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Brasserie Barbès

19/05/2015

La semaine dernière, je suis allée « goûter » au nouveau it-lieu parisien… Une brasserie d’un autre temps, charmeuse et charmante, imprégnée d’Imagerie Coloniale, et signée Pierre Moussié et Jean Vedreine (déjà à la tête du Sans-Souci et du Mansart…): Brasserie Barbès ! En rentrant dans l’immense bâtisse (4 niveaux sur plus de 750 mètres carrés), je n’ai pu m’empêcher de penser à Camus, et à son « Étranger »…

Au niveau zéro, il y a cet immense bar, derrière lequel tout le personnel s’affaire. Et puis, quelques clients attablés, occupés à regarder l’effervescente station de métro Barbès, et ses vendeurs à la sauvette. Au premier, le même joyeux brouhaha. On s’installe pour déjeuner face au Louxor (côté non fumeur), ou au patio doté d’une verrière escamotable donnant sur le ciel. Cet espace est vraiment magique ! Un étage plus haut, l’espace Dancing chic et cossu, s’ouvre sur une coupole en verre (avec vue sur le quartier aussi). Et en grimpant un peu plus, on y découvre un rooftop-solarium avec plantes vertes et transats ! La vue sur le Sacré Coeur donnerait presque le tournis !

La carte menu est « simple et efficace ». On retrouve les classiques de la « grosse brasserie parisienne à l’ancienne » à la sauce 2015, et quelques surprises comme le tartare de maquereau et ses frites de butternut, par exemple, ou le croissant au pastrami. Les assiettes sont belles, quoiqu’adressées aux « petites faims ». Côté boissons, j’ai bien aimé le bar à jus « minute », et ses jus détox…

Bon, vous l’avez compris. La Brasserie Barbès, il faut plutôt la voir comme LE symbole du renouveau du quartier Barbès. On ne vient pas pour y trouver un service irréprochable, ni une cuisine de haute volée » (les produits sont de qualité !), mais plutôt pour s’encanailler au soleil, et sentir/ressentir l’air du Barbès d’autrefois, version 2015 ! Perso, j’adore !

Bonne journée mes Beautés ! ◊ Christelle

Brasserie Barbès
2 boulevard Barbès, 75018 Paris.
Ouvert tous les jours en continu de 8h à 2h.
Tél: 01.72.01.45.48

Pour retrouver la carte menu, la petite histoire, ou l’actualité de Brasserie Barbès, rendez-vous sur le site, ou la Page Facebook dédiée !

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Food

MG Road: en route pour Mumbai!

12/09/2014

Je crois ne l’avoir encore jamais mentionné ici, mais je suis 1/4 indienne. Oui, oui! Indienne d’Inde; Mon père ayant une mère (ma grand-mère, donc) 100% tamoule*. Sa famille est venue en Nouvelle-Calédonie pour cultiver le coton… C’est drôle de vous confier ce petit détail. Je n’en parle presque jamais! D’ailleurs, on me prend plus pour une italienne qu’une indienne…

Pendant les vacances, j’ai remarqué l’ouverture du premier « Irani » café de la capitale; MG Road. Quelle bonne idée! Pour la petite histoire… Au début du 19ème siècle, les cafés dits « Irani » étaient des bistrots populaires tenus par des immigrants perses. On venait y manger un biryani* le midi, et un pani kam chai (thé chai) avec des nan-khatai (biscuits secs) au goûter. Bref, il s’agissait de « lieux essentiels à la vie sociale bombayite« !

Aujourd’hui, MG Road se remémore ces cafés « Irani » de Mumbai*, pour le plus grand plaisir des parisiens! La cuisine indienne inspirante et inspirée, prend son envol dans ce bistrot tout en longueur/lumière. Les naans à l’aneth, se frayent un chemin entre le portrait de Ganesh, et les lustres en verre colorés, pour atterrir -encore chauds- sur la table.

Forte de cette ambiance sobre et épicée, j’ai décidé de goûter à -presque- toute la carte. L’Onctueux Butter Chicken curry et son riz pulao, était juste parfait! Le Bar en feuille de bananier, divin… Et que dire des desserts? Simplement que le kulfi* est homemade (difficile à trouver à Paris), parsemé de pétales de rose séchés… Et cette Crème brûlée de rice pudding à la cardamome! Un délice! En bonus, on a reçu la visite du « faiseur de miracles », le chef londonien Manoj Sharma.

