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Une passion pas toujours maîtrisée, que je vais essayer de vous partager.

Lifestyle Sports

« Bien » laver et entretenir ses vêtements de sport

27/06/2019

Ici et/ou sur Instagram, je vous présente depuis plusieurs années l’équipement et les tenues de sport qui m’accompagnent durant ma pratique sportive (Fitness, Yoga, CrossFit, Training, et même Triathlon, etc.). En revanche, je me rends compte que je n’ai jamais pris le temps de vous parler de l’entretien de mes vêtements de sport. Or, les habits sportifs absorbent le plus gros de notre effort; En plus d’évacuer la transpiration, ils subissent aussi souvent les conditions extérieures : pluie, boue, tâches de sueur tenaces, etc. C’est pour cette raison d’ailleurs, qu’il est important de bien les choisir : fibres dites « techniques » qui -selon nos besoins- régulent la transpiration, filtrent les rayons ultra-violets ou encore isolent des températures extérieures très froides.

Si vous lavez vos vêtements de sport avec vos vêtements « classiques », sachez que vous les abîmez sûrement. 🙁 En tous les cas, c’est ce que j’ai pu remarquer lorsqu’il m’est arrivé de les mélanger… En effet, ces derniers ont besoin d’une attention toute particulière* et ne se nettoient pas n’importe comment si on veut préserver leurs « propriétés techniques » et augmenter leur espérance de vie. 


Parce que les vêtements de sport ne se lavent pas comme les autres, voici mon petit guide (expérience à l’appui 😉 ) pour ne pas les abîmer :

1/ Lorsque j’ai beaucoup transpiré j’évite de laisser mes vêtements de sport en boule au fond d’un sac et/ou dans le panier à linge. Si je ne prévois pas de machine immédiatement, je les étends un petit quart d’heure pour les faire sécher.

2/ Il est important de laver les vêtements de sport directement ou le plus tôt possible après le sport pour éviter la prolifération des bactéries coupables, notamment, des mauvaises odeurs. Mehdi est moi sommes tous les deux professeurs de sport et pratiquants réguliers, du coup, je fais une machine « sport » tous les 2-3 jours. Si la multiplication des lavages vous fait peur, vous pouvez utiliser le mode « rapide » qui programme un cycle court à 20°-30°, qui réduit la consommation d’eau, d’énergie et élimine les bactéries.

3/ Pour éviter le frottement des matières et préserver leurs propriétés techniques, je retourne mes vêtements avant de les mettre à laver.

4/ Je n’utilise pas d’adoucissant sur les vêtements de sport, car ce n’est pas conseillé.

5/ J’utilise de bicarbonate de soude (trois cuillères à soupe dans le tambour de votre lave-linge avant de lancer le cycle de lavage) pour stopper le développement des bactéries responsables des mauvaises odeurs et faire disparaître les traces de boue ou autres saletés.

6/ J’utilise depuis peu Lenor Unstoppables, un parfum de linge idéal pour les vêtements de sport et qui laisse une fraicheur et une bonne odeur qui durent jusqu’à 12 semaines dans l’armoire. La technologie Active est conçue pour neutraliser les odeurs désagréables, les bloquer, et booster la fraîcheur lorsque l’on pratique une activité sportive. Il se présente sous forme de petites perles et je l’ajoute dans le tambour de mon lave-linge avant le lavage (c’est-à-dire avant d’ajouter les vêtements). Il existe 6 senteurs, mais j’ai une petite préférence pour le parfum « ACTIVE ». 😉

7/ Je laisse sécher mes vêtements de sport sur un étendoir (De préférence en extérieur, si vous le pouvez. A Paris c’est compliqué !), car le sèche linge, en plus de donner une odeur désagréable au vêtement, le déforme sous l’effet d’une chaleur excessive. 


*Pour vous expliquer un peu, les fibres le plus couramment utilisée (= l’élasthanne, le polyester et le lycra) ont tendance à « repousser l’eau » (elles permettent d’évacuer plus vite la transpiration pendant l’effort), et retiennent les huiles corporelles.

J’espère que ces astuces vous aideront à prendre soin de votre leggings préféré #TeamActivre ! 😉

A très vite, Christelle ♥

*Article écrit en collaboration avec Lenor Unstop.

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Bien-être Food Sports

Les sportifs ont-ils besoin (de plus) de sel ?

22/06/2019

Le Sel est souvent considéré comme un ennemi de notre quotidien, surtout d’un point de vue alimentaire ! En effet, le sel raffiné (blanc, dépourvu de minéraux) est responsable de nombreux problèmes sanitaires lorsque sa consommation est abusive : hypertension artérielle, rétention d’eau, risque de surpoids, etc. D’ailleurs, il est important de noter que l’appétence pour sel est « acquise »* -contrairement au sucre qui est « innée »-, c’est-à-dire qu’elle augmente en fonction de la dose de sel consommée. Pour résumer, plus on consomme de sel, plus on en a envie !

L’OMS préconise de ne pas dépasser 1 cuillère à café par jour maximum** (= <5g)! Néanmoins, aujourd’hui il n’est pas la peine d’être porté(e) sur la salière pour consommer beaucoup de sel. Celui-ci se cache dans de nombreux aliments de la vie quotidienne, sans pour autant se faire repérer. 🙁

J’ai commencé à m’intéresser à mes apports en sel, lorsque Mehdi a eu des problèmes de crampes -qui le tétanisaient- lors d’épreuves sportives d’endurance. Auparavant, je n’en consommais pas volontairement (= uniquement le sel présent dans les aliments***). Notre médecin nous a recommandé d’en consommer un peu, notamment parce qu’il retient l’eau. Mehdi a une sudation très importante, et se déshydrate plus vite que la normale (cet dépend de chacun). Bref, comme il me l’a fait remarquer « comme toujours en nutrition c’est la dose qui fait le poison« , autrement dit, il ne faut pas éradiquer le chlorure de sodium (= sel de table) mais plutôt le réguler.

Pour vous expliquer un peu, le chlorure de sodium joue un rôle crucial dans la physiologie des cellules. Il permet de maintenir et de réguler le liquide qui baigne les cellules, il participe à l’équilibre hydrique global et permet même la formation des messages nerveux dans les neurones. Ainsi, le liquide dans lequel baignent nos cellules contient à lui seul 95% du sodium de l’organisme.


Mes astuces pour maîtriser ma consommation de sel

Astuces approuvées par Florence Foucaut, diététicienne et nutritionniste à Paris.

1/ Au naturel, les aliments sont déjà salés**** ! 😉 Je ne rajoute donc pas de sel à la cuisson, mais plutôt après la préparation s’il est vraiment nécessaire (= lorsque je n’ai pas utilisé d’épices et/ou que je ne prévois pas de sauce). D’autre part, nous avons banni la salière à table.

