre filles, et de se dépasser ensemble !

Pour ma part, j’ai bien aimé cette édition 2015 de la course Nike. Il faut dire que j’ai eu l’impression de vivre un rêve éveillé, après mon week-end hollandais; Des journées entières à pédaler et marcher, et 4h de sommeil pour récupérer… 😀 Autant vous dire, que je n’ai pas bien compris ce qu’il m’arrivait le matin de la course. Après une douche express, et un petit-déjeuner smoothie ultra-boostant, je suis arrivée presque en retard à La Citée de la Mode. Hop ! C’était déjà l’heure de s’échauffer… Et puis la course, les 15 km, la médaille-collier que j’avais oublié de récupérer, et les cocktails de fruits pour reprendre des forces… Je n’ai pas eu le temps de dire « ouf », que j’étais déjà chez moi, en train de vaquer à mes occupations !

Bref, tout ceci pour vous dire que j’ai adoré cette course. Pour une fois, je ne me suis pas mis de pression inutile; Je me suis contentée de vivre l’instant présent sans trop réfléchir au pendant (Est-ce que ma douleur au pied allait se raviver sur cette distance ?) ou à l’après (mon temps). Courir en papillonnant de rue en rue, m’ a permis de faire le point sur ma relation avec le running. À la fin, j’étais en paix avec moi-même.

En parcourant ces 15 km, j’ai décidé d’arrêter de me prendre la tête avec la pression exercée par les réseaux sociaux. « Quel est ton temps ? Quel est ton temps ? Moi j’ai fait mieux !«  En fait, j’en ai marre de cette question. Quel est l’intérêt de connaître le temps de l’autre ? L’important c’est d’atteindre SON objectif, n’est-ce pas ? Pourquoi se comparer aux autres ? Pourquoi se bousculer pendant la course, pour gagner 5 sec. à l’arrivée ?
Pour tout vous dire, je suis de plus en plus déçue du comportement de certaines filles lorsqu’il s’agit de performance. Au début, le running c’était l’activité idéale pour pouvoir évaluer/quantifier ses progrès. Et puis, c’est devenu à la mode. En théorie, je n’ai rien contre… Mais j’ai l’impression que tout le monde s’attèle à devenir meilleur que l’autre. Participer à une course officielle, c’est forcément battre son record, c’est être le/la meilleur(e), même si pour cela il faut écraser les autres, et se mettre en danger (repousser ses limites au point de se blesser). Les préparations sont de plus en plus élaborées (il faut avoir fait Maths Sup/Spé pour s’y retrouver !), il y a des courses tous les week-ends, et c’est très « mal vu » de ne pas prendre le départ à certaines d’entre elles: « Tu ne fais pas la course de machin bidule ??!! » Et bien non !;)

Lorsque je vous disais, que j’étais désormais en paix avec moi-même sur ce sujet de la course à pied, c’est parce que j’ai décidé de boycotter cette nouvelle façon de courir. Courir pour le plaisir, c’est tellement plus gratifiant que de courir après un chrono ! Parce que c’est ça le sport; Se faire du bien au moral et à la silhouette ! Quant aux performances ultra-performantes, je les laisse aux VRAIS athlètes. 😀

La Nike Women’s Race Paris 2015 a été l’occasion pour moi, de me réconcilier avec le running (enfin, celui que j’ai envie de pratiquer 😉 ). J’ai compris que ce qui m’importait le plus, c’était d’apprécier mon chemin et mes efforts vers la ligne d’arrivée, plutôt que de me focaliser sur cette même ligne d’arrivée. Et puis, cette quiétude m’a permis de réaliser un joli chrono quand même, pour quelqu’un qui coure très peu. Allez, je vous le dis ! 😀 J’ai parcouru ces 15 km en 1h21 ! Fière de moi ! Et fière de toutes celles qui ont réussi à atteindre leurs objectifs !

Et vous ? Racontez-moi votre Nike Women’s Race 2015 ? Comment vivez vous le running ?

Je vous embrasse fort mes Beautés ! ◊ Christelle

Vous aimerez aussi :
We Own The Night 2014: le Bilan
Mon Premier Semi-Marathon (de Paris) !

Sports

Mon Premier Semi-Marathon (de Paris) !