MG Road dépoussière vraiment l’image de « l’Indien », avec une cuisine délicate, parfumée, colorée et inventive!

Bon week-end les Chatons! ◊ Ceedjay

_____________________________

* Les tamouls sont un groupe ethnique originaire de l’État du Tamil Nadu, et du Nord-Est du Sri Lanka.
* Plat à base de riz basmati, préparé avec de la viande, des épices, des oeufs, ou des légumes.
* Bombay.
* Crème glacée indienne, à base de lait, parfumée à la 
pistache, à la cardamome, ou d’autres fruits et épices.

MG Road
205 rue Saint-Martin, 75003 Paris.
Ouvert en Continu de Midi (deux services) à Minuit.
Fermé le Dimanche et Lundi.Tél: 01 42 76 04 32

La réservation est conseillée! Et pour retrouver la carte menu, la petite histoire, ou l’actualité de MG Road, rendez-vous sur le Blog, ou la Page Facebook dédiée.

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Food

Tsubame: le bistrot bento

29/01/2014

Mes Beautés! Aujourd’hui, j’ai décidé de vous faire découvrir, avec un petit peu d’avance, « mon adresse de la semaine ». Un véritable coup de coeur, qui s’apprécie le midi, et se déguste le soir venu…

Tsubame*, c’est un petit bistrot nippon posé sur les flancs de Pigalle. À la mi-décembre, il a fait son nid au coin de la rue Blanche et de la rue de Douai… À l’extérieur, mur décrépi, et petite ardoise annoncent la couleur. Ce midi, ce sera bentō.
Clément Nguyen au service, explique le concept: « Le bentō désigne le repas rapide ou le casse-croûte japonais préparé à la maison. Il est contenu dans un coffret… » On a hâte d’y goûter!

Trois bentō sont proposés le midi. On jette notre dévolu sur le lieu noir pané, et le végétarien. On commence par le délicat bouillon dashi* au tofu et poireau. C’est chaud, et subtil. Puis les petits coffrets arrivent. D’un côté le riz blanc légèrement gluant, avec ses racines croquantes de lotus au miso, des aubergines marinées, et de l’autre, des haricots vert, une salade de pomme de terre…  La déco est, quant à elle, habilement menée. Vielles machines à coudre Singer transformées en tables, vaisselle en porcelaine délicate, tissus peints du beau-père artisan, et objets japonisants disposés ici et là.
En cuisine, la chef Masumi Tao*, à qui l’on doit le succès d’Atao*, prépare nos desserts… La glace au sésame noir est une révélation; pleine de rondeur, avec ses notes de cacao… Et le cake azuki et aussi fondant que surprenant! On part le coeur léger, et avec la promesse de revenir le soir, lorsque la cantine se mue en Izayaka*. On salive d’ors et déjà devant la carte: ceviche de bar, porc au caramel, mijoté de nerfs de bœuf… Et devant la collection de verres à saké…

Je vous embrasse fort. xx. Ceedjay.

* « Hirondelle » en japonais
* Bouillon réalisé à base d’algues (konbu) et de poisson (bonite) séché.
* Elle est aussi l’épouse de Clément Nguyen (c’est une vraie histoire de famille).
* Restaurant de poissons et fruits de mer.

* Il s’agit d’une sorte de bar à tapas japonais, où l’on sert des boissons alcoolisées.

Tsubame
Ouvert du Mardi au Samedi de 12h à 14h30,
Et de 20h à 22h15.
Fermé le Dimanche et le Lundi.
Tel: 01 48 78 06 84

Le site internet est encore en construction… Une bonne raison de s’y rendre -au plus vite-!
Il faut compter 12€ pour un bentō de la mer sur place, et 9,50€ à emporter. Le bentō terre est quant à lui, à 11,50€ sur place, et 8,60€ à emporter (Idem pour le bentō végé).

