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8 mars 2015

Sports

Mon Premier Semi-Marathon (de Paris) !

13/03/2015

Voilà! Le Semi-Marathon de Paris c’est fini -pour le moment-! J’ai attendu un peu avant de vous livrer mes impressions/mon expérience, parce que je voulais laisser passer l’euphorie #SemiParis sur les réseaux sociaux.

Cette 23ème édition du Semi-Marathon de Paris, c’était l’occasion pour moi -et 35000 autres runners-, de se dépasser. Pour moi, c’était bien plus qu’une simple course, parce qu’il s’agissait de mon premier semi-marathon. Je vois certain(e)s me dire que je suis très sportive… Oui, mais chacun a un profil sportif différent ! Je suis plutôt du genre explosive et puissante. En revanche, demandez-moi de courir un marathon, et je ne réponds plus de rien ! 😀 Pourtant, j’aime me challenger, et vous montrer qu’il est toujours possible de réussir l’impossible quand on le veut bien.
Je ne vais pas vous cacher que ce premier semi-marathon a été une épreuve douloureuse pour moi, physiquement et mentalement. C’était dur, et j’ai bien cru que le sort s’acharnait à certains moments (l’application Nike+ qui me plante dès le début de la course, ma blessure qui se réveille, etc…). Pourtant, j’en garde un souvenir inoubliable. Je suis fière de moi; Fière d’avoir réussi malgré mon manque de préparation, et de confiance en moi.

Du coup, je compte bien éradiquer cette « vilaine blessure » qui hante mes runs, pour revenir plus forte, et courir un peu plus !

Et vous comment s’est passé votre semi ?
Seriez-vous prêt(e)s à courir votre premier semi-marathon ?

Par ailleurs, j’ai vu que certain(e)s d’entre vous avait fait exploser leur chrono, et je vous en félicite ! Vous êtes fort(e)s, et de plus en plus fort(e)s ! 😉

Mes conseils pour un courir au mieux un premier semi-marathon:

1/ Une bonne paire de runnings… Adaptée à vos besoins! Pour moi, maintien, stabilité et dynamisme. (cf l’article Chaussures de Running: Mes « Hits » du moment !)
2/ Partir prêt(e). Un semi-marathon ne s’improvise pas. Il nécessite un entraînement rigoureux en amont ! Je dirais qu’il faut commencer à s’entraîner au moins 3 mois avant le jour J, en privilégiant les séances d’endurance.
3/ Courir accompagné(e). Lorsque la course devient mentale (les derniers kilomètres), c’est tellement plus sympa de pouvoir compter sur la motivation de l’autre, de se soutenir ensemble ! C’est peut-être ce qui m’a manqué.
4/ Une playlist pensée en amont. Une playlist assez longue, et qui vous fasse planer/voyager !
5/ Ne pas tout donner sur les 10 premiers km. 21.097 km, c’est long, très très long. Si vous voulez tenir jusqu’au bout, préservez votre énergie pour les derniers kilomètres.
6/ S’arrêter aux points de ravitaillement… Pour s’hydrater en continu, et reprendre des forces (orange, banane,…) Je le répète encore, mais 21.097 km c’est long !

Malgré les blessures et/ou la fatigue, vous verrez que ces petits conseils feront la différence!

Je vous embrasse très fort mes Beautés sportives ! xx. ◊ Christelle

Je vous propose, comme je l’avais fait pour les précédentes courses, de dresser un petit bilan sous forme de questions-réponses…

Pourquoi le Semi-Marathon de Paris ? C’est ma copine Anne du blog Anne&Dubndidu qui m’a lancé ce défi ! Elle devait former une team #DubnididuCrew en collaboration avec Adidas… Alors, j’ai tout-de-suite dit « oui » ! Après plusieurs courses de 10 km, je voulais savoir jusqu’où je pouvais/j’étais prête à aller.

La course / le parcours ? J’ai trouvé le parcours de cette édition très agréable, quoiqu’assez difficile; Il y avait pas mal de faux plats, quelques virages « abruptes », et le passage dans le Bois de Vincennes m’a paru interminable ! Mais, quel beau spectacle de courir sur les quais de Seine qui sentaient bon le printemps !