2/ Je consomme le moins d’aliments industriels possible, et ne cumule pas les aliments très salés dans la même journée (D’ailleurs -pour être honnête- je n’en consomme aucun !) : charcuteries, fromages bleus, céréales et plats industriels, bouillon cube…

3/ J’ai appris à déchiffrer les étiquettes. Ces dernières mentionnent souvent la teneur en sodium. Pour obtenir l’équivalent en sel, il suffit de multiplier cette valeur par 2,54. Exemple : 100 mg de sodium x 2,54 = 2,5 g de sel.

4/ J’utilise des sels plus « sains » et surtout de plusieurs types. En ce moment, j’alterne en le Sel Equilibre Cérébos (66% de chlorure de sodium et 33% de minéraux -magnésium et potassium-), moins salé donc, et le gomasio (condiment japonais à base de sésame et de sel). Il m’arrive aussi de rajouter un peu de céleri dans certains plats…

5/ J’évite le pain, car il est le principal contributeur des apports en sel dans notre alimentation


*Le sel est contre-indiqué pour les enfants de 0-3 ans.

**D’après l’étude INCA 3 sur les consommations et habitudes alimentaires publiée en 2017 par l’Anses (Agence Nationale de Sécurité Sanitaire de l’Alimentation, de l’Environnement et du Travail), nous mangeons en France encore trop de sel : 9 g / jour pour les hommes et 7 g / jour pour les femmes.  Or, le PNNS (Programme National Nutrition Santé) recommande de ne pas consommer plus de 6 g par jour pour un adulte. Selon l’OMS (Organisation Mondiale de la Santé), « une consommation de sel de  5 grammes  par jour chez l’adulte contribue à faire baisser la tension artérielle et le risque de maladie cardiovasculaire, d’accident vasculaire cérébral et d’infarctus du myocarde ».

***Les aliments que nous consommons contiennent naturellement du sodium. 400mg de sodium = 1g de sel. Selon Florence Foucaut -diététicienne et nutritionniste-, le sel d’ajout n’est pas nécessaire, car les apports recommandés chez le « bien portant » (1500 mg par jour) sont largement pourvus par une alimentation équilibrée et diversifiée.

****Les aliments contenant le plus de sodium : poivron, pomme de terre, épinard, asperge, tomate, céleri…


Un sportif a-t-il besoin de consommer du sel ?

Suite à la problématique de Mehdi dont je vous parlais plus haut, je me suis un peu renseignée sur les besoins en sel du sportif. D’ailleurs, si vous me suivez sur Instagram, vous avez sûrement vu quelques stories sur mon entretien avec Florence Foucaut, nutritionniste… 😉

Le sel est nécessaire pour notre organisme. Sa présence permet en l’occurrence d’éviter la déshydratation. L’exercice physique d’endurance (Je précise, car c’est important de faire la différence !) entraîne une importante production de chaleur, donc une hausse de la température corporelle. Pour éviter la surchauffe, le corps dissipe donc le surplus de chaleur surtout par la sueur, laquelle est composée à 99 % d’eau et à 1 % de sel. À elle seule, la sudation est responsable de plus de 80 % de la perte de liquide corporel pendant l’entraînement.

Les sports d’endurance (à partir de 3-4h d’effort) entraînent des pertes en sel par la transpiration pouvant être parfois considérables. Si durant l’effort, les pertes en sel par la transpiration ne sont pas compensées, l’eau consommée ne pourra plus jouer son rôle d’hydratation. Des perturbations de l’équilibre hydrique pourront causer une hyponatrémie (= déficit en sodium sanguin). L’hyponatrémie engendre crampes, troubles musculaires, fatigue, déséquilibre, céphalées, déséquilibre électrolytique intra/extra cellulaire, apparition d’œdèmes, etc.

Ce que je viens d’expliquer est un peu ce qui arrive à Mehdi lorsqu’il fournit un gros effort durant une longue durée. Du coup, il prend désormais une boisson de l’effort apportant du sodium (idéalement 460mg de sodium par litre), et isotonique. Elle lui permet de limiter le risque d’apparition de l’hyponatrémie.


Pour finir, je vous propose mes 3 recettes « express » préférées à emporter avec vous (une à la fois bien sûr !) lors de vos entraînements sportifs en endurance ! 🙂

DATTE « MINUTE » FOURRÉE

1 datte « Medjool »
1 c. à c. de beurre de cacahuètes
quelques grains de sel
Ouvrez la datte, dénoyautez-la et ajoutez une le peanut butter. Salée et refermez-la.

ENERGY BALLS

4 dattes « Medjool »
2 c. à s. d’avoine
2 c. à c. de graines de chia
1 c. à s. de beurre de cacahuètes
2 c. à c. d’éclats de fèves de cacao
1 petite pincée de sel
Mixez tous les ingrédients à l’aide d’un robot mixeur pendant 1-2 minutes. Façonnez les boules en roulant la pâte sous vos paumes de main.

CITRONNADE ISOTONIQUE MAISON

Jus d’1/2 citron
10 cl de jus de pamplemousse
1 c. à c. de miel ou 1 c. à s. sirop d’érable
1 c à t. d’acérola en poudre
1 petite pincée de Sel Equilibre Cérébos
50 cl d’eau


J’espère que cette article vous aidera à mieux comprendre les enjeux du sel chez le sédentaire et le sportif d’endurance !

A très vite, Christelle ♥

*Article écrit en collaboration avec Cérébos.

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Running Sports

La Course du Coeur

02/04/2019

Je n’avais pas prévu d’écrire cet article… Lorsque j’ai accepté l’invitation à participer à la Course du Coeur, je pensais partager mon expérience avec vous via Instagram. Il était -selon moi- le réseau social idéal pour donner de la visibilité à cet évènement solidaire qui me tient à coeur. Je voulais vous montrer qu’un blogueur/se, influenceur/se n’est pas qu’une « jolie vitrine » qui fait vendre et pousse à la consommation, mais aussi le relai de beaux projets solidaires, une sorte de porte-parole, mais surtout un véritable acteur pour faire changer les choses (J’avais déjà commencé ici) ! Et pour être honnête, j’ai été triste du peu de retours que j’ai eu… 🙁 Vous me dites souvent lorsque vous êtes déçu(e)s de moi, de mes choix, de mes partenariats, et je me permets -pour une fois- de vous manifester ma déception… Je sais bien qu’on ne peut pas embrasser toutes les causes, mais ici il s’agit d’un engagement qui ne vous coûte rien !

