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Préface: Art & Food Gallery

04/06/2014

Fermé !

L’Art. On le voit, on le découvre, on le ressent… Parfois, on le tâte, on s’y risque, on en parle… Mais comment y goûter? L’Art se déguste avant tout avec les yeux; Mais aujourd’hui, il se mange et se savoure à la Galerie Préface. Galerie hier, café-cantine aujourd’hui, Préface porte bien son nom. On vient discuter d’art contemporain, converser avec artistes et philosophes, lire une sélection d’ouvrages arty, tout en se délectant de produits sains et bio.

« Depuis la rue, on est bel et bien face à un café ». On s’assied sur une banquette en bois blond. La salle, toute en longueur, se présente dans son plus simple appareil. Quelques tables, un ou deux objets, des revues d’art, un petit bar, et cette douce lumière se reflétant sur le sol « jade »…

Le dimanche laisse place au brunch healthy… Salade de fruits graphique, jus green ou vitaminé, oeufs mimosa, toasts avocat-cheddar-cornichons-oignons-pommes de terre, et salade de haricots rouges aux tomates et herbes fraîches, boisson chaude, et cake moelleux citron-framboise… Les autres jours, on y vient déjeuner (formule comprenant plat du jour-gaspacho ou dessert-boisson), goûter (tous les gâteaux sont homemade et sans gluten), ou emporter (formule sandwich en takeaway)… Préface est une belle introduction d’un art conceptuel qui se contextualise…

Le café éphémère donc, s’en ira vers de nouveaux horizons en décembre 2014. Juste le temps d’apprécier cette cuisine belle, bonne, et raffinée!

Je vous laisse avec quelques photos… Pas trop… Parce que Préface mérite vraiment une petite visite! Enfin une belle proposition de brunch à Paris! xx. Ceedjay.

Préface
68 rue des Gravilliers, 75003 Paris.
Ouvert du Mardi au Samedi de 9h à 18h,
Et le Dimanche de 11h à 19h.
Fermé le Lundi.

Pour retrouver toute l’actualité de Préface, la galerie-café-cantine arty, rendez-vous sur la page Facebook dédiée! Préface est aussi sur Twitter et Instragram, #preface_gallery…

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L’Art des Indiens des Plaines

23/04/2014

Lorsque j’étais gamine, je m’imaginais toujours en Pocahontas. Je rêvais d’aventures en Amérique avec les Cheyennes ou les Sioux des Grandes plaines. Le dimanche après-midi, je regardais l’un de ces vieux westerns hollywoodiens avec John Wayne. Les Indiens y étaient représentés comme des sauvages alcooliques, voleurs de femmes, et opportunistes.   Pourtant, je les aimais quand-même. J’étais attirée par l’histoire et la spiritualité de ce peuple des Grandes plaines, d’herbes hautes et de vent, qui s’étendent des provinces canadiennes du Saskatchewan jusqu’au Texas, et du bassin du Mississipi jusqu’aux Montagnes rocheuses…

Aujourd’hui, le Musée du quai Branly leur consacre une exposition, bien éloignée de cette image d’épinal, véhiculée par les stéréotypes du cinéma américain. Il s’agit ici, de mieux faire connaître leurs traditions esthétiques et de montrer la complexité d’une histoire artistique qui se poursuit aujourd’hui. L’exposition rassemble un ensemble de 133 objets et œuvres d’art reprenant, dans leur continuité, les traditions esthétiques au fil d’une longue histoire (du 16ème au 20ème siècle).

On rencontre Sioux, Cheyenne, Blackfoot, Comanche, Pawnee autour d’un calumet orné de plumes d’aigles. On apprend que la fumée du tabac constitue une offrande accompagnant les prières pour la paix ou la guérison.
Puis, on revisite les stéréotypes de l’Indien dans la salle de cinéma. John Ford, qui aimait fréquenter les tribus indiennes et tourner sur leurs territoires, ne les représentait pas moins comme des agresseurs sans pitié dans La Chevauchée fantastique (1939), avant de faire acte de contrition avec Les Cheyennes (1964) sur l’extinction d’une race.
Enfin, on admire les ornements des robes, le travail du cuir et du bois, les premiers dessins sur papiers…
Toutes ces oeuvres transcendent les frontières culturelles et frappent par leur beauté, leur mystère et leur expressivité. Elles nous ouvrent enfin à l’Indien!