13/03/2015

Voilà! Le Semi-Marathon de Paris c’est fini -pour le moment-! J’ai attendu un peu avant de vous livrer mes impressions/mon expérience, parce que je voulais laisser passer l’euphorie #SemiParis sur les réseaux sociaux.

Cette 23ème édition du Semi-Marathon de Paris, c’était l’occasion pour moi -et 35000 autres runners-, de se dépasser. Pour moi, c’était bien plus qu’une simple course, parce qu’il s’agissait de mon premier semi-marathon. Je vois certain(e)s me dire que je suis très sportive… Oui, mais chacun a un profil sportif différent ! Je suis plutôt du genre explosive et puissante. En revanche, demandez-moi de courir un marathon, et je ne réponds plus de rien ! 😀 Pourtant, j’aime me challenger, et vous montrer qu’il est toujours possible de réussir l’impossible quand on le veut bien.
Je ne vais pas vous cacher que ce premier semi-marathon a été une épreuve douloureuse pour moi, physiquement et mentalement. C’était dur, et j’ai bien cru que le sort s’acharnait à certains moments (l’application Nike+ qui me plante dès le début de la course, ma blessure qui se réveille, etc…). Pourtant, j’en garde un souvenir inoubliable. Je suis fière de moi; Fière d’avoir réussi malgré mon manque de préparation, et de confiance en moi.

Du coup, je compte bien éradiquer cette « vilaine blessure » qui hante mes runs, pour revenir plus forte, et courir un peu plus !

Et vous comment s’est passé votre semi ?
Seriez-vous prêt(e)s à courir votre premier semi-marathon ?

Par ailleurs, j’ai vu que certain(e)s d’entre vous avait fait exploser leur chrono, et je vous en félicite ! Vous êtes fort(e)s, et de plus en plus fort(e)s ! 😉

Mes conseils pour un courir au mieux un premier semi-marathon:

1/ Une bonne paire de runnings… Adaptée à vos besoins! Pour moi, maintien, stabilité et dynamisme. (cf l’article Chaussures de Running: Mes « Hits » du moment !)
2/ Partir prêt(e). Un semi-marathon ne s’improvise pas. Il nécessite un entraînement rigoureux en amont ! Je dirais qu’il faut commencer à s’entraîner au moins 3 mois avant le jour J, en privilégiant les séances d’endurance.
3/ Courir accompagné(e). Lorsque la course devient mentale (les derniers kilomètres), c’est tellement plus sympa de pouvoir compter sur la motivation de l’autre, de se soutenir ensemble ! C’est peut-être ce qui m’a manqué.
4/ Une playlist pensée en amont. Une playlist assez longue, et qui vous fasse planer/voyager !
5/ Ne pas tout donner sur les 10 premiers km. 21.097 km, c’est long, très très long. Si vous voulez tenir jusqu’au bout, préservez votre énergie pour les derniers kilomètres.
6/ S’arrêter aux points de ravitaillement… Pour s’hydrater en continu, et reprendre des forces (orange, banane,…) Je le répète encore, mais 21.097 km c’est long !

Malgré les blessures et/ou la fatigue, vous verrez que ces petits conseils feront la différence!

Je vous embrasse très fort mes Beautés sportives ! xx. ◊ Christelle

Je vous propose, comme je l’avais fait pour les précédentes courses, de dresser un petit bilan sous forme de questions-réponses…

Pourquoi le Semi-Marathon de Paris ? C’est ma copine Anne du blog Anne&Dubndidu qui m’a lancé ce défi ! Elle devait former une team #DubnididuCrew en collaboration avec Adidas… Alors, j’ai tout-de-suite dit « oui » ! Après plusieurs courses de 10 km, je voulais savoir jusqu’où je pouvais/j’étais prête à aller.

La course / le parcours ? J’ai trouvé le parcours de cette édition très agréable, quoiqu’assez difficile; Il y avait pas mal de faux plats, quelques virages « abruptes », et le passage dans le Bois de Vincennes m’a paru interminable ! Mais, quel beau spectacle de courir sur les quais de Seine qui sentaient bon le printemps !

La préparation ? Je ne me suis pas vraiment préparée à ce semi-marathon (3 runs par semaine, dont une sortie longue le dimanche). J’avais beaucoup d’autres projets, qui me demandaient un entraînement tout autre, que celui qui est conseillé pour une course de ce type. Du coup, je n’étais pas au meilleur de ma forme; Trop lourde, trop explosive, et pas assez endurante.