Food

Marcel: le bistrot indien à quai

08/11/2013

La semaine dernière, j’ai fait un saut chez Marcel. Contrairement à ce qu’on pourrait croire, Marcel porte bien son nom. Il est un peu comme un ami. Celui, à qui l’on rend visite lorsqu’on veut s’évader, celui chez qui on se sent si bien, celui qui dépanne toujours…

Marcel, c’est un restaurant bistrot, à la gentille cuisine indienne, posé le long du Canal Saint-Martin. L’atmosphère y est chaleureuse, et la cuisine rutilante. On traverse d’abord la grande salle baignée de lumière. Le barman nettoie les verres façon cristal, pendant que les clients profitent du moment, avachis sur de gros fauteuils clubs en cuir vieilli. Un portrait de Ganesh à gauche, des boiseries partout, le bistrot soigne son ambiance exotique tamisée. Sous la petite verrière de l’arrière-salle, on explore la carte. Un peu brouillon, peut-être trop ambitieuse… Ce n’est pas grave. On commande le classique Butter Chicken, accompagné d’un Nan au fromage. C’est bon, copieux, sans prétention, et bien épicé. Enfin, on finit toujours par admirer les murs en lambris bleu, tout en dégustant des Goulab Jamun (petites boules au sirop de rose).

Marcel, c’est l’endroit idéal pour observer le cours tranquille du Canal…

Bon week-end mes Beautés! Et à lundi… En espérant être en meilleure forme.
xx. Ceedjay.

Marcel
Ouvert tous les jours de 10h30 à 2h.
Brunch le Dimanche, de 11h30 à 16h.
Tel: 01 42 03 57 20
Food

La Cantine du Troquet: l’art du bistrot

31/05/2013

Que serait la France sans sa Gastronomie? Et que serait la Gastronomie française sans ses bistrots? À Paris, aller « bistroter » est devenu une véritable institution. Au petit matin, on y boit son café au comptoir en lisant Le Parisien, le midi, on y dévore le copieux plat du jour, en début de soirée, on s’enfile autant de verres de vin que de cacahuètes, et le soir, on dîne en terrasse. Aujourd’hui, les « annexes-bistrot », conviviales et tendances sont à la mode. Les cuisiniers de renoms ouvrent tous leur « bistrot de chef ». Souvent annexes de l’établissement vedette, ces néo-bistrots n’en finissent pas de régaler nos papilles, à prix d’or.

Il y a peu, j’ai eu l’occasion de dîner à La Cantine du Troquet. En faisant un tour sur la toile, on s’aperçoit vite que les avis sont vraiment partagés. « Service, déplorable », « une cuisine trop simple », « trop d’attente »… Les gens n’auraient-ils pas compris tout bonnement le concept de « cantine »? J’ai donc décidé d’écrire un petit billet/reportage pour donner mon avis sur le « déjà très célèbre » bistrot.

Nous sommes arrivés vers 21h30, pour le dernier service. Ici, pas de réservations, le client attend sagement qu’une place se libère, autour d’une planche de saucisson. Je commande une coupe de champagne. Les bouteilles de Veuve Clicquot reposent au frais, dans une grande jatte sur le comptoir. L’ambiance bavarde nous incite à parler un peu avec nos futurs voisins de table.

Nous nous installons juste en face du grand tableau mural noir, qui fait office de menu. Pas de nappes sur la table, des couverts à récupérer dans un seau, la couleur est annoncée. Ici, on laisse les chichis à la porte. La salle, toute en longueur, est décorée sobrement d’acier rouge, de bois et d’ardoise. On retrouve aussi quelques objets chinés, des souvenirs entassés sur une desserte, et un tas de photos.

Pour commencer, nous prenons des couteaux à la plancha. Simple et efficace, avec son assaisonnement aux câpres et aux légumes du sud. Ensuite, nous optons pour l’Agneau de Lorèze et le magret de canard sauce vin rouge. Le chef frappe des mains. Le serveur accoure pour nous apporter les plats chauds. Le tout est servi avec une purée maison à l’huile de basilic, des frites, et une ratatouille. Je ne m’épancherai pas sur la tendresse et la juste cuisson des viandes, ni l’extrême finesse des frites, les photos parlent d’elles-mêmes.

Pour finir sur une note sucrée, on se rabat sur les quelques desserts qui restent, avec la dacquoise croustillante pralinée et le crumble aux pommes façon cantine. Un vrai délice. Le repas se clôture en poussant la chansonnette pour deux personnes venues fêter leur anniversaire au bistrot.

Avec cette cantine basque en plein coeur du 14ème arrondissement, Christian Etchebest signe une cuisine chaleureuse, abordable et gourmande.

La Cantine du Troquet
De 11h45 à 14h15 et de 19h à 22h45.
Fermé le Dimanche et le Lundi.