Vous ne savez pas à quel point regrette déjà d’avoir écrit ces mots, mais je pense qu’on peut se dire certaines choses après toutes ces années, n’est-ce pas ? 😉 Je prends le risque, parce que l’enjeu est trop important pour être tu. Lorsque j’ai rencontré les greffés participants à la Course du Coeur, je n’ai pu m’empêcher de faire le rapprochement avec mon cas (même si cela n’est pas du tout comparable, j’en suis bien consciente). Je souffre de la Maladie de Crohn depuis plus de 10 ans, et le sport est mon moteur, mon équilibre, ce qui me permet de réguler ma fatigue, mes crises… Le sport  peut sauver de mille et une façons* et je voulais vraiment vous sensibiliser à cette nécessité de pratiquer une activité physique, mais aussi à la chance de pouvoir en pratiquer une !


Une Journée sur La Course du Coeur

La Course du Coeur, c’est une course à pied en relais de 750 km reliant Paris aux Arcs -Bourg Saint Maurice-, de 4 jours et 4 nuits à vocation humanitaire et solidaire. Elle a comme objectif de sensibiliser le grand public à la réussite de la transplantation et à la nécessité des dons d’organes. L’événement est organisé par l’association Trans’Forme qui a pour objectif de « réhabiliter » les transplantés et les dialysés par l’activité physique et sportive, de sensibiliser le grand public à la réussite de la transplantation et à la nécessité des dons d’organes.

Vendredi dernier, j’ai été conviée à « courir la vie » avec tous les participants, 26 équipes de coureurs, salariés de grandes entreprises mais également d’hôpitaux , passionnés de running, ainsi qu’une équipe de 14 coureurs greffés d’un organe (coeur, poumon, rendu, cornée…). Cette aventure unique en son genre, met à l’honneur le dépassement de soi et l’entraide pour la bonne cause. En effet, chaque coureur doit parcourir les routes de France entre 60 à 100 km ! Les étapes, aux formats très différents (bike & run, rameur, course marathon…), se succèdent toute la journée, avec le soutien avec des enfants invités à dessiner des coeurs pour soutenir les personnes en attentes de greffe (200 écoles sont mobilisées sur le parcours).

J’ai vraiment été touchée par l’engagement de tous les participants et bénévoles présents. Lors d’une étape en fin de journée, j’ai rencontré Emmanuel, triathlète ultra-sportif, greffé rénal deux fois après plusieurs années de dialyse… Son histoire a particulièrement fait échos chez moi, car le sport est pour lui aussi un remède !


Le Don d’organes en France

Comme je vous disais plus haut, la Course du Coeur a pour objectif de sensibiliser à la nécessité des dons d’organes. Néanmoins, je vous l’accorde, ce n’est pas une thématique très facile à envisager/aborder ! 😉 Je ne souhaite pas vous influencer dans vos choix, mais plutôt vous expliquer quels sont vos droits en France et ce que vous pouvez faire pour aider les malades qui en ont besoin.

→ En France, le don d’organes repose en partie sur le « consentement présumé ». En clair, si une personne décède de mort cérébrale (AVC, traumatisme crânien aggravé…) et qu’elle n’a pas fait savoir au préalable qu’elle était contre le don d’organe, elle devient alors un donneur potentiel. Cependant, il est important d’en parler aux proches / de le formaliser à l’écrit pour qu’ils prennent le relais en temps voulu.

→ Si vous êtes contre le don d’organes, vous pouvez vous inscrire sur le registre national du refus, géré par l’agence de biomédecine.

En 2018, pour la 1ère fois depuis plusieurs années, les chiffres de la greffe en France sont en diminution. 5 781 organes ont été greffés sur l’année, c’est à dire -5% par rapport à 2017, soit 324 greffes de moins. Il est donc primordial de continuer à se mobiliser et à informer le grand public sur le don d’organes !

→ Plus de 57 000 personnes vivent en France grâce à un organe greffé, et la chance de survie d’une personne transplantée d’un organe vital est en augmentation constante.

→ Les besoins d’organes et de tissus sont importants : 23 828 patients étaient inscrits en liste d’attente d’un organe en 2017.

→ Plus de 23 000 personnes ont besoin chaque année d’une greffe d’organes et chaque année ce sont plus de 200 personnes qui décèdent faute de recevoir un greffon à temps.


J’espère que cette article vous aidera à mieux comprendre les enjeux du don d’organes… Je finis par cette belle citation de Lavoisier : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme  » !

A très vite, Christelle ♥

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Sports Voyages

Bahamas : Grand Bahama Island

10/03/2019

En octobre dernier, j’ai été conviée durant 5 jours pour découvrir Les Bahamas, et plus particulièrement l’île de Grand Bahama à l’invitation de l’Office du Tourisme des Bahamas et de Viva Wyndham Resorts, avec un super équipe :

Marion @noscurieuxvoyageurs
Marion @mademoiselle_voyage
Marjolaine @marjoliemaman 
et Jessica @mesptitsboutsdumonde

Vous vous en rappelez ? 😉

Avant ce voyage, les Bahamas représentaient pour moi une destination lointaine qui rimait avec « voyage de noces », très peu accessible et un poil surfaite… Et puis, j’ai découvert Grand Bahama Island, ses plages immaculées, ses eaux qui offrent de superbes camaïeux de bleus et verts, ses jardins de corail multicolores, ses forêts de pins et ses habitants accueillants ! Une île parmi 700 autres, 2300 ilots répartis sur 1200 km, et regroupés en 16 destinations distinctes ! 

Je vous propose de partir -avec moi- à la découverte de Grand Bahama Island, cette île des Bahamas située seulement à 30 minutes de vol des côtes de la Floride et véritable berceau de l’écotourisme ! Longue de 150 km et large de 25 km, elle possède un végétation étonnante avec ses pins maritimes plantés un peu partout, un sol plutôt plat et sableux (beaucoup de produits doivent être importés), et une mangrove très présente.
Pendant ces 5 jours, j’ai expérimenté ses multiples facettes en courant au petit matin, en faisant du kayak, en Jeep, à vélo, le temps d’une session de Yoga sur la plage…  Bref, les Bahamas sont LA destination idéale pour les sportifs, amoureux de nature, qui souhaitent se ressourcer le temps d’une semaine ! Il me tarde de découvrir les 15 autres !

Bonne lecture #teamactivre !

A très vite, Christelle ♥


A voir / A faire

♥♥ Partir Jeep Safari jusqu’à Lucayan National Park 
Le temps d’une journée, Grand Bahama Nature Tours propose de découvrir le Parc National Lucayan (= zone protégée réunissant l’ensemble des écosystèmes des Bahamas) en Jeep, en empruntant des chemins sablonneux en pleine nature. Au programme, visite de grottes sous-marines, de trous bleus, de la mangrove à bord d’un kayak (2h d’excursion en immersion dans la nature silencieuse, au son et rythme de votre pagaie dans l’eau !), et baignade à Gold Rock Beach, une  plage paradisiaque qui révèle à marée basse de grands bancs de sable blanc.