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Indiens des Plaines
 Du 8 avril au 27 juillet 2014
 Musée du quai Branly
 37, qui Branly 75007 Paris
 Mardi, Mercredi et Dimanche, de 11h à 19h.
 Jeudi, Vendredi et  Samedi, de 11h à 21h.

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L’exposition est organisée en sept parties :

1. Le renouveau artistique dans la vie contemporaine, 1965-2014
Ma partie préférée! L’exposition s’ouvre avec cet espoir pour l’avenir; L’espoir d’un renouveau démographique (ils avaient presque disparu), politique, identitaire, et artistique (l’Art Amérindien n’a jamais été aussi prolifique qu’aujourd’hui).
2. Communautés et diaspora, 1910-1965
3. Peuples anciens, Pré-contact
4. La vie dans les Grandes Plaines, 1700-1820
L’histoire de la vie quotidienne. On y découvre de nombreux objets insolites.
5. L’épanouissement d’une culture, 1820-1860
L’arrivée du cheval marque un tournant dans l’histoire des Indiens des Plaines. La chasse est plus facile, ils peuvent se déplacer sur des territoires plus étendus… Ils deviennent ces Indiens-guerriers des Westerns.
6. La mort du bison, 1860-1880
7. Dans les vestiges des terres ancestrales, 1880-1910

Il s’agit, bien entendu, d’un aperçu de l’exposition Indiens des Plaines… J’espère que cette petite balade vous donnera l’envie d’en voir plus! Ça se croque avec les yeux et ça se voit avec le coeur!
Des baisers. Ceedjay.

Dans l’ordre:

L’Esprit du Vent (vers 1955) – Blackbear Bosin, Tsate Kongia (1921-1980), artiste comanche-kiowa, Oklahoma.
Dessin (vers 1830) – Attribué à Wacochachi – Artiste mesquakie, Iowa. Il s’agit de l’une des premières oeuvres amérindiennes sur papier.
Robe de femme avec accessoires (2005) – Jodi Gillette (1959-) – Artiste lakota hunkpapa (sioux teton) Dakota du Nord. (Peau tannée, perles de verre et de métal, soie, coquillages, piquants de porc-épic…)
Coiffe à cornes (vers 1830) – Artistes osages, Kansas. (Corne de vache – perles de verre – crin de cheval – peau tannée…)
Éventail servant aux rites amoureux (vers 1840) – Artiste dakota (sioux de l’est), Minnesota. (Bois (pin), pigments)
Bride (vers 1860) – Artiste comanche, Texas. (Maillechort – cuir industriel – boucles métalliques)

Arty

Kanak, la parole est un art

27/11/2013

J’y suis enfin allée. J’ai poussé les portes du plus exotique des Musées parisiens, à la rencontre des Kanaks. Il aura fallu que 22 000 km nous séparent, pour qu’ils acceptent enfin de « montrer leurs Visages »*. Pendant de nombreuses années, j’ai vécu à côté d’eux plutôt qu’avec eux. Il était difficile de les faire parler d’eux-même, car la Parole (Nô*) est sacrée. Seul « l’ancien », le chef (dit aussi « le grand aîné »), est en mesure de palabrer*. Il s’exprime à travers la coutume. « Faire la coutume », c’est s’engager dans une relation précise avec un individu, c’est se connaître et se reconnaître l’un l’autre. À cette occasion, les responsables coutumiers prononcent de longs discours, récitent les généalogies, et leurs histoires. Les échanges de paroles s’appuient sur des dons, dont les plus importants sont traditionnellement les monnaies et les ignames. On comprend mieux pourquoi la « Parole est un Art » dans le Monde kanak. La Parole est créatrice. Parler pour parler n’existe pas.

Grâce à cette exposition, j’ai re-découvert les grandes pièces d’Art qui ont émerveillé mes yeux d’enfant. Chambranles sculptées, flèches faîtières, bambou gravé, haches ostensoirs de jade, statuettes et ornements d’une large diversité, gigantesque masque de « deuilleur »… Toutes ces œuvres exhalent une puissance exceptionnelle. Au son de la flûte, ou de paroles chantées, je me suis baladée, j’ai voyagé, je suis entrée dans le Monde kanak. J’ai entendu leur message.