La préparation ? Je ne me suis pas vraiment préparée à ce semi-marathon (3 runs par semaine, dont une sortie longue le dimanche). J’avais beaucoup d’autres projets, qui me demandaient un entraînement tout autre, que celui qui est conseillé pour une course de ce type. Du coup, je n’étais pas au meilleur de ma forme; Trop lourde, trop explosive, et pas assez endurante.

Ma Power Song ? ZHU – Faded. Elle m’a fait oublier tout les autres coureurs; Il ne restait plus que la route, moi, et mes baskets !

Le moment le plus impressionnant ? Le dernier km. Je voyais tous ces corps allongés par terre, les visages marqués par l’effort, et je n’entendais que les sirènes des secours… Plus de musique dans mes oreilles, plus de sensations dans les jambes, le monde semblait défiler au ralenti. C’était presque irréel !

Le moment le plus drôle ? Lorsqu’une jeune femme est tombée devant moi, 1 km avant la ligne d’arrivée. Elle s’est relevée, le visage tout égratigné par le bitume, sans trop savoir où elle était. Et puis, elle s’est retournée et a sprinté comme une dingue, jusqu’à la fin. À ce moment là, je n’ai pas pu m’empêcher de rire ! Je sais qu’au fond, ce n’est pas drôle. Mais cette détermination m’a donnée la claque dont j’avais besoin pour finir la course !

Le moment le plus dur ? L’entrée dans le Bois de Vincennes a été particulièrement éprouvante. Je ne voyais que des arbres sans feuilles, et des lignes droites interminables. Il était midi, et j’avais chaud. Mon pied me faisait souffrir; La douleur remontait dans la cheville, dans la jambe… Au point que je me répétais à chaque pas, qu’il allait m’arriver un « truc ». Pendant ces 6 derniers kilomètres, je me suis retrouvée face à moi-même. J’ai pleuré de douleur (les larmes coulaient toutes seules), j’ai cru que j’allais abandonner à moins une dizaine de fois, je me suis ressaisie, je me suis encouragée, injuriée, j’ai compté les personnes qui me dépassaient, j’ai pensé à tout, à rien… Bref, j’ai lutté contre moi-même. Et j’ai gagné !

Le moment où j’ai eu peur ? Au km 18, j’ai senti qu’un mouvement de foule arrivait par l’arrière ! Il s’agissait des coureurs « repères » pour 2h. Je me souviens bien du moment où ils m’ont dépassée; On m’a poussée, on m’a mis -délibérément- un coup de coude pour que je me rabatte… Bref, j’ai eu peur de tomber ! Et en les voyant s’éloigner, je voyais aussi s’envoler avec eux, mes chances de finir cette course en 2h.

Mon moment préféré ? Lorsque j’ai réussi à attraper 1/4 d’orange. Elle avait un goût divin !

Mon plus grand regret ? Ne pas m’être assez préparée ! Un semi-marathon, ça ne s’improvise pas -même si je le savais déjà avant- ! Pourtant, je n’étais pas essoufflée, ou fatiguée… C’est ma blessure qui s’est subitement réveillée au km 13. On va dire que la faute est partagée ! 😀

Mon temps ? 02:07:55. Vraiment déçue par ce temps. Je ne visais rien d’incroyable, étant donné qu’il s’agissait de mon premier semi-marathon. Mais j’étais dans le SAS de départ 2h, et je pensais m’y tenir… Ce n’est que partie remise ! 🙂

Le petit plus ? Savoir que j’ai couru aux côtés de Karlie Kloss (je l’ai su grâce à une l’une d’entre vous sur Instagram) !

Le petit moins ? Les médailles distribuées à 800 m de la ligne d’arrivée, et le point de ravitaillement de fin, un peu éloigné lui aussi. Lorsque j’ai enfin pu me glisser parmi la horde de coureurs affamés, pour manger un petit quelque chose, il ne restait plus rien. En revanche, j’ai vu pas mal de filles remplir leur sac de bananes et de bouteilles d’eau… WTF ?

L’organisation ? Très sympa. Pas d’attente pour récupérer mon dossard ou pour déposer mon sac le jour de la course, un très joli parcours, et une bonne ambiance… Bref, une course au Top !

Le mot de la fin ? Ce qui ne me tue pas me rend plus forte !

Photos: Semi-Marathon de Paris et moi !
* Mon dossard m’a été offert par Adidas, que je remercie.

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