Déguster une « conch salad » à Port Lucaya Market 
Port Lucaya est un petit marché local en plein air, qui rassemble de jolis cabanons colorés. On y trouve des boutiques dutyfree, de souvenirs, quelques produits artisanaux (peu de choses intéressantes), le tout dans une ambiance festive avec des locaux très souriants et accueillants. Je vous conseille d’y aller de bonne heure pour avoir le temps de flâner… Avant de partir, arrêtez-vous chez Daddy’s Brown Conch Salad Stand pour goûter à la fameuse « conch salad » (= salade de conques), préparée avec des tomates, des oignons, du céleri et ce fameux coquillage cru, puis mariné dans du citron vert, du jus d’orange, avec des piments.

→  Siroter un cocktail de fruits à Banana Bay Restaurant
Petite guinguette colorée donnant sur la belle plage de Banana Bay Beach, tranquille, idyllique, bordée de palmiers dorés. Nous y avons fait halte en fin de journée, avant de rentrer à l’hôtel, pour un jus de fruits bien frais avec vue… 

→ Faire une pause « green » au jardin botanique 
Le « Garden of the Groves » qui doit son nom au fondateur de Freeport Wallace Groves, est un jardin tropical luxuriant mettant en scène des petites tortues, quelques oiseaux tropicaux et palmiers, rassemblés autour d’une cascade. Nous l’avons visité au retour de la plage… J’ai adoré la petite chapelle bleue et blanche entourée de végétation.
Entrée : 17$ par adulte, 12$ par enfant. Ouvert de 9h à 16h. 

♥♥♥ Explorer les Blues Holes en kayak
Le meilleur moyen de découvrir le relief de Grand Bahama Island, est de partir explorer les Blues Holes en Kayak (= grottes immergées aux couleurs bleu azur comparables à un cénote immergé).  Blue Green Outdoors propose une excursion d’une journée à l’Est de l’île, avec bird watching, snorkeling dans des eaux chaudes et limpides de Crabby Cay Beach, et pique-nique à Pelican Point Beach pour déguster des beignets de langouste, accompagnés de riz frit et de coleslaw.

→ Vivre le Fish Fry à Smith Point 
Le Fish Fry est LE lieu de rendez-vous des habitants de l’île, tous les mercredis soirs. Vers 20h, les guinguettes de Smith’s Point se remplissent peu à peu et proposent de dîner en musique, les pieds -presque- dans le sable. Au menu, cocktails bahaméens, salades de conques, poissons frits…. Nous avons prolongé notre soirée un peu plus loin à Taino beach, dans la guinguette Outriggers. Ambiance festive garantie !

♥♥ Faire du snorkeling et/ou de plongée avec Reef Oasis Dive Club
Le centre agrée PADI et très réputé sur l’île, est situé dans l’enceinte même de l’hôtel ! Nous avons embarqué à bord d’un bateau pour une demi-journée (= 3h) à la découverte des fonds marins de Grand Bahama Island. Notre premier arrêt à Peterson Cay National Park -une mini-île protégée et entourée de récifs coralliens actifs- nous a permis d’observer pendant presque 45 minutes une multitude de coraux et poissons colorés. Puis, nous avons enfilé une combinaison, des palmes, un masque et tuba pour nous jeter à l’eau un peu plus loin, afin observer des requins gris de récif. Cette excursion (encadrée par des instructeurs expérimentés) a pour but de sensibiliser sur le fait que les requins ne sont pas dangereux et surtout indispensables au fonctionnement de la chaîne alimentaire animale et de notre écosystème. C’était une expérience excitante, bouleversante que je n’oublierai jamais ! 

→ Découvrir l’île comme un local avec « People to People »
Le ministère du tourisme a mis en place une formule d’accueil originale, inédite et personnalisée : le « People to People » qui permet d’aller au-delà des activités touristiques habituelles, en favorisant les rencontres avec les habitants des îles et en créant des liens durables. Accueillis pour la journée par une famille d’accueil choisie en fonction de l’âge, de la profession ou des centres d’intérêt, les visiteurs découvrent un aspect authentique de la vie bahaméenne, une histoire et une culture différentes. 


 


Se Loger

Sur Grand Bahama Island, il existe une trentaine d’hôtels en fonction de votre budget et de vos envies ! Nous avons logé au Viva Wyndham Fortuna Beach très bien situé, à environ 20 minutes de l’aéroport de Freeport et non loin de la superbe plage de Banana Bay.

L’hôtel propose une formule all-inclusive qui comprend :

→ Les repas : le buffet aux trois repas, un offre snack-fast-food -toute la journée- à déguster les pieds dans le sable depuis le petit cabanon de plage, les boissons non-alcoolisés et alcoolisées. Pour changer du buffet, vous pouvez aussi réserver dans l’un des 3 restaurants de l’hôtel (asiatique, italien et méditerranéen).
→ L’accès à la plage et à la piscine avec serviettes.
→ Les activités : tir à l’arc, tennis, paddle, planche à voile, beach volley, paintball, kayak, cours de danse au bord de la piscine, trapèze, aquagym, baby-foot, une salle de fitness bien équipée, vélo, ping-pong, et j’en passe !
→ Les animations : Loto, spectacle d’1h chaque soir réalisé par l’équipe d’animation de l’hôtel. Mon préféré ? Le Roi Lion le mercredi soir.
→ Les services : WIFI à disposition dans tout l’hôtel (en réalité, plus dans les chambres et le hall d’accueil), supérette (pas très bon marché) qui dépanne en cas de besoin.

Vous me connaissez, je suis en général assez sceptique lorsqu’il s’agit de formules tous-compris; En temps normal, je préfère le charme des Boutique hôtels aux grands complexes impersonnels. Pour autant, j’ai vraiment été surprise par la qualité des prestations du Fortuna Beach. En effet, le site est spacieux et verdoyant -sans être fatiguant à parcourir-, éloigné des autres complexes hôteliers tout en étant proche des différents lieux d’intérêts de l’île, avec un personnel accueillant et à l’écoute.
Et puis, il est également possible et conseillé de partir en excursion -avec d’autres partenaires- pour découvrir les beautés de Grand Bahama Island.
D’ailleurs, le centre de plongée Reef Oasis Dive Club se trouve dans l’hôtel (avec supplément). Nous y avons passé les plus beaux moments de notre séjour à observer les récifs coralliens et même des requins. 😀



Informations pratiques

FORMALITÉS ?
Il vous faut un passeport en cours de validité + 6 mois ainsi qu’un titre de retour ou de continuation. Comme vous transitez par les USA, n’oubliez pas de valider votre ESTA 72h avant votre départ.  Par ailleurs, aucun visa est nécessaire pour un séjour de moins de 3 mois.