Mon pays, la Nouvelle-Calédonie, se trouve politiquement à la croisée des chemins : l’autodétermination prévue par l’Accord de Nouméa doit avoir lieu entre 2014 et 2018, et renvoie à un « destin commun » à bâtir, dans lequel la Société kanak se lie aux autres, pour construire une société commune nouvelle, et une identité contemporaine.

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Kanak, L'Art est une parole
 Du 15 octobre 2013 au 26 janvier 2014
 Musée du Quai Branly
 37, quai Branly 75007 Paris

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Le parcours de l’exposition: ma sélection


Cette exposition, la plus importante réalisée sur la Culture kanak, rassemble plus de 300 œuvres et documents inédits, issus de collections publiques d’Europe (Autriche, Suisse, France, Allemagne et Italie), et de Nouvelle-Calédonie. L’exposition concilie 2 points de vue : celui du Kanak qui regarde ces visiteurs venus d’un autre monde, et celui du marin, du colon ou du missionnaire européen sur la vie et la parole kanak. J’ai été émue tout au long de ce parcours circulaire dense et intense. Il représente la rondeur de la case, la boucle bouclée. Après être entré en Terre kanak à la découverte des « 5 Visages » (némèè), on observe leurs « Reflets » (komè). Ils représentent l’évolution chronologique du regard occidental sur le monde kanak. Ce parcours semé d’embûches, se clôture sur une heureuse rencontre: celle d’une possibilité de se créer une identité commune.

J’ai beaucoup aimé découvrir le cycle immuable  de la culture de l’igname. Il m’a permis de mieux comprendre l’indéfectible attachement du Kanak à sa terre et de mieux saisir le drame que fut la spoliation de cette terre.
J’ai adoré découvrir et regarder les objets du quotidien (couteaux à ignames, vêtements…).
J’ai été saisie devant l’importance des ancêtres et des « esprits » (Bèmu ma rhee) (rêve, pierres magiques, masques).
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J’espère que cette découverte d’une partie de moi, de la Culture kanak, vous donnera envie d’aller voir cette magnifique exposition!

xx. Ceedjay.

*Dans la tradition kanak, se présenter revient à montrer son visage (némèè). 
* En langue ajïe, l’une des 28 langues kanak toujours parlées.
* Mot utilisé pour désigner une discussion organisée selon les usages de la coutume…

Légende du drapeau Kanak : Version originale cousue à la main par les femmes du mouvement. Ce drapeau a été présenté et choisi pour être l’emblème kanak lors 13e Congrès de l’Union Calédonienne tenu à la tribu de Petit-Couli (Sarraméa) en novembre 1982 – Collection Marie-Claude et Jean-Marie Tjibaou.

Ration déco

Designer Box: le design se met en boite

01/07/2013

J’ai reçu il y a quelques jours, une jolie boite en bois numérotée. La Designer Box. Il s’agit d’une nouvelle venue sur le marché lucratif des box, à l’exception qu’elle, elle créée l’exception. Ici, vous ne vous retrouverez pas avec un amas d’objets miniatures qui, chaque mois, polluent un peu plus vos étagères. Non, la Designer Box, c’est du design par petites touches, une création en série limitée, un objet à vivre à collectionner, une surprise à découvrir et à offrir. Elle propose de faire rentrer la création chez soi, en recevant un objet inédit, dessiné par une star internationale du design exclusivement pour Designer Box. Chaque objet est accompagné d’un certificat d’authenticité signé du designer. Une manière simple de découvrir quelques pointures du design, à un prix très doux.

Le mois de Juin met à l’honneur Arik Lévy, designer contemporain renommé, édité par les plus grandes marques de design comme Baccarat, Molteni, Swarovski, Vicarbe, etc… Son bougeoir réalisé pour Designer Box, est inspiré de ses sculptures « Solid Liquid », où il joue et se joue de la matière réfléchissante du verre de Bohême.

Lorsque j’ai aperçu le ravissant écrin en bois, j’ai été toute excitée de découvrir la surprise qui s’y cachait. J’ai néanmoins pris tout mon temps pour sortir avec délicatesse le petit bijou de sa boite. Au fond, un bougeoir en verre soufflé et argenté, et une carte signée Arik Lévy. La néophyte que je suis, s’est empressée d’aller me renseigner sur Designerbox.com. Pari gagné pour cette box qui, cultive le fond et la forme.

Vous retrouvez toutes les informations sur la Box et l’abonnement sur le site Designer Box. Et sur la page facebook et le blog, vous pourrez suivre toute l’actualité de la Designer Box.