Ma Power Song ? ZHU – Faded. Elle m’a fait oublier tout les autres coureurs; Il ne restait plus que la route, moi, et mes baskets !

Le moment le plus impressionnant ? Le dernier km. Je voyais tous ces corps allongés par terre, les visages marqués par l’effort, et je n’entendais que les sirènes des secours… Plus de musique dans mes oreilles, plus de sensations dans les jambes, le monde semblait défiler au ralenti. C’était presque irréel !

Le moment le plus drôle ? Lorsqu’une jeune femme est tombée devant moi, 1 km avant la ligne d’arrivée. Elle s’est relevée, le visage tout égratigné par le bitume, sans trop savoir où elle était. Et puis, elle s’est retournée et a sprinté comme une dingue, jusqu’à la fin. À ce moment là, je n’ai pas pu m’empêcher de rire ! Je sais qu’au fond, ce n’est pas drôle. Mais cette détermination m’a donnée la claque dont j’avais besoin pour finir la course !

Le moment le plus dur ? L’entrée dans le Bois de Vincennes a été particulièrement éprouvante. Je ne voyais que des arbres sans feuilles, et des lignes droites interminables. Il était midi, et j’avais chaud. Mon pied me faisait souffrir; La douleur remontait dans la cheville, dans la jambe… Au point que je me répétais à chaque pas, qu’il allait m’arriver un « truc ». Pendant ces 6 derniers kilomètres, je me suis retrouvée face à moi-même. J’ai pleuré de douleur (les larmes coulaient toutes seules), j’ai cru que j’allais abandonner à moins une dizaine de fois, je me suis ressaisie, je me suis encouragée, injuriée, j’ai compté les personnes qui me dépassaient, j’ai pensé à tout, à rien… Bref, j’ai lutté contre moi-même. Et j’ai gagné !

Le moment où j’ai eu peur ? Au km 18, j’ai senti qu’un mouvement de foule arrivait par l’arrière ! Il s’agissait des coureurs « repères » pour 2h. Je me souviens bien du moment où ils m’ont dépassée; On m’a poussée, on m’a mis -délibérément- un coup de coude pour que je me rabatte… Bref, j’ai eu peur de tomber ! Et en les voyant s’éloigner, je voyais aussi s’envoler avec eux, mes chances de finir cette course en 2h.

Mon moment préféré ? Lorsque j’ai réussi à attraper 1/4 d’orange. Elle avait un goût divin !

Mon plus grand regret ? Ne pas m’être assez préparée ! Un semi-marathon, ça ne s’improvise pas -même si je le savais déjà avant- ! Pourtant, je n’étais pas essoufflée, ou fatiguée… C’est ma blessure qui s’est subitement réveillée au km 13. On va dire que la faute est partagée ! 😀

Mon temps ? 02:07:55. Vraiment déçue par ce temps. Je ne visais rien d’incroyable, étant donné qu’il s’agissait de mon premier semi-marathon. Mais j’étais dans le SAS de départ 2h, et je pensais m’y tenir… Ce n’est que partie remise ! 🙂

Le petit plus ? Savoir que j’ai couru aux côtés de Karlie Kloss (je l’ai su grâce à une l’une d’entre vous sur Instagram) !

Le petit moins ? Les médailles distribuées à 800 m de la ligne d’arrivée, et le point de ravitaillement de fin, un peu éloigné lui aussi. Lorsque j’ai enfin pu me glisser parmi la horde de coureurs affamés, pour manger un petit quelque chose, il ne restait plus rien. En revanche, j’ai vu pas mal de filles remplir leur sac de bananes et de bouteilles d’eau… WTF ?

L’organisation ? Très sympa. Pas d’attente pour récupérer mon dossard ou pour déposer mon sac le jour de la course, un très joli parcours, et une bonne ambiance… Bref, une course au Top !

Le mot de la fin ? Ce qui ne me tue pas me rend plus forte !

Photos: Semi-Marathon de Paris et moi !
* Mon dossard m’a été offert par Adidas, que je remercie.

Vous aimerez aussi:
Playlist #4: Le 10KM Paris Centre
We Own The Night 2014: le Bilan