BUDGET ?
Pour 8 jours/ 7 nuits, il faut compter à partir de 1700€ par personne pour une formule hôtel « all inclusive » + vols (sans compter les excursions).
La monnaie locale est le dollar bahaméen, et il a la même valeur que le dollar américain. Je vous conseille aussi de partir avec quelques dollars en poche, car il n’est pas évident de trouver des distributeurs à Grand Bahama Island, sauf à Port Lucaya.

QUAND PARTIR ?
Au Bahamas, il fait beau toute l’année -avec des températures qui oscillent entre 19°C et 32°C et 8h en moyenne d’ensoleillement par jour- grâce à la présence du Gulf Stream. S’il n’y a pas de saison des pluies à proprement parler, vous risquez d’avoir quelques « liquid sunshine » (= expression bahaméenne pour désigner les courtes averses d’environ 10 minutes). La haute saison s’étend de décembre à mars et l’été. Pour profiter de prix intéressants, pensez à découvrir l’archipel au printemps (avr-mai-juin) ou comme moi en automne (sept-oct-nov).

BON A SAVOIR ?
→ Pour Grand Bahama Island, l’accès le plus direct est American Airlines via Miami (30 minutes de vol) dans la journée.
→ Le décalage horaire est de -6h toute l’année.
→ Les prises électriques sont « américaines ». Prévoyez donc un adaptateur et une prise multiple pour brancher tous vos appareils.
→ Il est possible de louer une voiture dès votre arrivée à l’aéroport international de Freeport avec un permis français, si votre séjour ne dépasse pas les 3 mois.
→ Le camping est interdit aux Bahamas.
→ Attention aux puces de sables au lever et coucher du soleil ! 😉
→ Il n’y a pas de plages privées aux Bahamas.



Escale à Miami

Sur le chemin du retour, nous avons profité d’une escale plutôt longue à Miami (5h), pour visiter un quartier de la ville avec voyage-en-francais, qui propose des visites guidées en français à New York, San Francisco, Los Angeles et Miami. Pour cette visite « express » Stéphanie, expatriée depuis plus de deux ans, nous a emmené à Wynwood, un quartier arty où le street-art est omniprésent ! Des artistes du monde entier viennent exposer leur chef d’œuvre sur les murs, aux 4 coins des rues. Cette petite parenthèse m’a donné envie de revenir très vite ! 



Informations pratiques

FORMALITÉS ?
Il vous faut un passeport en cours de validité + 6 mois ainsi qu’un titre de retour ou de continuation. Comme vous transitez par les USA, n’oubliez pas de valider votre ESTA 72h avant votre départ.  Par ailleurs, aucun visa est nécessaire pour un séjour de moins de 3 mois.

BUDGET ?
Pour 8 jours/ 7 nuits, il faut compter à partir de 1700€ par personne pour une formule hôtel « all inclusive » + vols (sans compter les excursions).
La monnaie locale est le dollar bahaméen, et il a la même valeur que le dollar américain. Je vous conseille aussi de partir avec quelques dollars en poche, car il n’est pas évident de trouver des distributeurs à Grand Bahama Island, sauf à Port Lucaya.

QUAND PARTIR ?
Au Bahamas, il fait beau toute l’année -avec des températures qui oscillent entre 19°C et 32°C et 8h en moyenne d’ensoleillement par jour- grâce à la présence du Gulf Stream. S’il n’y a pas de saison des pluies à proprement parler, vous risquez d’avoir quelques « liquid sunshine » (= expression bahaméenne pour désigner les courtes averses d’environ 10 minutes). La haute saison s’étend de décembre à mars et l’été. Pour profiter de prix intéressants, pensez à découvrir l’archipel au printemps (avr-mai-juin) ou comme moi en automne (sept-oct-nov).

BON A SAVOIR ?
→ Pour Grand Bahama Island, l’accès le plus direct est American Airlines via Miami (30 minutes de vol) dans la journée.
→ Le décalage horaire est de -6h toute l’année.
→ Les prises électriques sont « américaines ». Prévoyez donc un adaptateur et une prise multiple pour brancher tous vos appareils.
→ Il est possible de louer une voiture dès votre arrivée à l’aéroport international de Freeport avec un permis français, si votre séjour ne dépasse pas les 3 mois.
→ Le camping est interdit aux Bahamas.
→ Attention aux puces de sables au lever et coucher du soleil ! 😉
→ Il n’y a pas de plages privées aux Bahamas.


*Merci à l’Office du Tourisme des Bahamas, à Travel Insight, à l’hôtel Viva Wyndham Fortuna Beach, à notre merveilleuse accompagnatrice Karin, Célia, Stanislas, et les filles qui m’ont accompagnée durant cet incroyable séjour !

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Activre Guide, le Podcast pour transcender sa vie grâce au Sport !

30/01/2019

Si vous lisez ces mots, c’est que le titre vous a sûrement interpellé… Et oui, je me lance dans la grande aventure du Podcast ! Je suis tellement heureuse de vous le dire et de l’écrire ici ! 😀

L’idée m’est venue en décembre… J’ai attendu patiemment qu’elle grandisse, mûrisse, s’organise, pour vous proposer un format inédit et surtout en adéquation avec ma philosophie !


Un podcast, quésako ?

Pour celles et ceux qui ne sont pas familiers de ce  format de partage, petite session de rattrapage ! 😉

Qu’est-ce qu’un podcast ?

Le mot vient de l’anglais « broadcast » (= diffuser) et du « Pod » de l’iPod. Le podcasting (= baladodiffusion en français), c’est la diffusion d’images ou de sons via des fichiers disponibles gratuitement sur Internet. Le principe, c’est l’info à la carte ! En résumé, vous pouvez regarder ou écouter en différé sur Internet vos émissions télé ou radio préférées, télécharger des vidéos de clips, des cours de langues, etc.

Comment trouver un podcast ?

Le podcast fonctionne un peu comme un magazine papier auquel vous pouvez vous abonner. Pour trouver un podcast, il est possible de vous rendre directement sur le site du média qui vous intéresse (ici donc ! 😉 ), sur des plateformes d’écoutes ou des applications qui récupèrent tous les nouveaux épisodes de vos podcasts préférés et les téléchargent directement sur votre ordinateur ou smartphone.

Plateformes d’écoutes : iTunes, Spotify, Soundcloud, Deezer, etc.
Applications : Podcast, Podcast & Radio Addict, etc.

Pourquoi le format podcast ?

A mon sens, le podcast est aujourd’hui l’opposé des « fast news », ces informations furtives qui disparaissent aussi vite qu’elles ne sont arrivées (Coucou Instagram ! 😉 ). A force de consommer ces contenus, toujours plus vite, trop vite, j’ai l’impression de passer à côté de l’essentiel et de ne pas avoir le temps d’approfondir les sujets importants.
Avec le podcast, j’ai envie de créer des rendez-vous intimes, didactiques, un peu fous, provoquants et avec un message percutant. Et puis, je trouve que le podcast permet aussi de renouer avec notre propre imaginaire, qui -en dehors de la lecture- se trouve de plus en plus bridé. Il propose de renouer avec la liberté, en permettant de faire d’autres choses tout en le consommant (récurer votre évier ou prendre le métro…). Il est donc facile à intégrer au quotidien, afin de prendre son temps dans un monde qui va de plus en plus vite !


Activre Guide

Sans plus tarder, je vous présente donc Activre Guide, mon podcast ! 😀

« Activre Guide, c’est le podcast qui vous aide à transcender votre vie grâce au sport. Chaque épisode est envisagé comme une pas de plus vers le bien-être, parce que mon sens, l’esprit aspire si le corps respire ! Pas de « modèle à suivre », ni d’interdits, mais une dose d’inspiration en compagnie d’invités experts pour vous motiver et lever une à une vos barrières internes. Je vous donne rendez-vous tous les dimanches pour ce nouveau rendez-vous #activre !

D’ailleurs, n’hésitez-pas à me faire part de vos envies de thématiques, de sujets à traiter ! Le premier épisode sort dimanche soir… En attendant, je vous laisse avec le teaser et vous souhaite une BONNE ÉCOUTE !

Christelle, ♥

Running Sports

Petit Lexique de la Course à pied

22/01/2019


L’autre jour, en discutant avec l’un de vous (une personne qui suit l’une de mes #prepACTIVRE pour le Semi de Paris), je me suis rendue compte qu’il pouvait être parfois compliqué de comprendre le jargon du sport et en particulier de la course à pied ! 🙂

Alors, si vous souhaitez vous y mettre et/ou approfondir vos connaissances, voici un petit lexique dédié aux mots du running, et qui devrait vous aider à parler comme un(e) runner/euse !

J’ai oublié un mot ou d’autres termes vous interpellent ? Posez vos questions en commentaire, et j’y répondrai ! 😉

A très vite, Christelle ♥

A

Acide lactique : Lors d’un exercice physique très intense et/ou lorsque vous adoptez une vitesse de course soutenue, l’oxygène ne suffit plus pour alimenter vos muscles. L’organisme va alors puiser dans ses ressources en glycogène, qui -en s’oxydant grâce à l’acide pyruvique- se transforme en acide lactique, également source d’énergie pour les muscles. Plus vous allez tenter de maintenir longtemps votre effort, plus l’acide s’accumulera et empêchera progressivement le bon fonctionnement de ces derniers (crampes, jambes lourdes, etc.).
L’acide lactique s’élimine grâce à une bonne hydratation pendant et après l’effort. 😉

Allure : Il s’agit de la vitesse à laquelle vous courez. En course à pied, elle s’exprime en min/km. Par exemple, si vous parcourez 10 km en 1 heure, vous courez 1 km en 6 min; Donc 10 km/h = 6 min/km.

AS : AS10, AS21, AS42… Il s’agit de l’allure spécifique, sur 10 km, semi-marathon ou marathon.


B

Boisson énergétique : Boisson (achetée ou homemade) qui apporte les sucres, vitamines et sels minéraux perdus en cas d’effort physique intense et prolongé. Elle favorise la performance en ramenant un certain équilibre dans l’organisme lorsque celui-ci a fourni une activité intense.


C

Caisse (avoir de la…) : Se dit d’un coureur dont le potentiel est optimum (= capable de tenir un haut pourcentage de sa VMA pendant un certain temps) et qui est peut accumuler des entraînements ou des courses sans flancher.

CAP : Abréviation de course à pied.

Cardiofréquencemètre : Appareil de mesure en direct de la fréquence cardiaque  l

Cardio-training : Toutes les activités physiques ayant pour objectif une amélioration des capacités cardiaque et pulmonaire. Le but est d’améliorer la condition physique générale !
On distingue deux types de cardio : le HIIT (pour High Intensity Interval Training) et le LISS (pour Low Intensity Steady State). Le HIIT est un travail intense effectué en intervalles : courtes périodes d’effort maximal entrecoupées de phases de récupération encore plus courtes. Le LISS est un travail plus long et beaucoup moins intense. Le principe de ce type d’entraînement est de conserver une intensité modérée et constante pendant toute la durée de l’effort.

Claquage (ou déchirure musculaire) : Rupture d’un nombre plus ou moins important de fibres musculaires (= cellules capables de contraction contenues dans les muscles). Elle se produit lorsqu’il y a une contraction trop violente et trop rapide ou un choc sur un muscle contracté, et s’accompagne souvent d’une hémorragie locale (qui forme un hématome).

Compression : Ces chaussettes hautes, manchons pour les mollets, cuissards mais aussi tops très moulants compriment les muscles et articulations. Pendant l’effort, la compression réduirait les oscillations des muscles -notamment des jambes-, et favoriserait le retour veineux. Utilisée pendant les 24-48 heures qui suivent un exercice intense, elle réduit la fatigue musculaire !

Contracture (musculaire) : Contraction douloureuse, involontaire et durable d’un certain nombre de fibres musculaires au sein d’un même muscle.

Cooper (test de) : Test consistant à courir la plus grande distance possible en 12 minutes. Il permet une évaluation du VO2max, par la formule suivante : VO2max = 22.35l*d(km)- 11.288.
Initialement établi pour évaluer les qualités d’endurance d’un sportif, il est désormais souvent contesté, car en l’absence de consignes dans la gestion de l’effort, les résultats sont souvent approximatifs. A noté, qu’il peut être dangereux pour des sportifs non entraînés !

Courbatures : Douleurs musculaires liées à un gros effort créant des microlésions dans les fibres musculaires. Le fait d’avoir des courbatures signifie simplement que votre corps est en train de fabriquer du tissu musculaire.

Cross : Epreuve de course à pied sur un parcours tracé en terrain accidenté (sous-bois, franchissement de haies, rivières, etc.).


D

Dossard : Une puce, un numéro, votre prénom à épingler à votre t-shirt !

Drop : Différence -exprimée en millimètres- de hauteur entre l’arrière (talon) et l’avant (avant-pied) de la chaussure, soit la différence entre l’épaisseur de la semelle à l’arrière et à l’avant de la chaussure. Avec un drop faible, les mollets et les tendons d’Achille sont plus étirés, c’est pourquoi, tout changement de drop doit se faire très progressivement.


E

Electrostimulation : Electrodes placées sur la peau qui envoient de petites impulsions pour obliger le muscle à se contracter. L’électrostimulation peut-être utilisée pour améliorer votre préparation (tonifier le muscle, gagner en volume musculaire après une immobilisation forcée, etc.) ou votre récupération physique (soulager les contractures, traiter les douleurs musculaires et articulaires, etc.).

Endorphines : Celles qu’on appelle aussi les « hormones du bonheur » sont libérées par le cerveau dans les situations de stress, qu’il soit psychologique ou physique, mais de façon plus significative pendant et après la pratique du sport, notamment de la course à pied.

Endurance fondamentale : Allure de course où l’équilibre entre l’effort et l’apport en oxygène aux muscles est parfaitement respecté. Votre vitesse doit vous permettre de soutenir une conversation avec un autre coureur. C’est l’allure de base !

Entorse : Conséquence d’un mouvement forcé d’une articulation. Si le squelette résiste (= il ne se produit pas de fracture) il s’agit d’une élongation (= entorse bénigne) ou une déchirure des ligaments (= entorse grave).

Entraînement : Démarche visant à « stresser » l’organisme pour l’amener à une adaptation, soit une progression.


F

Fartlek : Type d’entraînement d’origine suédoise (signifiant « vitesse de jeu »), principalprécurseur de l’entraînement fractionné. Le principe est de fractionner votre sortie sur chemin et/ou en nature, de manière  beaucoup plus ludique que sur piste.

FCM (fréquence cardiaque maximale: Vitesse maximale de battement du cœur durant 1 minute. Cette donnée est utilisée pour la conception de plans d’entraînement…
Il existe deux méthodes de calcul :
La méthode Astrand : 220 – âge +/- 10 pulsations. Méthode controversée car parfois trop éloignée de la réalité.
La méthode en immersion : mesurer sa FCMax grâce à un cardiofréquencemètre durant l’effort après une augmentation de l’intensité progressive.

FCR (fréquence cardiaque de repos) : Donnée prise au réveil afin d’évaluer la condition physique. Elle est influencée par le stress, la fatigue, la faculté de récupération ou encore les habitudes alimentaires.

FCRes (fréquence cardiaque de réserve) : Donnée issue du calcul de la FCMax et de la FC de repos. Elle permet d’évaluer la fréquence cardiaque de référence et de situer votre effort durant un entraînement ou une sortie, grâce à un cardiofréquencemètre.

FFA : Fédération Française d’Athlétisme.

Foulée : Façon dont votre pied réagit lorsqu’il se pose, se déroule et se soulève à chaque pas. Vous pouvez déterminer votre type de foulée (neutre, pronatrice et supinatrice) en observant l’usure de la semelle extérieure de vos chaussures de course. D’autre part, il est possible d’améliorer votre foulée pour courir de façon plus « efficace »…

Fractionné : Type d’entraînement plutôt intense, permettant d’améliorer votre résistance à l’effort, votre vitesse, puissance, votre aisance, etc. Le principe est d’alterner des phases à très haute intensité avec des phases de récupération active (footing) ou passive (marche).

Fracture de fatigue : Fracture osseuse incomplète due à un stress trop important et/ou répété. Elle survient lorsque l’intensité ou la quantité d’activité physique change de manière trop soudaine et se traduit par des fissures au niveau de l’os. Seule la scintigraphie osseuse peut faire précocement le diagnostic.


H

Hypoglycémie : Baisse du taux de sucre dans le sang en dessous de la normale qui est égale à 0.7g/l. Les symptômes sont sudation excessive, fatigue intense, nausées, etc.
L’hypoglycémie chez le sportif survient surtout en 2 circonstances : au début de l’exercice par l’ingestion de sucres juste avant, ou en fin d’exercice lorsque les réserves en glycogène stockées dans les muscles et dans le foie sont épuisées et que le muscle n’utilise plus que le glucose circulant du sang.


L

Lièvre : Coureur qui court (légèrement) plus vite que vous et qui va titiller votre esprit de compétition pour vous aider à vous dépasser !

Lipomax :  Pour schématiser, il s’agit du seuil d’intensité d’effort physique qui permet de consommer un maximum de lipides, donc de brûler plus de graisse. Le Lipomax des hommes est à 45% de la VO2max et celui des femmes à 52%. Le Lipomax se trouve donc à une intensité plus élevée chez les femmes, ce qui signifie que, pour utiliser un maximum de lipides, elles doivent s’entraîner à une intensité supérieure de 10 % à 15%.


M

Marathon : Course sur route sur la distance officielle de 42,195 Km.

Meneur d’allure : Coureurs équipés de drapeaux -lors d’une course officielle- et indiquant le temps objectif du jour.

Minimaliste : Ce sont ces chaussures avec très peu de semelle et surtout 0 amorti


O

Ostéopathie : Il s’agit d’une thérapeutique manuelle fondée sur des manipulations osseuses ou musculaires. Les meilleurs résultats sont obtenus sur les problèmes dits « fonctionnels », c’est-à-dire les douleurs dont on ne trouve pas la cause, mais qui gênent parfois depuis très longtemps la vie quotidienne. Une consultation tous les 3 mois est l’idéal si vous pratiquer une activité physique / la CAP régulièrement.


P

Périostite : Inflammation de la membrane entourant l’os (le tibia). La zone de douleur est diffuse et survient souvent à la suite d’une augmentation de la charge d’entraînement et/ou au ports de baskets inadaptées. Le seul remède efficace reste le repos TOTAL !

Plan d’entraînement : Plan d’exercices et de types d’entraînements permettant de se préparer physiquement à des objectifs précis (remise en forme ou de préparation à des épreuves spécifiques). En course à pied, il existe des plans d’entraînements pour la préparation au 10KM, semi-marathon, marathon, trail, remise en forme mais également des plans spécifiques pour les débutants.

PMA (puissance maximale d’aérobie) : C’est une donnée qui est essentiellement utilisée en cyclisme, car elle permet de mesurer la puissance développée par un sportif afin d’atteindre sa VMA. Cette donnée dépend de différents facteurs tels que la vitesse de course, le terrain et la force et l’orientation du vent.

Podologue : Spécialiste des pieds. En course à pied, il intervient pour compenser un défaut dans la structure du pied ou dans la façon de marcher en confectionnant des semelles orthopédiques sur mesure, généralement sur ordonnance.

PPG (préparation physique générale) : Phase de préparation qui consiste à effectuer des exercices de renforcement musculaire (notamment ceux qui n’interviennent pas directement en course à pied) pour devenir plus fort et aller plus loin, plus vite, et prévenir l’apparition de potentielles blessures.

PPS (la préparation physique spécifique: Phase qui permet de travailler la technique de course. Grâce à des exercices spécifiques, vous apprenez à développer votre « technique » via des exercices de foulées bondissantes et autres talons/fesses, etc.

Pré-foncier : Période de re-prise de contact avec le course à pied après une coupure.

Préparation foncière : Période de préparation générale du début de saison qui vise à développer toute les vitesses.

Programmation : Pour progresser, être plus performant et éviter de se blesser sur certaines courses, il est conseillé de programmer une montée en charge de votre entraînement en fonction d’un calendrier pré-établi. C’est ce que je fais avec mes coachés (= prepACTIVRE) !

Pubalgie : C’est une affection douloureuse du pubis (symphyse pubienne) et des muscles ou tendons avoisinants. Elle se développe lorsqu’ il y a un surmenage sportif entraînant des microtraumatismes répétés ou des contraintes trop importantes au niveau des différents muscles impliqués : les muscles abdominaux et les adducteurs

R

Ravitaillement ou ravito : Les « ravitos » correspondent aux tables -ponctuant toutes les courses officielles- offrant des gobelets d’eau, des fruits secs, des oranges, du chocolat, etc. Bref, tout ce qu’il vous faut pour retrouver des forces en stabilisant le niveau de sucres et du sel perdu pendant l’effort.

RP : Il se chasse toute l’année, sur piste comme sur le bitume, il s’agit évidemment du Record Personnel !

RC : Il s’agit de « la fin du calvaire », « le bout du tunnel », bref le retour au calme !

Récupération  : De manière générale, la récupération est souvent réduite au repos, c’est-à-dire à l’arrêt ou une diminution sensible de la quantité ou de l’intensité de l’entraînement. Or, elle est aussi et surtout tout ce que vous faites avant et après votre course pour récupérer : vous hydrater, bien manger, bien dormir, s’étirer, se masser…


S

Semi-marathon : Epreuve sportive de course à pied sur route, sur une distance de 21.097 kilomètres.

Seuil aérobie : Le seuil aérobie correspond à la fin de l’endurance de base, autrement dit, la vitesse à laquelle le sportif peut courir des heures car l’oxygène respiré est suffisant pour nourrir l’organisme sans recourir au glycogène. Cela correspond à 70-80% de la FCmax (cf. FCMax).

Seuil anaérobie : Le seuil anaérobie correspond à la limite physiologique à partir de laquelle votre corps ne pourra plus “auto-nettoyer” l’acide lactique (plus son taux dans le sang augmente, “plus votre batterie se vide”) produit par les cellules musculaires. Il se situe entre l’allure 10km et l’allure semi-marathon, soit entre 85 et 90% FCMax. Durant cette période, vous travaillez votre résistance à l’effort intense.

SL : Pour « sortie longue », en général de plus d’1h10 et de 10Km. Néanmoins, il est préférable de quantifier la sortie longue en terme de durée plutôt qu’en kilométrage. Quelque soit votre niveau, il faut que la durée soit assez importante de sorte à générer une fatigue musculaire et nerveuse et engendrer, après récupération, des adaptations positives permettant un recul de celles-ci.

Split négatif : Courir en Negative Salit c’est courir la deuxième moitié de course plus rapidement que la première. Par exemple, sur un marathon, il s’agirait d’accélérer sur le second semi-marathon.

Supinateur : L’attaque du pied arrive sur l’extérieur mais le mouvement de la cheville est incomplet et ne ramène pas suffisamment le pied vers le centre pour une pose à plat. Le pied touche donc d’abord le sol par l’extérieur de la chaussure.

Surcompensation : Phénomène qui permet à l’organisme, après avoir subi un stress (= entraînement), de développer une capacité fonctionnelle supérieure. C’est un mécanisme de réadaptation qui permet, après avoir réalisé une période de récupération, de générer un plus haut niveau de performance !

Surentraînement : Accumulation de fatigue physique et psychologique entraînant une chute des performances sportives. Les symptômes du surentraînement varient suivant chaque coureur et dépendent de plusieurs facteurs : manque d’appétit associé à une perte de poids, troubles métaboliques, douleurs musculaires ou articulaires, augmentation du rythme cardiaque au repos, etc.

Syndrome de l’essuie-glace : Le syndrome de l’essuie-glace ou le syndrome de la bandelette ilii-tibiale (située sur la face externe de la cuisse, frotte contre l’articulation du genou) est une inflamation du tenseur du Fascia Lata (TFL).


T

Taping : Le « taping » ou « tape » est une méthode de contention souple élaborée par un médecin japonais (Kenso Kase), qui s’active lors du mouvement. En d’autres termes le bandage, appliqué de façon très précise, ne bloque pas le mouvement (contrairement au strapping), ce qui permet de réduire les enflures, soulager les douleurs musculo tendineuses, et renforcer les articulations, etc.

Tempo Run :  Séquence d’effort intermédiaire insérée à l’intérieur d’une séance d’entraînement. Son intensité est plus importante que celle soutenue lors d’un footing ou d’une séance longue et moins brutale que lors de répétitions de distances courtes en fractionné.

Tendinite :  Inflammation aiguë ou chronique, d’origine traumatique ou rhumatismale engendrée par un surmenage du tendon. La tendinite se traduit principalement par une douleur, parfois accompagnée d’un gonflement au niveau du tendon atteint.

Trail : Course à pied en semi ou auto-suffisance se pratiquant dans un environnement nature (montagne, désert, forêt, plaine) avec un fort dénivelé et avec un minimum de routes goudronnées (15% de la course maximum). Elle doit être correctement balisée et organisée en respect des règles sportives : éthique, loyauté, solidarité et préservation de l’environnement.

Travail en côte : A l’image du fractionné sur piste, il s’organise autour de l’alternance entre les phases d’efforts soutenus à intenses (= la montée) et les périodes de récupération (= la descente). L’entraînement en côte constitue un remarquable outil pour travailler la qualité de votre foulée.


V

VO2Max (volume d’oxygène maximum) : La VO2max (V pour « volume », O2 pour « oxygène », max pour « maximal ») représente le débit maximal d’oxygène que peut consommer l’organisme lors d’un effort. Dit autrement, c’est la quantité maximale d’oxygène que votre corps est capable d’extraire de l’air, puis de transporter jusqu’aux fibres musculaires lors d’un exercice. Au-delà de ce palier, vos poumons ne sont plus capables de répondre à la demande en oxygène de votre organisme. La VO2Max est donc votre vitesse maximale et elle peut être améliorée par un entraînement spécifique.

VMA (vitesse maximale aérobie) : Vitesse à laquelle votre consommation d’oxygène est maximale lors d’un effort (cf. VO2Max). Concrètement, elle correspond a une vitesse de course très intense que vous êtes capable de tenir entre 3 à 6-7-8 minutes en fonction du niveau de chacun. Cette donnée est une indication importante afin de connaître vos limites dans la constitution d’un plan d’entraînement mais aussi pour évaluer votre potentiel. D’ailleurs, un plan d’entraînement se construit en fonction des pourcentages de VMA.


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